Service public : les élus locaux à la gendarmerie

Société

Pour les opérateurs, il faut trancher rapidement en fonction des informations communiquées par l'interlocuteur. Pas simple…/Photo Laurent Dard.
Pour les opérateurs, il faut trancher rapidement en fonction des informations communiquées par l’interlocuteur. Pas simple…/Photo Laurent Dard.

Jeudi soir, une quinzaine d’élus locaux du pays des Gaves s’est plongée dans le fonctionnement du centre opérationnel de gendarmerie. Une visite qui s’inscrit dans le cadre de la convention signée, au printemps, par Viviane Artigalas, représentante des maires, et le colonel de gendarmerie Thomas Deprecq. C’est d’ailleurs ce dernier qui a mené la visite, non sans avoir rappelé l’organisation de ses troupes, 374 gendarmes (en théorie puisqu’il n’y en a que 354 actuellement) qui veillent sur la sécurité de 465 communes sur le territoire (les 9 autres se situant en zone police). «Tout part de la brigade territoriale», a rappelé le commandant du groupement, rappelant les actions de terrain et le contact avec la population indispensables, y compris dans des secteurs comme Galan ou Aucun où les brigades ont dû être supprimées.

Avant d’observer les techniques d’identification criminelle auxquelles ils pourraient être confrontés sur leur territoire, les élus ont visité le CORG, là où sont réceptionnés et traités, 24 heures sur 24, les appels au «17». Ici convergent en moyenne près de 200 sollicitations quotidiennes des usagers. Deux opérateurs formés spécialement à cette mission (leur nombre varie de 1 à 3) réceptionnent les appels, analysent rapidement les informations qui leur sont transmises et engagent, ou non, une intervention, en fonction de l’urgence. «Tout est enregistré et tracé, nos véhicules sont géolocalisés afin de mesurer l’état de nos forces.» Des missions délicates et essentielles, mais souvent discrètes…

Source : La Dépêche

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