Armes dernière génération et guerre cognitive : où en est-on officiellement ?

Aux Etats-Unis et même plus généralement dans les pays du giron USA-Angleterre, des centaines de personnes se disent victimes de harcèlement électromagnétique.  Officiellement, ces armes électromagnétiques ne sont pas utilisées contre les populations. Pourtant, il est évident qu’elles sont connues depuis des dizaines d’années par les militaires qui font des recherches intensives à ce sujet pour faire évoluer les technologies de ces « armes non létales ».

Considéré comme le 6e champ de bataille par les militaires, le cerveau est une machine qui fonctionne à la fois avec l’électricité et la chimie, les militaires cherchent à le manipuler en s’appuyant sur son fonctionnement et en lui transmettant des informations pour modifier sa perception. L’enjeu est d’agir de manière ciblée sur un individu, en modifiant par exemple un aspect seulement du comportement mais pas l’ensemble de la personne, par exemple un soldat sur le champ de bataille.

Les armes psychotroniques, qui font partie de la vaste panoplie des « armes non létales », ouvrent des perspectives très intéressantes en termes de contrôle des masses et des individus. Elles peuvent utiliser de manière cachée différents moyens, comme la technologie, le paranormal, la suggestion, pour influencer le psychisme et le comportement des groupes ou des individus.

Le cerveau, un ordinateur à hacker

Les militaires cherchent à agir sur le cerveau soit pour l’améliorer (améliorer les capacités des soldats de son camp) soit pour le perturber (neutraliser l’ennemi). Le contrôle ou la manipulation à distance du cerveau et du système nerveux central peut se faire à l’aide de technologies existantes telles que les casques éléctroencéphalographes (EEG) ou IRMf (Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle) pour mesurer l’activité électrique du cerveau, les ondes radiofréquences/ micro-ondes ou les ultrasons pulsés, ciblés avec précision sur des zones spécifiques du cerveau. 

Ces techniques permettent d’étudier l’activité cérébrale et de déterminer les schémas spécifiques associés à différentes pensées et émotions.  

La technique de stimulation  magnétique transcrânienne (SMT1) utilisée à l’université de Washington a permis à un individu de stimuler le cortex moteur d’un autre individu et de contrôler les mouvements de sa main. D’autres techniques de stimulation du cerveau comme la stimulation transcrânienne à courant continu (tDCS) et la stimulation transcrânienne à ultrasons pulsés qui peuvent être placées dans le casque d’un soldat, peuvent permettre de contrôler l’état mental, la vigilance d’un soldat. La tDCS applique un faible courant par des électrodes sur le cuir chevelu, ce qui aurait permis d’augmenter de manière significative la concentration et les capacités cognitives des sujets testés 2.

Entre les mains des militaires, que deviennent ces technologies ? Le cerveau humain est considéré comme un ordinateur vers et à partir duquel des informations peuvent être téléchargées. C’est le champ de bataille ultime.

En parallèle des neurosciences, les interfaces cerveau – ordinateur (Brain Computer Interface) se développent aussi à vitesse grand V, et sont capables de lire l’activité du cerveau, de la traduire en actions, ou de stimuler les neurones pour créer des perceptions ou des mouvements : un des buts principaux des systèmes basés sur la manipulation des neurones est de construire une interface cerveau-ordinateur permettant à un individu de recevoir des informations d’un ordinateur et de transmettre des informations du cerveau directement à un ordinateur.

Cela ouvre la voie à des armes, puis bientôt des humains, commandés à distance par la pensée, avec un ordinateur en interface. Un objectif est de parvenir à ce qu’ils appellent la « télépathie synthétique » pour communiquer de cerveau à cerveau sans interface. L’armée US finance des recherches à la faculté de médecine d’Albany pour créer un « casque de pensée », capable de détecter et transmettre les paroles non exprimées des soldats pour qu’ils communiquent sans parole à plusieurs3. Le dispositif serait prêt pour le champ de bataille.

En 2019 il était annoncé dans les médias qu’une équipe de l’université de Californie à San Francisco avait conçu un dispositif de lecture de l’esprit qui, en plus de transformer les pensées en texte, pouvait détecter ce qu’une personne entend. Cela, grâce à des électrodes pour surveiller le cortex auditif et en décodant les données avec des algorithmes. A l’université Carnegie Mellon, des méthodes pour lire des pensées complexes à partir de scanners cérébraux et même prédire la phrase suivante dans le processus de pensée ont été établies.

Coté GAFAM aussi, ces technologies suscitent de l’intérêt : Facebook travaille sur un projet de lecture de l’esprit pour permettre aux utilisateurs d’envoyer des messages en utilisant uniquement leurs pensées. Microsoft a déposé des brevets qui utilisent l’activité cérébrale pour modifier l’état de l’ordinateur ou de ses applications. Par exemple, le système baissera automatiquement le volume de la musique lorsque l’activité mentale de la personne montre qu’elle n’est pas à l’aise avec le volume. Idem dans le domaine des jeux vidéos, pour interagir par la pensée avec la réalité virtuelle.

