Chant de Marin 2015 Festival J-2. La gendarmerie ne sera jamais très loin

Le capitaine Yvon Dubourg, au centre, ici avec le chef Steven Dizard et le...

Le capitaine Yvon Dubourg, au centre, ici avec le chef Steven Dizard et le gendarme Yann Corollou.
Propos recueillis par Armelle Menguy Des patrouilles 24 h/24. Des effectifs en plus. Deux hommes dédiés à la circulation le temps du montage. Le festival se fait une protection rapprochée avec la gendarmerie. Le capitaine Dubourg nous explique. Quel dispositif mettez-vous en place ? Ça monte crescendo en fait. Nous avons déjà deux hommes depuis le début de la semaine, dédiés le temps du montage des stands et des scènes ; ils sont là pour la circulation et faire en sorte que tout se passe bien. Nous attendons aussi douze réservistes qui seront principalement sur les parkings, toute la durée du festival, afin d’éviter les vols et tous les incidents. Tout le monde sera sur le pont jusqu’à lundi matin et même si je ne peux rien vous dire sur les détails, je peux vous garantir que nous serons plus nombreux en deuxième partie de nuit. Notre rôle et notre but est de faire en sorte que tout se passe au mieux et si on se rappelle juste de 2013, c’était le cas. Quelle est plus grande crainte ? Je précise déjà que nous sommes sur un événement familial et que nous n’avons même pas à envisager de bagarres sérieuses. Notre plus grande peur concernait la proximité des bassins mais depuis que la grande scène est sur l’anneau du Champ de Foire, on travaille plus en sécurité ; c’est moins de stress. Après, on n’est jamais à l’abri d’un accident, mais ça concerne tous les rassemblements. Difficile de ne pas penser au « casse » du siècle de 2013… Je sais bien que c’est dans tous les esprits et que cela avait terni le festival (NDLR : casse du Crédit mutuel de Bretagne, le mardi matin après le festival : 450.000 € envolés, dont 360.000 € en espèces. En février dernier, six personnes ont été interpellées et 100.000 € ont été découverts ; l’enquête se poursuit). Nous en tirons toutes les leçons et il est clair que nous prenons toutes les mesures pour qu’une telle chose ne se reproduise pas. Et pour les faux billets ? Nous avons été très vite sur cette affaire et c’est heureux ; c’est une publicité dont le festival se passerait bien et nous en sommes bien conscients. Dans ce genre d’enquête, il faut aller très vite de toute façon. Depuis la découverte de ce qui s’est passé, nous avons eu des personnes venues se présenter spontanément à la brigade pour nous ramener des billets.

Source :  Le Télégramme

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