Attentats de Paris: la gendarmerie renforce sa présence à la frontière belge de Macquenoise

Suite aux attentats meurtriers de Paris, le président de la République a décrété la mesure d’état d’urgence. Consigne a donc été donnée aux gendarmes et policiers d’accroître leur vigilance, d’établir des contrôles aux frontières du département et d’organiser des patrouilles.

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La présence des forces de l’ordre était particulièrement renforcée samedi après-midi.

Les premières mesures de vigilance et de sécurité renforcées ont été données sitôt après les attentats de Paris par les préfets.

Suite à la mesure d’état d’urgence décrétée par François Hollande, les forces de l’ordre ont instauré des contrôles aux frontières. Ces derniers se veulent à la fois dissuasifs pour quiconque tenterait de commettre un nouvel attentat mais aussi rassurants pour la population.

Policiers, gendarmes et militaires sont tous mobilisés pour patrouiller dans le cadre du plan Vigipirate. Dans le Nord, Belges et Français coopèrent afin d’optimiser leurs résultats.

Présence et contrôles

À Macquenoise, la présence des forces de l’ordre était particulièrement renforcée hier après-midi. « Nous renforçons notre présence sur les axes importants du département pour pouvoir mettre en place un plan d’interception si un véhicule suspect est repéré. Nous surveillons aussi les lieux de grand rassemblement, tels que les centres commerciaux, les gares, les lieux de culte, les marchés, etc. », explique le colonel Carlos Mendes, commandant du groupement de gendarmerie départemental de l’Aisne.

Michaël Hollard, commandant de la compagnie de Vervins, renchérit : « Nous sommes ici depuis cette nuit. On fait des contrôles dans les deux sens de manière aléatoire. Et on restera ici jusqu’à nouvel ordre ».

Le préfet a également appelé les gestionnaires de lieux accueillant du public ainsi que les entreprises sensibles détenant des produits dangereux à renforcer leurs mesures de sécurité internes.

Jean-Jacques Thomas, maire d’Hirson, soulève un point à méditer : « Quand il y a eu les attentats à Charlie Hebdo, les Français étaient tristes, pleins de compassion. Aujourd’hui, avec les attentats de Paris, les Français ressentent surtout de la colère… ».

Quant aux manifestations prévues ce week-end dans le Nord et l’Aisne, elles sont susceptibles d’être différées pour respecter le deuil national de trois jours en hommage aux victimes.

Source : La Voix du Nord

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