Une mystérieuse cystite

Vous vous rappelez ma newsletter  de 2018 sur la médecine oubliée ? Dans cette lettre, je vous racontais ma découverte fortuite de la « médecine expectante », c’est-à-dire misant sur l’attente et la temporisation avant toute action thérapeutique.  Par opposition à la médecine agissante,  « qui fait usage tout de suite des moyens qui tendent à guérir » , la médecine expectante est « celle des médecins qui ont pour principe d’attendre les opérations successives de la nature avant de se décider ». Non sans étonnement,  j’avais ainsi réalisé que l’interventionnisme médical ne faisait pas l’unanimité au 19ème siècle dans les facultés françaises de médecine et que celle de Lyon préconisait ce qui deviendrait  plus tard un des fondements de la naturopathie, à savoir la patience et la confiance envers les mécanismes  naturels d’auto-guérison. À ma grande satisfaction, je viens de vérifier  une nouvelle fois  que cette sage attitude attentiste permet d’éviter les traitements et les stress inutiles.
 
 
Mictions pénibles
 
Mes symptômes ont commencé au début de la semaine dernière : moi qui me vante parfois d’avoir une  prostate de jeune homme parce que je ne me relève jamais la nuit pour  aller pisser,  j’ai dû le faire plusieurs fois plusieurs nuits d’affilée. Pendant le week-end, j’ai commencé à ressentir des douleurs en urinant et  à avoir l’impression très désagréable d’avoir toujours  besoin d’uriner. Mes urines étaient par ailleurs très foncées, malodorantes, et je pense aussi chargées de sang. Hier et avant-hier, j’étais également très fatigué et fiévreux, ce qui semble indiquer, d’après ce que j’ai lu, que cette infection des voies urinaires s’était propagée aux reins. En cas de cystite, avertissent les sites médicaux, il est impératif de consulter un médecin car la prolifération des bactéries peut mener à une pyélonéphrite (double infection des reins),  voire à une insuffisance rénale et à une septicémie. Houlàlà, qu’est-ce que ça fait peur ! Le problème, c’est que je n’ai pas de médecin traitant depuis près de quarante ans et que je n’ai pas vraiment l’intention de déroger à cette trajectoire de vie.  Ma devise personnelle est  que « pas de médecin chaque jour éloigne du médecin », d’où mon souci de me tenir soigneusement à l’écart de cette corporation. Dans le pire des cas, j’ai chez moi une boîte d’antibiotiques à large spectre prescrite par mon dentiste lors de la pose d’implants,  médicaments que je suis allé retirer en pharmacie mais que je n’ai jamais pris. Si ça tournait mal, j’avais donc cette solution de secours à portée de main. En toute sérénité, j’ai simplement mis en pratique la médecine expectante : on ne panique pas et on attend que ça passe. 
 
Protocole minimal
 
Dire que je n’ai rien strictement rien fait est cependant exagéré. Comme d’habitude quand je suis malade, j’ai mis mon système digestif au repos afin que l’énergie nerveuse du corps ne soit pas dissipée par d’autres tâches.  Je n’ai pas jeûné complètement car j’ai observé que ma cystite s’accompagnait d’une paresse intestinale et de signes de déshydratation, notamment une soif très prononcée.  J’ai donc continué à manger des fruits (oranges, pastèque, pêches, cerises) et  des légumes (laitue, concombre, tomates) pour stimuler mon transit et me réhydrater en profondeur. Peu de gens le savent, mais les végétaux aqueux non-transformés sont en effet plus hydratants que l’eau. Lorsqu’elle est déjà structurée dans un aliment naturel, l’eau qui s’y trouve  a un pouvoir d’hydratation très supérieur à celle du robinet ou de la bouteille.  Tous les crudivores savent qu’ils ont rarement soif et  je suis un grand adepte du crudivorisme, même si je consomme régulièrement des aliments cuits. Certes, j’aurais pu aussi aller au magasin bio me chercher du jus de grenade ou de canneberges, un macérat de bourgeons d’airelles ou un mix de plantes en tisane, comme la busserole ou l’anis vert. Tous ces remèdes naturels ont fait leurs preuves contre les infections urinaires. Mais vous connaissez mon radicalisme et mon attachement à la  « riendutouthérapie » : si on peut se passer de tout ça et se guérir en toute autonomie, pourquoi s’en priver ? Mon protocole minimaliste a bien marché puisque je me sens aujourd’hui quasiment guéri : la fièvre est retombée,  les urines se  sont clarifiées, la miction ne brûle plus et je ne ressens plus ce besoin permanent d’aller me vider ma vessie. M’est avis que cette cystite est à présent derrière moi.
 
