Christophe Castaner écarte la démission, « la question ne se pose pas »

Capture d’écran 2019-10-06 à 18.34.28

Le ministre de l’Intérieur s’est expliqué sur le plateau de TF1 et a répondu à ses adversaires politiques.

POLITIQUE – Trois jours après l’attaque de la préfecture de police, Christophe Castaner s’est rendu ce dimanche 6 octobre sur le plateau de TF1 pour donner ses explications sur les “failles” qui ont conduit à la mort de quatre personnes jeudi 3 octobre dans l’enceinte du bâtiment.

Alors qu’une partie de l’opposition réclamait sa démission, Christophe Castaner a évacué cette possibilité. “La question se pose-t-elle ? Non”, a-t-il indiqué sur le plateau d’Anne-Claire Coudray. Le ministre de l’Intérieur a notamment été confronté à une vidéo du député Les Républicains Éric Woerth qui ciblait un “scandale d’État” sur RTL.

“Le principe de renseignement, c’est qu’il soit renseigné, d’abord sur lui-même. Au sein de services de renseignement censés manier des informations sur les jihadistes, on laisse quelqu’un lui même radicalisé au vu et au su de tout le monde. Tout cela est évidemment très sensible. Il peut y avoir des trous dans le dispositifs, mais là c’est un cratère. C’est un scandale inquiétant”, déclarait-il tout en indiquant qu’il ne souhaitait pas forcément le départ du 1er flic de France.

Un peu plus tôt, le principal intéressé avait maintenu que le dossier administratif de l’assaillant n’indiquait “aucun signe de radicalisation”, comme il l’avait annoncé jeudi devant la préfecture de police de Paris.

Il a ensuite visé ses opposants politiques, comme Jean-Luc Mélenchon “qui considère que je suis le chef des barbares” et à qui il a à nouveau demandé des excuses pour les policiers. Ainsi que le Rassemblement national “qui n’a d’autres projets que de demander des démissions”.

Source : Le Huffpost

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *