Brest Gendarmerie. Benoît Malbrancke aux commandes 15 août 2015

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Homme de terrain, Benoît Malbrancke va piloter 140 gendarmes, répartis dans quatre communautés de brigade.
Depuis le 1e r août, le chef d’escadron Benoît Malbrancke a pris la tête de la compagnie de gendarmerie de Brest. Il succède à Silver Frank, nommé, pour sa part, à Saint-Astier (24), au centre de formation de la gendarmerie mobile. Originaire de Blois (Loir-et-Cher), marié et père de deux enfants, Benoît Malbrancke n’est pas entré dans la gendarmerie par hasard. C’est même ce qu’on appelle une « vocation militaire », nourrie par « l’envie, dès le plus jeune âge, de défendre, de protéger et d’être au service des citoyens ». Formé à Saint-Cyr Le jeune homme s’est alors donné les moyens de ses ambitions et est entré, en 2000, à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, à Coëtquidan (sur concours scientifique). À la fin de la troisième année, il s’est naturellement orienté vers la gendarmerie et a intégré l’École des officiers, à Melun. Ses premiers pas sur le terrain, il les a ensuite faits à l’Escadron de gendarmerie mobile de Châtellerault, où il a été nommé lieutenant commandant du peloton d’intervention, de 2004 à 2007. Durant ces trois années, il a pu effectuer des missions à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Corse, à Saint-Martin ou encore au Tchad. 140 gendarmes pour un territoire de 800 km² Promu capitaine en 2007, il a pris la tête de l’escadron de gendarmerie mobile de Baccarat. Des fonctions qui l’ont conduit à se déplacer en Nouvelle-Calédonie, en Guyane et à Haïti, notamment. Nouveau virage, en 2011, pour Benoît Malbrancke, qui est alors appelé au sein de la Mission du pilotage et de la performance de la Direction générale de la gendarmerie nationale, à Issy-les-Moulineaux. Durant trois ans, il s’est chargé des audits internes (évaluation, critiques et propositions d’améliorations des processus de travail), puis de la « feuille de route » (application des mesures). Après un an de stage à l’École de guerre, chef d’escadron aujourd’hui âgé de 36 ans, il vient de prendre les commandes de la compagnie de gendarmerie de Brest. Il va ainsi piloter quelque 140 gendarmes, répartis dans quatre communautés de brigades, sur un territoire de 800 km², qui compte environ 150.000 habitants. Un territoire qu’il se dit « impatient de découvrir » et dont il a déjà cerné les failles : « C’est un territoire festif, où la consommation d’alcool n’est pas en adéquation avec la bienséance sociale et les règles de sécurité élémentaires. C’est aussi un secteur où il y a une grosse problématique d’attaque aux biens (vols à la roulotte, cambriolages, dégradations) ». Pour autant, il n’est pas là pour faire du chiffre, comme on dit vulgairement. Homme de terrain, il est très attaché à la dimension humaine de son métier. « Mon rôle est de protéger, d’assurer la tranquillité de chacun et donc d’éloigner les individus néfastes pour le collectif. Mais le délinquant d’un jour est peut-être celui qu’on protégera demain ».
Source :  Le Télégramme

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