LA GUERRE DES POLICES EST-ELLE RANIMEE ?

 

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Le 1er Janvier 2016, la Gendarmerie Nationale a été l’objet d’un assaut en règle de la part de syndicats de la Police Nationale, le SCPN et  l’UNSA/OFFICIERS/POLICE réunis sous la fédération UNSA/FASMI (voir le lien).

Hormis la forme abjecte employée, le fond du document est terrifiant d’ineptie et de désinformation.

« L’opération sentinelle » destinée à protéger nos concitoyens et les édifices publics les plus sensibles mobilise beaucoup de personnels et de temps. Engagement sans aucun doute éprouvant et usant, toutes les forces de sécurité du pays y contribuent.

C’est dans ce contexte où l’union devrait faire force de Loi que des syndicalistes réfractaires utilisent la « trêve des confiseurs ! » (Sic) pour tenter de déstabiliser la camaraderie existante.

L’APG a fait une réponse au Ministre de l’Intérieur suite au courrier infamant contre notre institution et notre DGGN.

Souhaitons un positionnement ferme de la part de nos autorités.

Avant octobre 2014 la « grande muette » était réelle. Aujourd’hui les syndicats policiers doivent compter avec les APNM.

La lettre que l’APG adresse à Monsieur le Ministre de l’Intérieur.

 

Association Professionnelle Gendarmerie

                                                                                     (APG)

 

24 route de Lesquivit                                                                                                            Le 22 Janvier 2016

29470 Plougastel-Daoulas

 

 

Monsieur le Ministre,

L’association Professionnelle Gendarmerie (APG) n’apprécie que très modérément le courrier, en date du 1erJanvier 2016, que les syndicats de la Police Nationale (SCPN – UNSA/FASMI/OFFICIERS/POLICE) réunis en la circonstance, vous ont transmis pour faire état de leur préoccupations actuelles.

Adressé en pleine « trêve des confiseurs », comme ils l’indiquent eux-mêmes, l’APG constate que l’envoi du document n’a pas respecté cette période calendaire peu propice à des débats passionnés. Sans aller plus loin, l’élégance en ce domaine fait montre de traîtrise, de malhonnêteté associée à un manque réel de courage.

Ces responsables syndicaux montent un assaut envers la Gendarmerie Nationale digne des années antérieures au rapprochement des deux institutions sous votre tutelle.

Ils évoquent une multitude de murmures ou commentaires mettant directement en cause les parties intervenantes de la Police Nationale lesquels émaneraient « d’experts anonymes » mais néanmoins ciblés « bleu Roy–bleu Gitane »…

Comment peuvent-ils déduire que le plus haut responsable de notre institution puisse en être à l’origine ? Cela frise la calomnie. Se targuant dans leur courrier d’être des professionnels de haute compétence, fer de lance du renseignement,  ces fonctionnaires devraient savoir que toute information doit être recoupée avant d’en faire état.

Passons sur des terminologies peu gracieuses telles que : acteur mineur du champ de sécurité, absence d’abnégation et de discrétion, reconnaissance à minima, etc.

Néanmoins l’attaque récurrente sur le logement concédé par nécessité absolue de service est vraiment digne d’une cour de maternelle. Nous rappelons que ce « bénéfice » est soumis à la disponibilité de service. Il y a encore peu de temps, dans différents médias, nos camarades policiers se plaignaient de ne pas récupérer, voire de ne pas être payés des heures supplémentaires réalisées dans la cadre de « l’opération sentinelle ».

L’APG n’a aucun souvenir que cela se soit produit chez les gendarmes ou les militaires engagés sur le même terrain. Quant à l’attribution « d’ordre nationaux » ou de manifestation « d’affection républicaine » nous les renvoyons à leurs propres mérites et à leur activité. Ce n’est pas la Gendarmerie Nationale qui les décerne mais les plus hautes institutions de l’État. Il ne faut pas se tromper de cible.

Il est utile de préciser que de très nombreux camarades policiers nous ont fait part de leur soutien et admettent, sans détour, qu’il s’agit d’une attaque odieuse et injustifiée.

Nous nous permettons aujourd’hui de renvoyer ces représentants syndicaux à leurs études afin de parfaire leurs connaissances sur la Gendarmerie Nationale.

Ne voulant pas alourdir plus qu’il ne faut la présente correspondance, il nous serait agréable, Monsieur le Ministre, que vous désamorciez au plus tôt cette « charge » indigne du SCPN, de l’UNSA/OFFICIERS/POLICE réunis sous la fédération UNSA/FASMI, afin qu’une certaine plénitude puisse à nouveau régner entre nos deux institutions.

Veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, l’expression de notre haute considération.

 

Pour le conseil d’administration

Ronald Guillaumont

président de l’APG

COPIE A :

  • Monsieur le Directeur général de la gendarmerie nationale (pour info)

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