Depuis les années 40 au moins, des recherches sont menées sur l’impact des ondes électromagnétiques sur le cerveau et le comportement humains. Dans les années 80, José Delgado de Yale, qui avait déjà développé des électrodes permettant de contrôler des singes à distance dans les années 50, travaillait sur les ondes électromagnétiques et la psychotronique, et a mené des expériences sur des humains. En 1968 dans l’article « Intracerebral Radio Stimulation and recording in Completely Free Patients » (Stimulation radio intracérébrale et enregistrement chez des patients complètement libres), Delgado a observé que : « La stimulation radio sur différents points de l’amygdale points de l’amygdale et de l’hippocampe chez les quatre patients a produit une variété d’effets, y compris des sensations agréables, de l’exaltation, une profonde concentration réfléchie, des sentiments étranges, une super relaxation, des visions colorées (hallucinations) et d’autres réponses« .

En 1971, il annonçait être tout proche de créer un système qui agit à distance et sans électrodes sur le cerveau4.

Au centre médical de l’université Duke, en Caroline du Nord, des chercheurs ont implanté chirurgicalement des électrodes dans le cerveau de singes et les ont entraînés à faire bouger des bras robotisés au MIT, à des centaines de kilomètres de là, simplement par la pensée. Des électroencéphalographes ultra puissants sont mis au point par le laboratoire de recherche de l’armée américaine (Combat Capabilities Development Command’s Army Research Laboratory) pour mesurer l’activité du cerveau en utilisant le big data, une masse de données. Ca permettrait d’identifier les schémas d’activité cérébrale communs à toutes les tâches et à toutes les personnes.

Les agences militaires, comme la NSA ou la DARPA, ont financé des projets sur le potentiel des ondes électromagnétiques sur l’homme, comme le projet PANDORA mené de 1965 à 1975 par l’équipe de José Delgado, pour étudier les effets sanitaires et psychologiques des micro-ondes de faible intensité. Des armes ont été développées depuis, utilisant des ondes extrêmement basse fréquence (ELF), l’acoustique, les harmoniques, les ultrasons (par exemple les ultrasons focalisés transcrâniens qui sont entrés dans la recherche médicale), les microondes pulsées, les fréquences radio. Des satellites peuvent être utilisés, ou des systèmes comme HAARP ou GWEN (Ground Wave Emergency Network)5 qui sont déployés par les Etats-Unis.

En 1975 déjà, un rapport de la DIA intitulé « Biological effects of electromagnetic radiations (radiowaves and microwaves) – Eurasian communist countries » recensait une série d’armes et de recherches menées par les soviétiques, et les effets causés sur l’homme.

Aujourd’hui, on peut se demander si les gens qui disent avoir vu des extra-terrestres, par exemple, ont bien vu des extra-terrestres ou ont fait l’objet d’attaque psychotronique.

Il y a 3 phases aux attaques électromagnétiques selon la doctrine militaire US :

  • Surveillance / harcèlement en utilisant des logiciels de surveillance comme Echelon, des micropuces, des implants, des individus. Le but est d’isoler la personne.
  • Les attaques par les armes à énergie dirigée, qui vont perturber la victime psychiquement et physiquement. La victime peut entendre des voix, avoir d’horribles maux de tête, être déprimée…
  • Usage d’armes plus agressives, comme l’Ultra High Frequency EM

Depuis des dizaines d’années, il est possible de donner l’impression à une cible qu’elle entend des voix dans sa tête. La DARPA, la NSA développent aussi des interfaces homme –machine depuis les années 30 : près d’un siècle. Aujourd’hui les premières applications civiles sont médicales, mais elles vont se généraliser par exemple pour la conduite automobile.

Le spectre électromagnétique de la lumière s’étend sur des fréquences qui commencent à quelques Hertz (1Hz=1 oscillation du champ électromagnétique de la lumière par seconde), les fréquences auxquelles les infrastructures électriques modernes fonctionnent, et se poursuit par les radiofréquences, les micro-ondes et les ondes millimétriques, auxquelles fonctionnent la plupart des systèmes de communication modernes, puis par l’infrarouge, le visible et l’ultraviolet (UV), souvent désignés comme la partie optique du spectre. Enfin, les fréquences qui oscillent le plus rapidement sont les rayons X et les rayons gamma.

Étant donné que la plupart des systèmes électriques et de communication modernes (téléphones portables, ordinateurs, radios, etc.) fonctionnent dans les gammes de fréquences optiques de quelques Hz, les systèmes à énergie dirigée intéressent beaucoup les militaires qui exploitent le spectre électromagnétique. Officiellement ces armes ne servent que dans un cadre militaire, mais les applications civiles vont se multiplier.

Des technologies par satellite sont développées, pour altérer l’humeur et stimuler le cerveau avec des ondes qui vont le rendre triste, en colère, l’endormir, pour lire dans l’esprit d’une cible ou lui faire entendre des voix.

