Un cyber-pédophile piégé par les gendarmes condamné à 10 mois de prison avec sursis

Le cyber-pédophile a été piégé par les gendarmes, puis interpellé. / DDM illustration

Le cyber-pédophile a été piégé par les gendarmes, puis interpellé. / DDM illustration

Le 28 juillet dernier, un cyber-pédophile toulousain âgé d’une cinquantaine d’années a été condamné à dix mois de prison avec sursis pour corruption de mineur, au terme d’une enquête de deux mois.

Tout démarre en mai dernier. Grâce à des procédés de cyber-infiltrations, les gendarmes spécialisés dans la traque des pédophiles créent des faux profils et se font passer pour un mineur.

Un cyber-patrouilleur de la section d’appui judiciaire de la gendarmerie de Haute-Garonne, qui navigue sur les réseaux avec un faux profil de jeune fille, se fait contacter par le quinquagénaire, via la messagerie Skype. Croyant correspondre avec une jeune mineure, il lui envoie pendant plusieurs semaines des milliers de messages à caractère sexuels et pornographiques et n’hésite pas à s’exhiber derrière la caméra.

Après avoir formellement identifié l’individu fin juillet, les enquêteurs, se faisant toujours passer pour la jeune fille, donnent rendez-vous au cyber-pédophile dans un fast-food toulousain. L’individu se rend au rendez-vous, ce qui témoigne de sa volonté de passer à l’acte : interpellé, il est présenté en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Toulouse.

Le cyber-pédophile, qui n’avait pas d’antécédents judiciaires, a été condamné à dix mois de prison avec sursis. Sa peine a été assortie de trois ans de mise à l’épreuve et de trois ans d’obligation de soins. Le tribunal a également ordonné l’inscription de ce toulousain au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles.

Depuis le début de l’année, il s’agit de la troisième affaire de cyber-pédophilie résolue à Toulouse par la section d’appui judiciaire. En avril dernier, un quinquagnéaire avait été condamné à six mois de prison ferme. Et en mai dernier, un homme avait été condamné à une peine similaire par le tribunal correctionnel de Saint-Gaudens.

Source : La Dépêche

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