Affaire Maëlys : de nouvelles pistes de recherches pour retrouver la fillette ?

Affaire Maëlys : de nouvelles pistes de recherches pour retrouver la fillette ?
Les recherches pour retrouver la fillette sont restées vaines pour l’heure.
PHILIPPE DESMAZES AFP

Les enquêteurs pourraient s’orienter vers le secteur où ont été découverts les ossements du caporal Arthur Noyer, retrouvés le 12 janvier.

Cinq mois après sa disparition à Pont-de-Beauvoisin (Isère) le 27 août dernier, le corps de la petite Maëlys demeure introuvable malgré les nombreuses recherches dans la région.

Mais les gendarmes de la section de recherches de Grenoble pourraient explorer une nouvelle piste, après la découverte des ossements du caporal Arthur Noyer sur les hauteurs des communes du Cruet et de Montmélian (Savoie).

Selon les informations du Dauphiné Libéré, cet endroit était fréquenté par Nordahl Lelandais, mis en examen pour la disparition de Maëlys, 9 ans, et l’assassinat d’Arthur Noyer, 23 ans. L’ex-militaire de Domessin emmenait ses chiens jouer sur les petites falaises du secteur et y pratiquait l’escalade. Il immortalisait même ses exploits sportifs en postant des photos sur son compte Facebook, fermé depuis.

Un hélicoptère de gendarmerie sur le secteur

L’endroit où ont été découverts les os de Noyer se situe à environ une heure de route du lieu de la disparition de Maëlys. Il n’est pas impossible que Nordahl Lelandais, dont le téléphone a été en mode avion pendant plusieurs heures la nuit de la disparition de Maëlys, ait fait l’aller-retour depuis la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin avant de retourner chez ses parents, à Domessin.

Toujours d’après Le Dauphiné Libéré, de discrètes recherches auraient été menées sur les hauteurs des communes du Cruet et de Montmélian. Un hélicoptère de gendarmerie a survolé la zone le jeudi 25 janvier dans l’après-midi.

De nouveaux plans d’eau pourraient être sondés, comme le lac de La Thuile.

Des bénévoles jouent les enquêteurs

En parallèle, des bénévoles ont monté un collectif pour retrouver la petite Maëlys de leur côté. D’après BFMTV, ils se réunissent pour chercher des indices et organisent régulièrement des battues dans les principaux lieux fréquentés par Lelandais.

Les volontaires utilisent même des drones pour quadriller les zones qu’ils jugent intéressantes, comme le col du Banchet (Savoie), où l’ex-militaire venait faire de la moto. « Je survole une zone pour repérer les secteurs à l’avance, ça évite d’y aller à pied et ça fait gagner énormément de temps », explique le pilote de l’engin à BFMTV. « Les gendarmes n’ont pas ce matériel encore, on est précurseur ».

Une initiative qui déplaît fortement aux enquêteurs : ces derniers craignent que les bénévoles effacent sans le vouloir des indices capitaux et contaminent les lieux sous investigation.

Source : Sud Ouest

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