A la fin des années 90, il était déjà question de techniques subliminales comme placer une 25e image dans les films, que l’œil ne perçoit pas mais qui est perçue par le subconscient. Ou de voix subliminales par fréquences infra basses insérées dans des bandes sonores comme de la musique, et qui ne sont détectées que par le subconscient.

Le scientifique russe spécialiste de la psychotronique Igor Smirnov proposait d’utiliser ce genre de messages subliminaux via la télévision pour lutter contre l’addiction aux drogues, par exemple. Et puis en 1994 a été lancé le système HAARP, qui permet d’envoyer des ondes électromagnétiques dans la ionosphère (en la réchauffant au passage) et ainsi de viser une région précise de la planète. Les systèmes satellite sont aujourd’hui encore plus précis et performants.

Puis sont arrivés les téléphones portables, qui fonctionnent avec des micro-ondes pulsées que le cerveau perçoit et qui influent sur les ondes cérébrales.

Dans l’article « Future sub-lethal, incapaciting & paralysibg technologies. Their coming role in the mass production of torture, cruel, inhumane & degrading treatment » de 2002, le Dr Steve Wright, directeur de la fondation Omega qui suit et lutte contre le développement des armes, qu’elles soient ou non « létales », expliquait que l’arsenal des armes « non létales » ne cesse de s’étendre, et équipe les forces de police depuis longtemps, avec de nombreuses recherches pour perfectionner les armes de contrôle des foules comme les tasers dont l’usage se généralise6, les armes acoustiques ou les systèmes à énergie dirigée avec des lasers infrarouges capables de faire monter la température corporelle des individus instantanément, comme un four micro ondes (ces derniers étaient en finalisation en 2002 et leur commercialisation était prévue pour 2009). Il y a aussi le système « Voice to skull » qui permet de faire entendre des voix dans leur tête à des cibles.

Le ciblage génétique de groupes ethniques ou génétiques particuliers entrait dans le domaine du possible. Steve Wright écrivait que « Les différences entre les protéines des groupes sanguins sont désormais considérées comme suffisamment stables et importantes pour qu’elles puissent être ciblées par l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés ou de toxines qui sélectionnent un marqueur génétique particulier ».

La doctrine du Pentagone avait aussi évolué pour mener des attaques sur les armées comme sur les populations civiles, mais de manière graduée : les attaques létales n’étant censées concerner que les combattants.

On parle aussi de « neuroarmes biochimiques » (Biochemical Neuroweapons), les plus connues étant destinées à neutraliser des troupes ennemies7, d’après les communications publiques. L’ocytocine, une hormone qui est naturellement produite par le cerveau et qui stimule l’amour ou la confiance, serait aussi utilisée par les militaires. L’armée US a envisagé une bombe « gay » censée déstabiliser les rangs de l’ennemi. Une bombe « zombie » à la scopolamine pourrait mettre en état de suggestibilité une troupe entière.

Pour contrer ces « neuroarmes », il est question de « neuroboucliers » pour préserver le « capital cérébral » des nations (c’est-à-dire les ressources cérébrales cognitives, émotionnelles et sociales de l’individu). Si on comprend leur raisonnement, ce « bouclier » devrait pouvoir « protéger » les soldats des troubles cérébraux, de « stimuler l’esprit ». Ou de nous rendre imperméables, ou moins sensibles, au neuroattaques de l’ennemi ou même contre les informations qui ne conviennent pas : parmi les recommandations du Rice Institute à ce sujet, il y a « Soutenir les innovations et les projets destinés à améliorer la « santé cérébrale pro-démocratique » et à protéger la santé cérébrale des militaires et des citoyens ».

Des parasites capables de contrôler l’esprit et de manipuler le comportement de leurs hôtes en fonction de leurs besoins en activant ou en désactivant des gènes ont été découverts. Là encore, cela ouvre des perspectives.

Des technologies qui ciblent aussi les individus

Michael Persinger, chercheur en neurosciences mort en 2018, avait développé depuis les années 80 un appareil capable de donner des expériences mystiques à un sujet, comme une expérience de mort imminente ou voir et entendre dieu, en utilisant des stimulations électromagnétiques. Les sujets à qui il mettait son « God Helmet » pouvaient aussi croire qu’ils avaient vu des extraterrestres ou des soucoupes volantes, tant les hallucinations étaient puissantes. Selon Persinger, « La stimulation du lobe temporal peut évoquer le sentiment d’une présence, une désorientation et des irrégularités de perception. Elle peut activer des images stockées dans la mémoire du sujet, y compris des cauchemars et des monstres qui sont normalement supprimés ».

Dans les années précédant sa mort, Persinger a démontré que des individus ayant la même configuration spécifique de champs magnétiques sont connectés. Le changement fort du champ magnétique de l’un a un impact, faible mais mesurable, sur le champ magnétique de l’autre même à 300 km et même 6000 km de distance. 5 paires de volontaires ont été équipés d’une sorte d’anneau magnétique autour de la tête.

Dans l’article « Mind contol using psychotronics » paru en 2012 dans l’International Journal Of Engineering And Computer Science8, les auteurs expliquent que l’entreprise Silent Sounds, Inc avait annoncé qu’il était possible à l’époque « à l’aide de superordinateurs, d’analyser les schémas EEG émotionnels humains et de les reproduire, puis de stocker ces « grappes de signatures émotionnelles » sur un autre ordinateur et, à volonté, « d’induire et de modifier silencieusement l’état émotionnel d’un être humain ». Mais les schémas de ces dispositifs ont été classés par le gouvernement US, qui les a certainement réservés à un usage militaire. A cette époque, l’armée US cherchait par exemple à développer un système pour envoyer des mails ou des messages vocaux uniquement par la pensée.

En gros, avec un encéphalogramme, il est possible d’étudier les caractéristiques des ondes cérébrales quand un sujet ressent une émotion spécifique, pour ensuite identifier les ondes cérébrales correspondantes et les reproduire. Cela, en utilisant les ondes porteuses de la radio ou de la télévision, ou encore du wifi, ou par une arme à énergie dirigée par exemple.

Ce système, rappellent les auteurs, pourrait avoir des effets positifs s’ils étaient utilisés dans un cadre strict pour le soin d’un individu.

Les auteurs présentent des usages possibles : « le système subliminal Silent Sounds pourrait utiliser des commandes vocales, par exemple en complément de systèmes de sécurité. Sous la diffusion musicale que vous entendez dans les magasins et les centres commerciaux peut se trouver un message caché qui exhorte à lutter contre le vol à l’étalage. Et si les commandes vocales seules sont puissantes, lorsque le système de présentation subliminale comporte des signatures émotionnelles clonées, le résultat est écrasant ».

Cela a donc été testé il y a plus de 10 ans, officiellement : c’est une technologie qui remonte au moins aux années 80.

En 2012, explique cet article, il y avait (et cela depuis probablement plusieurs dizaines d’années) différents types de machines électroniques à ondes cérébrales qui utilisent la lumière et/ou le son pour modifier l’activité des ondes cérébrales. L’activité des ondes cérébrales va de l’éveil complet au sommeil profond sans rêve.

« En utilisant la lumière et le son pour induire ces états cérébraux, nous sommes en mesure d’obtenir un meilleur contrôle et une plus grande efficacité de l’utilisation du cerveau. En outre, l’utilisation d’une machine à ondes cérébrales permet d’améliorer la relaxation, la mémoire, la créativité, la gestion du stress, les troubles du sommeil et même la perception extrasensorielle » précise l’article.

Cette activité est classée en cinq groupes principaux : Delta, Thêta, Alpha, Bêta et Gamma, qui étrangement correspondent à différents programmes de conditionnement MK-Ultra évoqués par les survivants.

  • Delta – 0,1 – 3 Hz – sommeil profond, rêves lucides, fonctions immunitaires accrues, hypnose
  • Theta – 3 – 8 Hz – Relaxation profonde, méditation, amélioration de la mémoire, concentration, créativité, rêve lucide, état hypnagogique
  • Alpha – 8 – 12 Hz – Relaxation légère, « super apprentissage », pensée positive
  • Low Beta – 12 – 15 Hz – concentration détendue, amélioration des capacités d’attention.
  • Bêta moyen – 15 – 18 Hz – augmentation des capacités mentales, de la concentration, de la vigilance, du QI
  • High Beta – Plus de 18 Hz – pleinement éveillé, état de vigilance normal, stress et anxiété
  • Gamma – 40 Hz – Associé au traitement des tâches riches en informations et au traitement des informations de haut niveau.

En 2013, les Etats-Unis ont lancé la Brain Initiative destinée à cartographier le cerveau, c’est-à-dire à comprendre comment il fonctionne, et donc comment agir sur la pensée, la mémoire, les comportements. Ce programme recouvre de nombreux projets, notamment financés par la DARPA, et implique de nombreuses universités et entreprises du pays. Comme le programme NESD (Neural Engineering System Design) destiné à développer « une interface neuronale implantable capable de fournir une résolution de signal et une largeur de bande de transfert de données sans précédent entre le cerveau et le monde numérique ». Le rêve. La Chine, l’Europe avec le Human Brain Project lancé aussi en 2013, la Russie mènent des projets similaires.

