Près de 500 litres de fioul coulent dans le marais suite à une fuite sur la cuve d’une habitation

Quinze jours que les riverains du VVF, à Salperwick, s’inquiétaient d’une pollution au mazout, dont ils ignoraient la provenance. Une enquête, réalisée par les gendarmes de Saint-Martin-lez-Tatinghem, a finalement permis d’identifier la source : une fuite sur la cuve d’une habitation.
Á l’appel des riverains, gendarmerie, sapeurs-pompiers, police du marais et le premier adjoint se sont mobilisés pour trouver l’origine de la pollution.
Á l’appel des riverains, gendarmerie, sapeurs-pompiers, police du marais et le premier adjoint se sont mobilisés pour trouver l’origine de la pollution.

Les riverains du VVF de Salperwick avaient bien raison de s’inquiéter ! Depuis quinze jours, ils pestaient contre une pollution au mazout dans les eaux du marais dont ils ignoraient la provenance. La mairie, la gendarmerie et les sapeurs-pompiers étaient venus en reconnaissance une première fois. Mais l’origine de cette pollution restait mystérieuse. Et face à l’étendue des nappes d’hydrocarbures, aucun barrage ou solution diluante n’avait pu être mise en œuvre.

Enquête de voisinage

Excédés de voir la situation s’aggraver et de sentir des vapeurs d’hydrocarbures, des riverains ont de nouveau sonné le tocsin, mercredi 23 novembre. La police du marais, la gendarmerie, les sapeurs-pompiers et le premier adjoint de la commune se sont de nouveau déplacés pour constater l’étendue de la pollution sur plusieurs centaines de mètres à la surface du Grand-Large.

 

Pas de mortalité animale à noter, mais ce canard barbote en eaux troubles.
Pas de mortalité animale à noter, mais ce canard barbote en eaux troubles.

Cette fois, l’enquête de voisinage réalisée par les gendarmes de la brigade de Saint-Martin-lez-Tatinghem a permis d’identifier la source de la pollution. Une fuite sur la tuyauterie d’une cuve à fioul d’une maison à proximité de l’embarcadère laissait s’écouler le combustible dans le marais. «  Cinq cents litres de fioul avaient été livrés en octobre, et il ne reste quasiment plus rien dans la cuve  », notent les secours mobilisés sur place.

« Cinq cents litres de fioul avaient été livrés en octobre et il ne reste quasiment plus rien dans la cuve. »

Des prélèvements ont été effectués par les gendarmes pour analyse. La cellule dépollution du centre de secours et d’incendie d’Aire-sur-la-Lys est venue poser un barrage pour contenir la fuite, dans l’attente des réparations. Pour le fioul dispersé dans le marais, il n’y a malheureusement rien d’autre à faire qu’à attendre que l’ouvrage du temps disperse la pollution.

Source : La Voix du Nord

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