Vous êtes ici: Accueil › Faits divers › Un gendarme des Pyrénées-Orientales relaxé après des propos sexistes ← Plounévez-Quintin Appel à témoins. En Bretagne, il traine le gendarme sur 80 mètres avec sa voiture. Le conducteur activement recherché C3N : l’arme des gendarmes → Un gendarme des Pyrénées-Orientales relaxé après des propos sexistes Vue(s) : 644 Le tribunal correctionnel de Perpignan jugeait, ce mardi, un ancien gendarme de Pollestres pour « harcèlement sexuel ». © Maxppp – MICHEL CLEMENTZ Un officier de la gendarmerie de Pollestres était jugé, ce mardi, pour « harcèlement sexuel » sur six femmes. Une affaire qui met en lumière le machisme ordinaire dans certains services de la gendarmerie. C’est une affaire très embarrassante pour la gendarmerie des Pyrénées-Orientales. Un lieutenant de 45 ans était jugé, ce mardi, devant le tribunal correctionnel de Perpignan. Il était poursuivi pour « harcèlement sexuel » sur six femmes, six collègues sous ses ordres à l’époque, entre 2013 et 2014. « Comment va votre chatte ? » Le prévenu dirigeait le peloton autoroutier de Pollestres. Il avait pris l’habitude de lancer chaque jour quelques remarques grivoises à ses collègues. « Ne vous parfumez pas comme ça, vous allez faire péter les caleçons ! » Ou à la machine à café : « Comment va votre chatte ? Vous l’entretenez bien ? » Le tout, accompagné d’un ton graveleux, d’un sourire en coin et d’un regard pervers, racontent les victimes. Le prévenu relaxé Après huit heures d’audience, le tribunal conclut. « Monsieur, vous êtes un macho, grivois et vulgaire, annonce le président. Mais cela ne constitue pas un délit. Vous êtes relaxé. » L’officier a tout de même été muté à plus de 900 kilomètres de Perpignan. Il a également reçu un blâme du ministère. « Ça n’est pas du harcèlement sexuel » Pour son avocat, Maître Vacher, « ça peut être bas, coquin, mais il n’y a pas de harcèlement sexuel au sens stricte du terme. C’est déplaisant, c’est déplacé, mais ça s’arrête là ! » Oui, mais Maître Capsier, l’avocat de plusieurs des parties civiles, rappelle un chose : « Ces propos sont tenus sur des jeunes femmes qui démarrent leur vie professionnelle, qui ont tout juste la vingtaine. » D’ailleurs, quatre des six plaignantes ont, depuis, quitté la gendarmerie. Source : France Bleu Laisser un commentaire Annuler la réponseVotre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *Commentaire * Nom * E-mail * Site web Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire. Δ
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