Affaire Benalla: « Des documents prouvent qu’il exerce une mission de police »

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 Jean-Pierre Sueur, sénateur et co-rapporteur de la commission d’enquête au Sénat était l’invité de la matinale de RMC ce vendredi. Il l’affirme, un document en sa possession contredit certaines déclarations faites en commission.

La question du port d’arme d’Alexandre Benalla, a été un point fort dans les auditions menées par la commission. Il est apparu que ce permis, octroyé à l’ancien conseiller du président, avait d’abord à plusieurs reprises été refusé par le ministère de l’Intérieur puis, demandé à la préfecture de police qui l’a finalement accordé « sans véritable base légale ».

« Il y a une phrase qui contredit ce qui nous a été dit »

Un permis, que le sénateur Jean-Pierre Sueur a découvert ce jeudi et qu’il a apporté avec lui dans la matinale de RMC. Ce document, constitue pour le co-rapporteur de la commission d’enquête au Sénat, une preuve contradictoire à la fonction dite « officielle » d’Alexandre Benalla.

« Ce permis de port d’arme est très intéressant parce qu’il y a une phrase qui contredit ce qui nous a été dit. On nous a dit que Monsieur Benalla n’avait pas de mission de police, que c’était un organisateur des déplacements. Or, quand on lit ce document, on lit ceci: ‘Considérant que Monsieur Benalla est chargé d’une mission de police’. Alors, quand on nous le présente comme un gentil organisateur, il y a un document qui fait état qu’il exerce une mission de police ».

« Lorsqu’on parle à une commission d’enquête parlementaire, on prête serment »

Pourtant, plusieurs des politiques auditionnés, notamment le directeur de cabinet et le secrétaire général de l’Elysée, ont déclaré qu’Alexandre Benalla n’exerçait pas de mission de police et qu’ils n’étaient pas à l’origine de cette demande de port d’arme.

Le sénateur l’affirme, ils prendront « acte » des réponses qu’apportent ce nouvel élément.

« S’il est avéré que quelqu’un a menti devant une commission d’enquête parlementaire, le parlement saisit la justice à titre pénal. Cela a déjà été fait dans une commission d’enquête parlementaire du Sénat où quelqu’un avait menti. Il s’est retrouvé devant la justice. On ne prête pas serment lorsqu’on parle à un juge mais lorsqu’on parle à une commission d’enquête parlementaire, on prête serment ».

Source  et vidéo : BFMTV avec RMC

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