Radars dégradés : le centre de traitement des amendes de Rennes au ralenti

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Alors que plus de 60 % des radars ont été endommagés sur les routes de France, de nombreuses photos d’infractions sont inexploitables.

« On arrive à un stade où on n’a plus de boulot. » Tout le monde ne s’en plaindra mais le célèbre centre de traitement des amendes de Rennes, qui traite les images des 32 000 radars disséminés sur les routes de France, vit désormais au ralenti, à en croire 20 minutes. La faute aux radars dégradés en nombre ces derniers mois qui, lorsqu’ils n’ont pas rendu l’âme transmettent des clichés inexploitables, plus d’un sur deux selon le quotidien en ligne.

« Près de 60 % des radars ont été neutralisés, attaqués, détruits », avait reconnu tristement Christophe Castaner il y a quelques jours. 20 minutes avance pour sa part le chiffre de 67 à 69 %, soit deux radars sur trois. Le ministre de l’Intérieur n’a pas manqué d’attribuer cette hécatombe aux Gilets jaunes. « J’ai vu sur les réseaux sociaux certains imbéciles s’afficher à côté de radars brûlés. Je ne leur souhaite pas d’être un jour confronté à la réalité d’une mort sur la route », a-t-il notamment déclaré.

Gilets jaunes et 80 km/h

Comme l’expliquait Le Parisien dès le mois de novembre, la razzia sur les radars n’a pas attendu l’irruption des Gilets jaunes dans le débat public et aux ronds-points. Avant l’hiver, on estimait déjà à 20 % la proportion du parc de radars endommagé depuis le passage, très controversé en régions, de la vitesse sur routes à 80 km/heures au lieu de 90, à compter du 1er juillet. A l’automne, des documents budgétaires, prévoyaient même le doublement des infractions et un surcroît de recettes pour l’Etat.

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Une crise de Gilets jaunes plus tard, cet optimisme budgétaire n’est plus de rigueur et les associations de victimes de la route en sont à crier casse-cou. « C’est non seulement un coût supplémentaire pour le contribuable, mais cela empêche le radar de tenir son rôle de prévention, soulignait dès (…)

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Source : News Yahoo

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