Une gendarmerie en constante évolution

Ce 10 décembre, lors d’une Sainte-Geneviève délocalisée en Couserans, actifs, retraités, réservistes de la gendarmerie du groupement de Foix associés à ceux de la compagnie de Saint-Girons se donnaient rendez-vous à Aulot pour fêter leur patronne, entourés des autorités départementales. Les discours successifs du maire François Murillo, d’Henri Nayrou, président du CG09 ; du chef des gendarmes ariégeois, le colonel Christian Devy ; du procureur Olivier Caracotch et de Nathalie Marthien, préfet, permettaient d’évaluer la capacité de ce corps, dans un budget contraint à s’adapter en permanence à l’évolution de la société tout en réagissant aux multiples aspects délinquantiels de celle-ci, qui restent, évidemment, le cœur de son métier. En 2014, cette arme, dans sa démarche de performance tous azimuts, voyait la mise en place sur le département d’un dialogue rénové et confiant avec les élus, une réorganisation territoriale recréant des brigades autonomes et modifiant l’assiette des compagnies pour un maillage plus adéquat sans réduire l’offre sécuritaire apportée aux citoyens ; le développement d’un réseau simple et efficace d’alerte SMS auquel 60 % des commerçants contactés adhèrent ; la création d’un compte Facebook au niveau du groupement de Foix. Demain, un partenariat avec l’Éducation nationale vers un permis Internet enfant.

En matière judiciaire fut souligné le traitement local de la délinquance à Lavelanet pour un bilan globalement satisfaisant et la mise en place de divers plans innovants de lutte contre les vols dans les exploitations agricoles, les vols à main armée et les cambriolages dans les résidences principales et secondaires, qui sont à la baisse. Drogue, conduites addictives et violences routières restent malheureusement d’actualité et la mobilisation contre celles-ci se poursuivra, voire s’amplifiera en 2015, tout comme l’action contre les vols de voitures, qui augmentent.

Côté humain, l’on pensait aux blessés en service (un montagnard et un motard), puis l’on honorait plusieurs personnels. Entre tradition et modernité, la gendarmerie garde donc en Ariège cette capacité à concilier l’inconciliable au bénéfice d’une population rurale dont elle conserve l’estime.