Ou le programme Neuro-FAST (Neuro Function, Activity, Structure and Technology ) qui doit permettre « une visualisation et un décodage sans précédent de l’activité cérébrale afin de mieux caractériser et d’atténuer les menaces qui pèsent sur le cerveau humain, ainsi que de faciliter le développement de systèmes « cerveau dans la boucle » afin d’accélérer et d’améliorer les comportements fonctionnels. Le programme a mis au point CLARITY, une méthode révolutionnaire de préservation des tissus, et s’appuie sur des découvertes récentes en matière de génétique, d’enregistrements optiques et d’interfaces cerveau-ordinateur. »

Il y a aussi le programme RE-NET (Reliable Neural-Interface Technology) qui vise à développer des technologies pour « extraire des informations du système nerveux, et ce à l’échelle et à la vitesse nécessaires pour contrôler des machines complexes, telles que des prothèses très performantes ». D’autres programmes sont axés sur le fonctionnement et l’appui à la mémoire, comme Restoring Active Memory – Replay (RAM Replay) ou l’apprentissage, comme le programme Targeted Neuroplasticity Training (TNT)… Tout cela permettra de renforcer considérablement l’impact de la propagande.

Des expériences menées vers 2015 ont permis de fusionner les cerveaux de deux singes pour qu’ils pensent ensemble au même problème et le résolvent par la pensée. Un rêve encore une fois, de hacker le savoir, ou de créer le super pantin politique capable de répondre à tout, en toute circonstance.

En 2005, une équipe de scientifiques a annoncé qu’elle avait réussi à lire les pensées d’un être humain grâce à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), qui mesure le flux sanguin déclenché par l’activité cérébrale : « Un sujet de recherche, immobile dans un scanner corporel, observait un petit écran qui projetait des stimuli visuels simples – une séquence aléatoire de lignes orientées dans différentes directions, certaines verticales, d’autres horizontales et d’autres diagonales. L’orientation de chaque ligne provoquait une série de fonctions cérébrales légèrement différentes. En fin de compte, en observant cette activité, les chercheurs ont pu déterminer le type de ligne que le sujet regardait. 6 ans plus tard, on a fait regarder des bandes-annonces de films à des sujets par IRMf ».

Ensuite, les chercheurs ont utilisé les données tirées des réponses cérébrales fluctuantes pour élaborer des algorithmes de décodage propres à chaque sujet. Puis, ils ont « enregistré l’activité neuronale des sujets pendant qu’ils regardaient diverses scènes de nouveaux films – par exemple, une séquence dans laquelle Steve Martin traverse une pièce. Grâce à l’algorithme de chaque sujet, les chercheurs ont ensuite pu reconstituer cette même scène en se basant uniquement sur l’activité cérébrale. Les résultats inquiétants ne sont pas des photos réalistes, mais impressionnistes : un Steve Martin flou flotte sur un arrière-plan surréaliste et changeant. »

En 2013, l’équipe de Susumu Tonegawa du MIT est parvenue à implanter une fausse mémoire dans une souris, puis a réussi à effacer un souvenir spécifique, puis à restaurer de la mémoire perdue à cause de la neurodégénérescence en 2016. 

Tous ces programmes nous sont vendus au prétexte des progrès de la science, qui ne serviront qu’à populariser des technologies militaires. Un spécialiste du contrôle mental pour la CIA, le Dr Robert Duncan disait qu’il avait travaillé sur des systèmes qui permettaient au gouvernement de « s’introduire dans la tête des gens » et qu’ils avaient été testés sur des citoyens américains. Ces technologies qui peuvent être si utiles pour la santé sont aussi celles qui peuvent manipuler l’esprit. Par exemple, les dispositifs conçus pour aider un esprit qui se détériore pourraient également être utilisés pour implanter de nouveaux souvenirs ou pour éteindre ceux qui existent, chez les alliés comme chez les ennemis.

Aujourd’hui, une boite comme Walter Reed Army Institute of Research (WRAIR) propose de développer « des solutions pour améliorer la vigilance, la prise de décision et les performances des soldats dans un contexte de dégradation de la quantité et de la qualité du sommeil dans l’ensemble du spectre des opérations de l’armée ». Ils développent aussi un appareil (dont les militaires disposent depuis longtemps) qui scanne toutes les molécules et le génome pour repérer les maladies à venir et les contrer.

Sommes-nous en train d’arriver au stade du rêve de John Rawlings Rees, pilier de l’institut Tavistock, de la constitution d’une « 5e colonne » sous contrôle mental. En 1940 déjà, celui-ci déclarait 9: « En particulier depuis la dernière guerre mondiale, nous avons fait beaucoup pour infiltrer les différentes organisations sociales à travers le pays, et dans leur travail et leur point de vue, on peut clairement voir comment les principes que cette société et d’autres ont défendus dans le passé ont été acceptés comme faisant partie du plan de travail ordinaire de ces différents organismes. C’est ainsi qu’il devrait en être, et si nous pouvons nous en réjouir, nous devons être sainement mécontents et réaliser qu’il y a encore du travail à faire dans ce sens. De même, nous nous sommes attaqués utilement à un certain nombre de professions. Les deux plus faciles sont naturellement l’enseignement et l’Eglise ; les deux plus difficiles sont le droit et la médecine…



Si nous voulons infiltrer les activités professionnelles et sociales d’autres personnes, je pense que nous devons imiter les Totalitaires et organiser une sorte de cinquième colonne ! »

