Vorey-sur-Arzon : la nouvelle gendarmerie sort enfin de terre

Vorey-sur-Arzon : la nouvelle gendarmerie sort enfin de terre

Les travaux de la nouvelle caserne de gendarmerie ont commencé. Après dix ans de discussions, les six militaires pourront disposer de meilleures conditions de travail. Un message fort aussi de la présence de la gendarmerie nationale sur l’Emblavez.

Dix ans. C’est le temps qu’il aura fallu avant la pose de la première pierre. La cérémonie symbolique s’est déroulée vendredi après-midi en présence des différents partenaires. Dans les faits, les ouvriers ont lancé le chantier depuis janvier et la future structure commence à prendre forme.

Il aura fallu tout de même trois mandats, trois colonels de gendarmerie et cinq préfets entre l’achat du terrain de 5 000 m2 par la commune et la réalisation. « Les démarches ont été nombreuses, complexes et longues », convient Cécile Gallien, maire. « L’actuelle gendarmerie, qui date des années 70, est vétuste, en terme d’habitat mais aussi en terme de confidentialité », ajoute le maire qui estime « qu’une gendarmerie sur le territoire, c’est essentiel ».

Livraison en 2018

La caserne prend place sur le terrain d’une ancienne scierie, route de Brigols. Onze entreprises vont intervenir pour un chantier qui va s’étirer sur 14 mois. La nouvelle gendarmerie sera ainsi disponible à partir du printemps 2018.

Outre les bureaux, la caserne comprend 5 pavillons d’habitation (trois T4 et deux T5), des espaces de jardins collectifs et une chambre pour le gendarme adjoint volontaire.

Un bail emphytéotique de 30 ans

Ce projet estimé à 1,358 millions d’euros HT, le plus important depuis la construction de l’Embarcadère à Vorey, a été rendu possible grâce à plusieurs partenariats. La commune met à disposition un terrain, le bailleur social OPAC (Office public d’aménagement et de construction) gère la construction, la commune rembourse à l’OPAC, via un bail emphytéotique de 30 ans, et l’Etat paie un loyer à la commune. « Il y a un différentiel de 18 000 euros par an en notre défaveur. C’est un choix politique pleinement assumé », a précisé Cécile Gallien.

Source : La Commère43

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