Une intervenante sociale si utile en gendarmerie

De février à décembre 2013, la gendarmerie a fourni 154 signalements à l'intervenante sociale. - De février à décembre 2013, la gendarmerie a fourni 154 signalements à l'intervenante sociale. - (Photo archives NR)

De février à décembre 2013, la gendarmerie a fourni 154 signalements à l’intervenante sociale. – (Photo archives NR)

Il y a un an était signée la convention qui lançait à Bressuire la mission d’une intervenante sociale en gendarmerie. Une action saluée hier par le préfet.

Le préfet Pierre Lambert a achevé, hier soir, une visite bocaine par une réunion de bilan des premiers mois d’activité de l’intervenante sociale en gendarmerie. La convention était signée le 28 janvier 2013. Depuis, Stéphanie Richard s’acquitte de cette tâche de prise en charge des personnes confrontées à des difficultés sociales, repérées et signalées par la gendarmerie nationale, sur le seul territoire du Grand Bressuire. Salariée du Centre communal d’action sociale, elle est détachée sur ce poste particulier à raison d’un mi-temps sur cinq jours. Un poste similaire fonctionne à Niort.

«  Consolider cette expérience  »

Sur les onze premiers mois d’activité, la gendarmerie lui a ainsi transmis 154 signalements, qu’il s’agisse de violence conjugale, de différend familial, de suites de séparations conflictuelles, de mineurs en fugue, d’enfants en danger, de situations de détresse sociale… Stéphanie Richard reçoit, écoute et surtout réoriente vers d’autres services sociaux aptes à trouver des solutions adéquates (Mission locale, Département, Habitat Nord Deux-Sèvres…). Elle a ainsi un rôle de facilitateur et libère la gendarmerie de ces aspects sociaux pour lesquels cette dernière n’est pas formée. Et pourtant : « 50 à 60 % de nos interventions nécessitent des réponses sociales, au-delà du judiciaire », a affirmé hier soir le chef d’escadron Laurent Kerdoncuff, commandant de la compagnie de Bressuire, convaincu du bienfait de cette mission.
Pour le préfet Pierre Lambert également, il s’agit là « d’une mission très importante qui montre son efficacité ». Même s’il avoue ne pas avoir encore les financements, il ne cache pas vouloir « continuer et consolider cette expérience. C’est une priorité ». Il a même missionné le sous-préfet Patrick Venant pour voir si l’expérience mérite d’être menée également sur le territoire de la communauté de brigade Cerizay-Mauléon-Nueil-les-Aubiers. Mais là aussi, il faudra trouver l’argent…

Source : La Nouvelle République

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