Des armes à énergie dirigée aux nanotechnologies

En 2003, WaveBand Corporation10 a développé MEDUSA (Mob Excess Deterrent Using Silent Audio), une arme non létale à énergie dirigée conçue « pour la neutralisation temporaire du personnel ». L’arme est basée sur l’effet auditif des micro-ondes, qui se traduit par une forte sensation sonore dans la tête humaine lorsqu’elle est soumise à certains types de rayonnements micro-ondes pulsés/modulés. Les développeurs ont affirmé qu’en combinant les paramètres et la puissance des impulsions, il est possible d’élever la sensation auditive à un niveau d' »inconfort », dissuadant le personnel de pénétrer dans un périmètre protégé ou, si nécessaire, incapacitant temporairement certaines personnes.

Les armes à énergie dirigée, qui émettent un rayon électromagnétique par la lumière ou par des radiofréquences à la vitesse de la lumière, sont en train d’entrer dans l’arsenal des pays guerriers. Elles offrent des perspectives intéressantes selon les pontes de l’armée US, comme leur rapidité et leur distance d’action, leur faible coût par rapport aux missiles traditionnels ou même bientôt aux missiles hypersoniques, la réduction des risques pour l’armée… Selon le département de la défense US, « La technologie de l’énergie dirigée (DE) peut produire des effets non létaux efficaces sur de longues distances de manière quasi instantanée, ce qui permet de faire face aux menaces à des distances de sécurité moindres ».

Les Neutral Particle Beam (Faisceaux de particules neutres) par exemple, utilisent un accélérateur de particules pour accélérer les neutrons à des vitesses proches de celle de la lumière en les dirigeant vers une cible. « Les neutrons accélérés utilisent leur énergie cinétique pour faire sortir les protons des noyaux des particules de la cible, ce qui provoque une fission nucléaire et génère des niveaux de chaleur nuisibles dans la cible. Comme les neutrons ont tous une charge électrique nulle, ils peuvent se propager le long d’une trajectoire rectiligne, sans être affectés par le champ magnétique terrestre ni par les effets environnementaux qui perturberaient une particule chargée », explique un document de l’armée australienne de 2020 11.

Un programme NLW (Non Letal Weapons) mené par le département de la défense porte notamment sur les armes à énergie dirigée et a pour objectif « de cibler les individus, les équipements et les installations avec des capacités non létales sûres, efficaces et moins coûteuses ». En effet, les militaires se félicitaient du succès de leurs tests, qui ont permis :

  1. « D’arrêter des véhicules, des navires et d’autres systèmes à l’aide de l’énergie des radiofréquences/hyperfréquences (RF/HPM),
  2. D’empêcher, de réprimer et de déplacer des individus à l’aide d’énergie électromagnétique à ondes millimétriques (mmW), communément appelée « technologie de déni actif » (Active Denial Technology, qui sont des armes à énergie dirigée qui émet des ondes électromagnétiques à forte puissance),
  3. D’appeler et avertir les individus à des distances plus sûres grâce à des lasers de faible puissance et des dispositifs audio à longue portée »

L’enjeu serait désormais de rendre ces armes plus précises et d’en augmenter la puissance (ce qui implique des Mégawatts d’énergie) pour aller plus loin -jusque dans l’espace- et plus fort, nous disent les documents publics de l’armée comme « Directed Energy Futures 2060 » de l’armée de l’air US12.

Les anglais ont lancé il y a quelques semaines le premier laser sol-air, capable de toucher des objets en vol : le Dragonfire. Une arme très économique, comme le souligne le site du gouvernement : « Le coût d’un tir de 10 secondes équivaut à celui d’un chauffage ordinaire pendant une heure. Il pourrait donc constituer une solution de remplacement à long terme et à faible coût pour certaines tâches actuellement effectuées par les missiles. Le coût d’exploitation du laser est généralement inférieur à 10 livres sterling par tir ».

Ces armes sont testées depuis des années à titre « expérimental », mais aujourd’hui l’heure est manifestement à montrer ses muscles face aux Russes, et ces armes entrent dans le champ de connaissance du grand public. On assiste à une véritable course aux armes à énergie dirigée dans l’armée de terre, de l’air, dans la marine des pays anglo saxons, Etats-Unis en tête.

L’armée de l’air et la marine ont fait appel à Raytheon pour concevoir, construire et tester des systèmes qui grillent les composants électroniques à l’aide de décharges d’énergie. C’est le programme DEFEND (Directed Energy Front-Line Electromagnetic Neutralization and Defeat) qui implique le déploiement de systèmes d’antennes hyperfréquences à haute puissance qui sont déjà en cours d’installation à Tucson. Et beaucoup d’entreprises dans l’armement sont en train de travailler dans ce domaine.

