Côte-d’Or – Faits divers : Le crash de Darois vu des hélicoptères de la gendarmerie

Les gendarmes en intervention le 11 septembre dernier. Photo SAG DIJON

C’est grâce à la rapidité de la mobilisation et à l’importance des moyens qui ont été déployés par la gendarmerie que les secours, équipes médicales du SAMU et pompiers, ont pu accéder au lieu du crash et sauver l’un des occupants de l’avion de voltige (le pilote avait trouvé la mort dans l’accident) qui s’était écrasé dans un bois pratiquement inaccessible, près de Darois (voir nos éditions des 12 et 13 septembre). Parmi les moyens de recherches engagés, deux hélicoptères de la section aérienne de la gendarmerie.
Les gendarmes des hélicoptères ont accepté d’expliquer la façon dont ils avaient mené les opérations nommées « SAR » (Search and Rescue – Recherche et sauvetage) dans le jargon des pilotes, du début à la fin de leur mission :
« Le 11 Septembre, l’équipe d’alerte de la section aérienne de la gendarmerie de Dijon décolle à bord de l’hélicoptère EC135 JDA pour un mission de sécurisation dans l’Aube. Alors que l’équipage veille la fréquence du terrain de Dijon-Darois dépassé depuis plusieurs nautiques, leur attention est captée par une émission provenant d’un aéronef civil. Ce dernier, déboussolé, annonce chercher un appareil de type CAP10 dont il a perdu le visuel alors qu’il évoluait à proximité du terrain.

Rapidement, les premiers témoignages indiquent avoir vu l’aéronef tomber au-dessus des combes sans le voir remonter. Immédiatement, l’équipage se déroute de sa mission initiale et entame les recherches dès son arrivée sur le site. Aucune fumée n’est signalée. La zone étant caractérisée par une forêt vaste et très dense, la section aérienne de gendarmerie engage son deuxième appareil (hélicoptère Ecureuil) pour tenter de gagner du temps. Au même moment, un témoignage permet d’orienter les recherches vers un secteur boisé un peu plus précis.

Les deux hélicoptères se partagent alors la nouvelle zone et évoluent côte à côte, au plus bas, pour souffler les arbres et ainsi se dégager des vues sur l’intérieur des bois. Au bout de quelques minutes, l’appareil disparu est découvert par l’écureuil de la section aérienne.

Débutent alors les opérations de sauvetage. Un pompier du GRIMP 21 est déposé sur le site à l’aide du treuil pour porter assistance le plus rapidement possible. Les renforts au sol convergent vers notre position mais la zone est très difficile d’accès. L’un des deux pilotes est découvert encore en vie mais gravement blessé. Après une désincarcération difficile, la victime est hélitreuillée par l’un de nos hélicoptères et prise en charge sur l’aérodrome par une équipe du SAMU 21. »

Source : Bien Public

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