Une démonstration dynamique à la caserne de gendarmerie d’Orléans

Une démonstration dynamique à la caserne de gendarmerie d'Orléans

La gendarmerie, dans le cadre d’une session de formation à destination de l’Institut des hautes études de la défense nationale, a présenté ses moyens d’action nationaux et surtout régionaux.

Ce mercredi, 10?h?30. Un hélicoptère de la section aérienne de la gendarmerie de Tours décolle d’Orléans. Il localise, grâce à sa caméra embarquée, un véhicule avec deux dangereux malfaiteurs à son bord. La voiture s’immobilise. Les individus sont interpellés par trois hommes lourdement armés. L’un des malfaiteurs prend la fuite à pied. Il est stoppé par un gendarme et son chien de l’équipe cynophile.

Ce scénario n’était en fait qu’une démonstration. Elle a eu lieu dans l’enceinte de la caserne orléanaise, dans le cadre d’une session de formation à destination de 64 « élèves » de l’Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN). Des élus, des militaires, des membres de l’Éducation nationale, de l’administration…

Objectif : présenter les moyens de la gendarmerie nationale, et en particulier les capacités régionales.

La retransmission en direct des images tournées par l’hélicoptère EC135 a permis une illustration de la technique employée dans la lutte contre le banditisme notamment. L’intervention du PSIG « Sabre » a particulièrement impressionné les auditeurs. Cette unité créée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme a pour rôle d’intervenir très vite, avec un armement de guerre, en cas d’attaque ou de tuerie de masse.

Dans la caserne, une interpellation par le SPIG « sabre » est simulée. L’un des malfaiteurs parvient à prendre la fuite à pied, il est interpellé rapidement par une équipe cynophile.

Quatre chiffres à retenir de cette formation

15 kgC’est le poids d’un gilet par balles.

 

1956 L’année depuis laquelle la gendarmerie nationale dispose de capacités héliportées. Aujourd’hui, elles sont utilisées quasi quotidiennement dans diverses missions. Orléans ne dispose pas d’appareils, mais Tours compte deux hélicoptères EC135.

9 ansUn chien en garde sur un individu est un « outil » redoutable. A l’impact, il compte pour l’équivalent d’au moins quatre gendarmes. Un chien de l’équipe cynophile est en « retraite » à l’âge théorique de 9 ans.

60 mètresPour décoller de la place d’Arme de la caserne d’Orléans, l’hélicoptère s’est d’abord élevé de 60 mètres, en marche arrière, une précaution à prendre en cas de panne de turbine. L’EC135 peut être équipé d’une caméra, d’un phare (capable d’éclairer l’équivalent d’un stade de foot), d’un treil ou d’une potense pour faire descendre des équipes en intervention.

L’hélicoptère EC135 de la section aérienne de la gendarmerie de Tours revient se poser sur la place d’Arme de la caserne d’Orléans après une démonstration de vol et de caméra embarquée.

Source : La République du Centre

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