Enfin, des armes microscopiques sont aussi développées pour contrôler le cerveau comme les nanolipoprotéines (NLP) qui imitent les molécules naturelles et peuvent transporter des substances biologiques (par exemple, des acides nucléiques, des protéines…)13. Ces molécules quasi indétectables seraient capables de cibler des fonctions ou structures neuronales. Cette même technologie dont la preuve de concept remonte à 2019 permettrait aussi de dissimuler des molécules organiques.

Les Etats-Unis et l’OTAN ne sont pas les seuls à développer ces armes. La Chine est en première ligne avec la Russie ne sont pas en reste dans cette course aux armements qui n’a pas beaucoup de limites légales ou éthiques. Elles deviennent une réalité sur les champs de bataille, et il est évident que l’OTAN, qui n’a pas à respecter les lois nationales ou européennes, ne va pas se priver de les utiliser pour maintenir le calme dans la population civile.

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C’est l’Union Soviétique qui, en 1975 et en 1979, a tenté de faire interdire les armes de destruction massive et les nouvelles technologies d’armes. Mais les US n’ont rien voulu entendre : le sujet est un tabou. Quand on sait que le projet MK-Ultra a été officiellement clos en 1973 et qu’il porte précisément sur ces technologies, on comprend la crispation des yankees. « Le secret qui entoure le développement de la technologie électromagnétique de modification de l’esprit reflète l’énorme pouvoir qui lui est inhérent. En clair, quiconque contrôle cette technologie peut contrôler l’esprit des hommes – de tous les hommes », soulignait l’étude indienne publiée en 2012. La régulation de ces armes peine à suivre les évolutions technologiques, et personne ne veut renoncer à les développer et à les utiliser.

Aujourd’hui, il y a des associations un peu partout, mais surtout aux Etats-Unis, qui cherchent à défendre les personnes « ciblées » par des attaques électromagnétiques. On ne parle pas de gens électrosensibles, mais bien de gens qui se disent harcelés, voire victimes de « tortures » par le gouvernement au moyen de ces armes « non létales ». Comme People Against Covert Torture & Surveillance, International (PACTS) qui cherche à faire reconnaître le crime de « cyber torture ».

Dans un courrier adressé en 2020 à Niels Melzer, rapporteur spécial sur la torture à l’ONU, le président de PACTS disait : « Nous pensons qu’il est important que notre société prenne conscience qu’il existe des groupes organisés de personnes qui ciblent intentionnellement d’autres personnes pour les torturer ou les maltraiter pour diverses raisons. maltraitance pour diverses raisons et souvent sans aucune raison apparente.

La torture se manifeste le plus souvent par une attaque à l’arme à énergie dirigée ou à l’arme à micro-ondes comme ce qui est arrivé récemment aux diplomates américains en poste à Cuba et en Chine. Les médecins et les scientifiques sont largement convaincus qu’ils ont souffert et souffrent encore des effets des armes à micro-ondes. Toutefois, ce même scénario se produit pour des millions de personnes dans le monde, avec des effets souvent très graves sur la santé, comme des crises cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, des cancers, des maux de tête, une vision floue, un manque de sommeil, des pertes d’équilibre, des troubles de l’élocution, des pertes de mémoire, des difficultés respiratoires, des crampes musculaires, et bien plus encore », et cela 24 h sur 24, où que les gens aillent.

Il ajoutait « Nous pensons que la source de ces attaques provient des agences du gouvernement fédéral et des grandes entreprises, comme nous l’a expliqué il y a quelques années un dénonciateur d’entreprise qui a fait défection d’une société qui, selon lui, a ciblé des sans-abri et des citoyens innocents dans la région de Seattle, dans l’État de Washington ».

Certaines de ces victimes soupçonnent que des armes à énergie dirigée sont utilisées pour les cibler individuellement. Elles pensent avoir d’abord été surveillées par des individus qui les suivaient, puis par des drones ou d’autres moyens (peut-être pour récupérer les données sur le comportement de leur cerveau) avant d’être attaquées. Certains rapportent que les meubles vibrent au moment des attaques, que les appareils électriques sont aussi manipulés : le son de la télé monte d’un coup, le micro-ondes et le frigo ont des court-circuits, toutes les lumières s’allument… Souvent, ils entendent des voix dans leur tête.

Il y a aussi des témoignages qui décrivent des implants dans le corps qui émettent des ondes radio plusieurs fois par jour, des puces électroniques. Des femmes parlent de « viol électronique » c’est-à-dire être brulée au niveau des organes sexuels. Ces gens ont l’impression des cobayes d’expériences militaires.

L’une de ces « personnes ciblées », un avocat de 31 ans appelé Myron May, a tué trois étudiants de l’université de Floride en 2014 puis a demandé aux policiers de le tuer avant qu’ils ne leur tire dessus. Peu avant, il avait dit dans des vidéos qu’il n’en pouvait plus, qu’il entendait des voix et qu’il était harcelé. Les médias ont dit qu’il était paranoïaque. En 2013, c’est un jeune dénommé Aaron Alexis qui a tué 12 personnes au Washington Navy Yard, dans le sud-est de Washington, et a laissé derrière lui des documents dans lesquels il affirmait que la marine avait attaqué son cerveau à l’aide d’ondes électromagnétiques à extrêmement basse fréquence et que c’était la raison de son geste car il voulait être tué. Et il y en a eu d’autres.

