Yonne : Le centre de soutien automobile de la gendarmerie s’occupe d’un parc d’environ 280 véhicules

Le centre de soutien automobile de la gendarmerie s’occupe d’un parc d’environ 280 véhicules

Leur terrain : 500m2 d’atelier, basé à l’escadron de gendarmerie mobile, à Auxerre. © Jérémie FULLERINGER

Le centre de soutien automobile de la gendarmerie gère un parc de près de 280 véhicules. De la gendarmerie mais aussi ceux de la police, des douanes, de la préfecture. Ambiance.

Les doigts noircis par le cambouis. Chiffon en main. Le militaire, penché sur sa table d’atelier, est méthodique. Une foule de pièces est posée sur l’établi, côtoyant tournevis et autres outils. À quelques centimètres de lui, juste derrière, une moto de la gendarmerie. Surélevée sur la table. Et en partie désossée.

« Tous issus de la caisse à outils »

« Il fait la vaisselle », sourit le major, chef du centre de soutien automobile de la gendarmerie (CSAG). Autrement dit, il nettoie les pièces avant de les réinstaller et de redonner vie à la cylindrée.

À quelques centimètres de lui, juste derrière, une moto de la gendarmerie. Surélevée sur la table. Et en partie désossée.

Ces « hommes de l’ombre » portent le bleu de travail comme uniforme au quotidien. Ils forment une équipe de huit : « Sept militaires dont un personnel administratif et un personnel civil, indique le major. À la base, on est tous issus de la caisse à outils. » Ils sont mécaniciens et prennent soin d’un parc automobile de près de 280 véhicules. Voitures, motos, camions. De la gendarmerie départementale (210 voitures dont une vingtaine de motos) mais aussi notamment de la police, des douanes, de l’escadron de gendarmerie mobile, et de la préfecture. Afin de mutualiser les moyens. « On travaille effectivement avec la police, indique le major. À Sens, l’école de police soutient les véhicules de la gendarmerie. »

Ces « hommes de l’ombre » portent le bleu de travail comme uniforme au quotidien. Ils forment une équipe de huit.

Leur terrain c’est les 500m2 d’atelier, basé à l’escadron de gendarmerie mobile, à Auxerre. Les bancs de contrôle de train, la valise à diagnostic, la machine à équilibrer les pneus, à réparer et changer des pare-brise, la perceuse, fraiseuse et autres outils sont leurs armes. « On fait du soutien technique, on n’intervient pas auprès de la population. »

Leur mission : diagnostiquer les pannes, réparer les casses, réviser les véhicules. « Ce qu’on ne sait pas faire, c’est la carrosserie. On n’a pas les moyens, ni le personnel. »

Diagnostic

« On fait du préventif et du curatif, poursuit le major. On ne se focalise pas sur le côté esthétique mais sur la mécanique. » Avec le souci « que le personnel puisse toujours continuer sa mission » et « la recherche constante d’optimiser les coûts ».

Leur mission : diagnostiquer les pannes, réparer les casses, réviser les véhicules.
Certaines pièces sont récupérées sur des « voitures réformées ». Dans le « magasin » du CSAG, il n’y a « pas trop de stock. On achète au fur et à mesure. On garde l’essentiel ». Des échanges en interne, avec d’autres CSAG, peuvent également être réalisés. Sinon, les militaires se tournent vers le civil. « Il y a des marchés publics, des appels d’offres. Et aussi des marchés avec différents constructeurs. On s’entend aussi très bien avec le réseau automobile auxerrois. »

Cindy Bonnaud

Source : l’Yonne Républicaine

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