Un sens qui m’échappe
 
Sauf si je retombe dans le conflit bien entendu ! Car je suis évidemment très conscient que cette « mal-a-dit » procède, comme la grande majorité d’entre elles, d’une cause psycho-émotionnelle. Si j’ai somatisé au niveau urinaire, c’est que j’ai été confronté à une problématique de « marquage de territoire » et que mon cerveau automatique animal a opté pour cet échappatoire. Pour mieux comprendre le sens psychobiologique de la cystite, vous pouvez aller lire l’article de Bernard Tihon dans le tout premier numéro de Néosanté qui est toujours accessible gratuitement sur notre site.  En méditant sur ce pépin de santé, je me suis dit que j’avais effectivement des raisons de l’avoir développé : à mesure que la situation financière de ma petite entreprise se dégrade, je me sens probablement menacé dans mon territoire professionnel. Or cet espace est vital pour un indépendant qui, en Belgique, n’a pas droit aux allocations de chômage s’il met la clef sous le paillasson. Le sens biologique de la cystite est d’accroître la contenance de la vessie et de rendre le marquage plus efficace. Sur un plan symbolique, ce n’est  peut-être pas non plus un hasard si ce souci de liquide corporel a coïncidé avec un manque de liquidités au niveau de ma trésorerie. Je déteste faire lanterner mes créanciers, or ils sont de plus en plus nombreux à devoir patienter. Il y a cependant un hic avec ce décodage : la situation est loin de s’arranger alors que ma mésaventure infectieuse signifierait plutôt le contraire ! Rappelons en effet que le Dr Hamer n’a pas seulement découvert l’origine conflictuelle des maladies, il a aussi démontré leur évolution biphasique : une phase de « conflit actif » qui est souvent indolore et passe inaperçue, et une phase de « conflit résolu » durant laquelle apparaissent généralement les symptômes. Dans les cas des maladies en « ite », c’est toujours le cas, c’est-à-dire que les symptômes inflammatoires et la présence de germes se manifestent systématiquement en phase de réparation. Avec son autre «  loi sur le système ontogénétique des microbes », la médecine hamérienne fait exploser le paradigme pasteurien puisqu’elle expose lumineusement le rôle positif des agents infectieux dans la restauration du terrain abîmé. Ils interviennent pour désagréger les tissus qui ont proliféré ou pour cicatriser ceux qui ont été ulcérés. Bref, une infection est toujours le signe que l’affection s’achève au lieu d’en être le commencement. J’ai fait une cystite aiguë car j’ai résolu un conflit de territoire mais je ne vois pas lequel puisque celui auquel je pensais est plutôt en train de s’activer au lieu de se résoudre. Il faudrait que je consulte un thérapeute en décodage biologique pour progresser dans ma compréhension des choses et prévenir une récidive. Mais en attendant d’éclaircir le mystère, je suis bien content d’avoir encore éprouvé avec succès toute la valeur curative de l’expectative.

Yves Rasir

Brisons l’omerta !

Avez-vous pris le temps de visionner La Loi, La liberté : ceci n’est plus une crise sanitaire, le nouveau film de Bernard Crutzen ?  C’est important de le faire et de partager au maximum car l’auteur de Ceci n’est pas un complot est victime d’un véritable complot. Pour la vision de presse, il avait en effet invité plus 600 journalistes de la presse écrite et audiovisuelle belge.  Un seul d’entre eux s’est déplacé et il n’a pas pondu une ligne. Il est donc limpide que la consigne a été donnée en haut lieu de boycotter le documentaire et de ne pas en parler, même pour le critiquer. Une sorte de cordon sanitaire a été dressé pour ostraciser le réalisateur et son œuvre.  Les médiacrates ont probablement pigé que leur hostilité envers le premier film avait fait sa publicité et que les millions de vues devaient beaucoup à cette promotion involontaire. Or actuellement, La Loi, La Liberté n’a même pas encore atteint les 50.000 vues, une misère par rapport au succès fulgurant de Ceci n’est pas un complot.  Tout à la fois illégale (différents acteurs  économiques ne peuvent s’entendre en bafouant la libre  concurrence)  et immorale (la presse subsidiée danse avec les sous du contribuable), cette conspiration du silence est d’autant plus infâme que les médias indépendants (Kairos, BAM !, Néosanté) ont salué quant à eux la qualité du travail de Bernard Crutzen. Luttons contre les comploteurs de la presse corrompue et faisons en sorte que le film  soit vu des centaines de milliers  de fois durant les prochains mois !

Source : Néo Santé

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