Affaire Jubillar : Voici des nouvelles révélations sur la nuit de sa disparition. Des éléments à charge à l’encontre du mari de l’infirmière disparue fin 2020

Plusieurs éléments à charge rapportés aux enquêteurs à l’encontre du mari de l’infirmière disparue en décembre 2020 ont été révélées.

Alors que la justice a de nouveau refusé la libération de Cédric Jubillar, le principal suspect dans cette affaire. De nouvelles révélations à charge contre lui viennent d’être réveillées. Le peintre plaquiste de 34 ans a été écroué en juin 2021, six mois après la disparition de son épouse, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020.

Le témoignage d’une voisine qui habite à 150 mètres de la maison des Jubillar explique ce soir-là qu’elle a clairement entendu une femme crier  » C’était un cri de peur, c’était fort, a-t-elle détaillé aux gendarmes. Ça criait, ça s’arrêtait, et la peur était si importante qu’elle n’avait pas le temps de reprendre son souffle. Ce que je sais, c’est que le cri de cette personne m’a fait très, très peur « . explique la femme au journal Le Parisien.

Cette dernière évoque une scène de « cinq à dix minutes » dans laquelle résonnent également des aboiements qui pourraient correspondre aux deux chiens du couple.

Par ailleurs, un autre voisin explique avoir croisé seul Cédric Jubillar, marchant, angoissé, sans ses chiens le soir de la disparition. Le mari na jamais évoqué cette promenade aux gendarmes. Un autre voisin affirme que la voiture de Delphine était garée dans le sens inverse de sa position habituelle, les analyses de son téléphone réalisées par les experts de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) démentent son récit quant au moment d’activation et de chargement de son téléphone, dont le podomètre révèle également un très faible nombre de pas incompatible avec une recherche de sa femme disparue.

Pour finir, le fils du couple a déclaré avoir entendu ses parents se disputer ce soir-là : « Alors, puisque c’est comme ça, on va se séparer ! »

Mais, comme le rappelle Le Parisien, tous ces éléments ainsi que les incohérences mises en lumière dans le discours de Cédric Jubillar ne constituent pas de preuve matérielle permettant d’incriminer le suspect. D’autant que certains indices considérés comme accablants il y a quelques mois se sont étiolés en trouvant une autre explication possible. Au cœur de l’affaire, si singulière, le fait que le corps de Delphine Jubillar n’a jamais été retrouvé et qu’aucune scène de crime n’a jamais été découverte.

Source : Actu Pénitentiaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *