1er mai : des gendarmes de l’escorte présidentielle ont-ils été appelés en renfort ?

8064027_b83e82d0-6c22-11e9-b71a-fc0d7ff7bde6-1Ces gendarmes de la Garde républicaine s’occupent traditionnellement de l’escorte du président de la République

Une équipe de motocyclistes un peu particulière a été photographiée mercredi midi à Paris. On pouvait lire sur leurs casques la mention « escorte présidentielle ».

Un casque qui intrigue. Ce mercredi, la photographie d’une unité de gendarmes motorisés, stationnée à deux pas du point de départ de la mobilisation intersyndicale parisiennes, dans le quartier Montparnasse, a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. On y voyait à l’arrière du casque de la dizaine d’agents l’inscription suivante : « Escorte présidentielle ».

Après vérification auprès de la gendarmerie nationale, il s’agit bel et bien de membres de la Garde républicaine. Et plus précisément d’agents de l’escadron motocycliste issu du premier régiment d’infanterie, dont certains ont pour mission principale de sécuriser les déplacements en voiture d’Emmanuel Macron.

En renfort pour la deuxième fois en dix jours

Mais ce mercredi, ils n’étaient pas question d’escorter ou de protéger le chef de l’Etat mais de renforcer le dispositif de sécurité en marge des défilés du 1er mai. « Il s’agit d’une phase d’expérimentation. Ce sont des unités de circonstance que nous avions déjà testées lors de l’ultimatum 2 des Gilets jaunes (le samedi 20 avril, NDLR) », confirme au Parisien la gendarmerie nationale (Sirpa). Et si certains de ces gendarmes n’ont pas changé de casque, c’est parce qu’ils n’en auraient pas d’autres. « C’est leur seul casque de dotation », nous explique-t-on.

Un an après #Benalla c’est desormais l’escorte présidentielle qui est utilisée pour réprimer les manifestations.
Barbouzes ?
Checkez bien l’arrière du casque. #1erMai@Mediapart @AbelMestre @T_Bouhafs pic.twitter.com/HrWEhGKWqo

— Antoine TREDEZ (@AntoineTredez) 1 mai 2019

Ces militaires sont mobilisés pour le même type de mission que les brigades de répression de l’action violente (BRAV) motorisés, ces unités de police mises en place fin mars par le nouveau préfet de police de Paris, Didier Lallement.

En résumé, il s’agit de (…)

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Source : News Yahoo

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