Près de Toulouse, deux gardiens de prison fichés « S » sont soupçonnés de radicalisme islamiste

Deux surveillants de la maison d’Arrêt de Seysses, près de Toulouse, et de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur (Tarn) embarrassent l’administration pénitentiaire.

prison-seysses-©-DSS-854x567Un gardien de la maison de Seysses, près de Toulouse, et un de l’établissement de Lavaur (Tarn) sont suspectés de radicalisme islamiste, et sont fichés « S ». (©Archives / Actu Toulouse / DSS)

Selon les informations du site Mediacités, deux gardiens de prison, l’un travaillant à la maison d’Arrêt de Seysses (Haute-Garonne), l’autre à l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur (Tarn), seraient suspectés de radicalisation islamiste.

Tous les deux fichés « S »

Ils font, du reste, l’objet d’un suivi étroit par la Sous-direction anti-terroriste de la direction nationale de la Police Judiciaire, en lien avec la section anti-terroriste du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris, compétente en la matière sur tout le territoire national.

Les deux individus font l’objet d’une fameuse fiche « S » au fichier des personnes recherchées.

Soupçonnés de radicalisation à caractère terroriste

Ils sont également inscrits au Fichier de traitement des Signalements pour la Prévention de la Radicalisation à caractère Terroriste (FSPRT), un dossier « bien plus sélectif », comme le rappelle Médiacités. Créé en janvier 2015, ce fichier recense aujourd’hui 12 000 personnes dont pas moins de 350 en Haute-Garonne.

Pour autant, cela ne constitue pas une preuve de culpabilité, et l’administration pénitentiaire n’est pas en mesure de prendre des sanctions vis-à-vis de ces deux gardiens de prison.

Perquisition au lendemain des attentats du Bataclan

Ces deux gardiens ont déjà fait l’objet d’une perquisition, au lendemain des attentats du Bataclan de Paris, en janvier 2015, rapporte France 3 Occitanie.

L’un des fonctionnaires, posté à Lavaur, est originaire de Carcassonne (Aude), et plus précisément de la cité Ozanam. Celle-là même dans laquelle vivait l’auteur des attentats de Trèbes, Redouane Lakdim. Peu après ces événements survenus le 23 mars 2018, des doutes auraient pesé sur le rôle des deux gardiens pénitenciers.

Source : Actu.fr

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