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1Qui consiste à envoyer des champs magnétiques puissants de plusieurs milliers de volts via un dispositif placé au-dessus de la tête, pour activer des zones spécifiques.

2Armin Krishnan « From Psyops to Neurowar: What Are the Dangers? » Paper to be presented at the ISAC-ISSS Conference in Austin, 14-16 November2014.

3Discover Magzine raconte l’expérience : « La volontaire n’est manifestement pas un sujet de recherche ordinaire. Elle est drapée dans une blouse d’hôpital et installée dans un lit motorisé, la tête enveloppée dans un moule en plâtre composé de bandages fixés sous le menton. Des fils électriques sortent d’une ouverture au sommet de son crâne et serpentent jusqu’à son épaule gauche dans des enchevêtrements noirs et filandreux. Ces fils sont reliés à 64 électrodes qu’un neurochirurgien a placées directement sur la surface de son cortex nu après avoir enlevé chirurgicalement le sommet de son crâne. « Cette femme est épileptique et fait probablement des crises plusieurs fois par semaine », explique M. Schalk, avec un léger accent germanique.

L’objectif principal de cette technique, connue sous le nom d’électrocorticographie ou ECOG, est d’identifier la zone exacte du cerveau responsable de ses crises, afin que les chirurgiens puissent tenter d’enlever les zones endommagées sans affecter les zones saines. Mais il y a un énorme avantage supplémentaire : les patients atteints de crises d’épilepsie qui se portent volontaires pour les expériences de Schalk avant l’opération lui ont permis, ainsi qu’à son collaborateur, le neurochirurgien Eric C. Leuthardt de l’école de médecine de l’université de Washington à Saint-Louis, de recueillir ce qu’ils affirment être parmi les images les plus détaillées jamais enregistrées de ce qui se passe dans le cerveau lorsque nous imaginons prononcer des mots à haute voix. ».

4Mind Factory, 2005, Faculty of Philosophy, Charles University  Prague. 

5 Ce système déployé depuis les années 80 par les Etats-Unis sert officiellement à maintenir le système de communications en cas d’attaque nucléaire. Des transmetteurs sont placés tous les 200 miles à travers le pays et permettent d’adapter des fréquences spécifiques à l’intensité du champ géomagnétique dans chaque région, et ainsi de modifier le champ magnétique.

Les ondes très basse fréquence utilisées dans ce système peuvent passer par les ondes de sol (les champs magnétiques qui suivent la topographie). Potentiellement, ce dispositif peut permettre d’impacter une population sur une zone géographique assez précise. Selon le Dr. Robert Becker qui a travaillé sur ces sujets pour la CIA, « GWEN est un système superbe, en combinaison avec la résonance cyclotronique, pour produire des altérations comportementales dans la population civile. L’intensité moyenne du champ géomagnétique stable varie d’un endroit à l’autre des États-Unis.Par conséquent, si l’on souhaite faire résonner un ion spécifique chez des êtres vivants dans un endroit spécifique, il faut une fréquence spécifique pour cet endroit. »

6Des Tasers qui donnent des chocs électriques par laser sont disponibles depuis plus de 15 ans.

7Par exemple lors de l’attaque des Techétchènes en 2002 dans un théâtre de Moscou, le FSB a apparemment utilisé « un mélange de carfentanil et de remifentanil, deux opioïdes anesthésiques réputés respectivement pour leur puissance et leur action courte : quelques microgrammes du premier endorment un éléphant quand le second agit en quelques secondes. Beaucoup pensent que ce mélange est le cœur du mystérieux Kolokol-1, une arme développée en Union soviétique dans les années 70 » selon Vice. Résultat : plus de 120 morts.

8International Journal Of Engineering And Computer Science, ISSN:2319-7242. Volume1 Issue 1 Oct 2012 Page No. 42-47. Mind Control Using Psycotronics Titu kumar , Rohit kumar jha, Sitanshu Mohan Ray

9Allocution prononcée à la réunion annuelle du Conseil national de l’hygiène mentale, le 18 juin 1940.

10Rachetée en 2005 par Sierra Nevada Corporation.

11« Directed EnergyWeapons. Playing with Quantum Fire », Michael Spencer, Air Power Development Centre .

12« Directed Energy Futures 2060 », 2021, Office of the U.S. Air Force’s Chief Scientist for Directed Energy, Air Force Research Laboratory.

13« Redefining Neuroweapons. Emerging Capabilities in Neuroscience and Neurotechnology », 2020, par Joseph DeFranco, Diane DiEuliis, ames Giordano.

Source : Dondevamos

Les Voyageurs du Temps. Avec Frédéric Vidal & Frédéric Morin

Source : CrowdBunker

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