Angers. À 20 ans, il est incarcéré pour une centaine de vols commis dans toute la France

Un détenu de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis a été entendu par la police d’Angers, jeudi 18 avril 2019.
Un détenu de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis a été entendu par la police d’Angers, jeudi 18 avril 2019. | REUTERS
Jeudi 18 avril, un détenu de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, originaire de Paris, a été entendu à Angers en garde à vue. Il reconnaît être l’auteur de vols qui ont été commis un peu partout en France.

Au moins trente voitures volées, des usages frauduleux de cartes bancaires et des barrières de péage d’autoroutes arrachées. À ce jour, déjà une centaine de faits lui sont reprochés.

En janvier 2019, un homme de 20 ans, originaire de Paris, avait été surpris en train de voler dans un vestiaire de centre commercial. Pour cette histoire, il a été incarcéré dans la plus grande maison d’arrêt de France, Fleury-Mérogis.

ADN, empreintes et vidéo de surveillance

Deux ans plus tôt, à deux mois d’intervalle, le personnel de l’Association pour la sauvegarde de l’enfance et de l’adolescent à l’adulte de Maine-et-Loire, à Angers, se faisait dérober deux voitures.

Depuis, la Sûreté départementale du Maine-et-Loire a mené un gros travail de rapprochement d’affaires. L’ADN, des empreintes et des vidéos de surveillance ont permis de démontrer que l’homme avait finalement sévi dans toute la France. À Paris, en région parisienne. Mais aussi à Chartes, Dreux, Châteauroux, Caen, Brive-la-Gaillarde, Rouen, Limoges, Blois, Troyes, Sens, Nantes, Rennes, Montluçon, Metz, Tulle, Argentan, Angoulême, Vierzon, Châtillon-sur-Loire, Tinqueux… La plupart des victimes travaillaient dans des hôpitaux.

Le même mode opératoire

Le détenu procédait souvent avec le même mode opératoire. Il forçait les casiers du personnel, dérobait leur clef de voiture et repartait à leur volant.

Jeudi 18 avril, il a quitté la prison pour être présenté en garde à vue, à Angers. Il y a reconnu ces nouveaux faits. Dès le lendemain, l’homme a été raccompagné à la maison d’arrêt pour cette nouvelle affaire. Un juge d’instruction a été saisi. Il est chargé de retrouver les autres victimes potentielles et de quantifier le préjudice des faits.

Source : Ouest-France

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