Un gendarme de la Garde républicaine soupçonné de viol

Une jeune femme a porté plainte pour viol. Les faits auraient eu lieu la nuit dernière dans l’enceinte même de la caserne de la Garde républicaine.

MEMPX7ZHM5LSLPCAN225JWEYSQLe viol aurait eu lieu dans la caserne de la Garde républicaine, dans le VIIIe arrondissement de Paris. Google Street view

Preuve du caractère sensible de l’affaire, les 3e et 1e DPJ (District de police judiciaire) ont été saisis successivement puis dessaisis par le parquet de Paris au profit de la SR, la prestigieuse Section de recherches, unité de la gendarmerie nationale en charge des enquêtes délicates et lourdes.

Ce lundi, un gendarme de la Garde républicaine est soupçonné de viol après qu’une jeune femme a porté plainte. Le parquet de Paris a ouvert une enquête du chef de viol sur ces faits qui auraient eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi, à 3h30 du matin, dans l’enceinte même de la caserne de la Garde républicaine, avenue Delcassé (VIIIe), dans le quartier de Miromesnil, non loin de l’Elysée.

La victime aurait raccompagné le militaire qui était un ami jusqu’à sa caserne, à son appartement situé au premier étage de ce bâtiment en briques.

Le violeur présumé, âgé de 24 ans, « aurait demandé à la jeune fille d’avoir un rapport sexuel », selon une source proche du dossier, ce qu’elle aurait refusé. Le militaire se serait jeté sur elle dans son appartement. Et l’aurait violé sans préservatif.

«Il est encore tôt pour avoir des éléments, tempère t-on à la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale qui confirme l’enquête de viol confiée à la Section de recherches. Les investigations ne font que commencer ».

La victime a réussi à quitter les lieux, hélé un taxi et est rentrée chez elle dans le XIVe arrondissement. Là, elle a appelé un proche. Ce dernier est arrivé puis a appelé les pompiers de la caserne Plaisance (XIVe). Les militaires ont trouvé la victime prostrée, en pleurs et en état de choc. Ils l’ont transférée à l’hôpital Saint-Joseph (XIVe) pour des examens médicaux.

Source : Le Parisien

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