Deux gendarmes de l’Audomarois obtiennent la médaille militaire, la plus haute distinction des sous-officiers

 

 

 

 

 

 

 

De gauche à droite : le major Alain Trottin et l’adjudant-chef Jacky Raux, à Arras après avoir reçu leur médaille.

Jeudi 8 mai. Sur la place d’Arras, une cérémonie militaire célèbre l’armistice de la Seconde Guerre mondiale. Et dans les rangs, deux sous-officier de la gendarmerie audomaroise reçoivent la médaille militaire, la plus haute distinction après la Légion d’honneur.

Vendredi. Le major Alain Trottin, du peloton motorisé de Saint-Omer, et l’adjudant-chef Jacky Raux, de la brigade territoriale de Tatinghem, portent leur uniforme usuel, comme n’importe quel jour de l’année. Rien ne semble différent. Pourtant, la veille, ils recevaient la Médaille militaire lors d’une cérémonie à Arras. « Elle récompense les états de service exemplaires », souligne le major Trottin. Bien qu’ils gardent les pieds sur terre, les deux gendarmes avouent que « pour un sous-officier, c’est l’équivalent de la Légion d’honneur ! Tout le monde espère l’obtenir un jour ou l’autre ».

« Quand on a appris qu’on allait recevoir cette médaille, on a été surpris, et plus qu’agréablement !, continue le major. On nous avait déjà annoncé qu’on était proposables à cette médaille », mais rien n’était gagné. La hiérarchie de ces deux sous-officiers a déposé leurs dossiers à Paris, où la grande chancellerie a confirmé leur éligibilité. Alain Trottin, engagé depuis trente ans cette année, a commencé sa carrière au 1er Régiment de chasseurs parachutistes à Pau. Il rejoint rapidement l’escadron de gendarmerie mobile d’Arras, qui lui permet de faire quelques séjours outre-mer et en Corse. C’est à partir de 1990 qu’il travaille dans une unité dédiée à la sécurité routière. Il est au peloton motorisé de Saint-Omer depuis 2010. Son souvenir le plus marquant : « Les gendarmes pris en otages à Ouvéa, en 1988, alors que j’étais en déplacement en Nouvelle-Calédonie. C’était très difficile. »

Jacky Raux, lui, a commencé à Châtellerault en 1988, à l’École de sous-officiers de la gendarmerie nationale (ESOG). Après être passé par Melun, Villeneuve d’Ascq, Isbergues, Cassel, il rejoint la brigade de Tatinghem en 2011, promu adjudant-chef. Sa carrière a été éclectique. Bien qu’il s’exprime peu sur ce sujet, il a été décoré de la médaille d’honneur pour actes de courage et de dévouement, pour avoir « sauvé un collègue d’une maison en flammes ». Il a aussi reçu la médaille d’or de la gendarmerie avec étoile d’argent. « Tout m’a marqué dans ma carrière. Le bien comme le mal. C’est un métier dans lequel on en voit beaucoup. » Aucun regret cependant. « Si je me suis engagé, c’est pour aider les gens. »

Source : La Voix du Nord

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