[POINT DE VUE] C’est fait : Alger criminalise la colonisation. Service minimum de Paris
Il est temps de remettre l’église au milieu du village… avant qu’il n’y ait plus, chez nous, ni églises ni villages.

Le Parlement algérien vient de voter le 24 décembre, à l’unanimité, une loi qui criminalise la colonisation française. Cette proposition de loi avait été déposée par plusieurs élus issus de différents partis politiques, histoire de montrer, probablement, que pour les choses essentielles, les politiciens algériens savaient faire taire les querelles. Tous unis dans la haine de la France, les parlementaires ont donc voté un texte dont le libellé ne laisse guère de place à l’interprétation. En 27 articles, la représentation nationale algérienne dénonce un certain nombre de « crimes coloniaux » qui vont du « meurtre avec préméditation » à la « torture généralisée » en passant par la « collaboration des harkis », la « déportation illégale de la population civile vers des régions arides » ou les « crimes de conversion forcée ». Tout cela a pour but de permettre à l’Algérie d’employer « tous les moyens et mécanismes juridiques et judiciaires dans un cadre impliquant la reconnaissance et les excuses officielles de l’État français ».
« Réponse aux ennemis de l’Algérie et au monde entier »
Du côté des historiens du système, sur les deux rives de la Méditerranée, on se félicite de l’adoption de ce texte. Mohamed Lahcene Zghidi, coordinateur avec l’historien français Benjamin Stora de la Commission pour l’histoire et la mémoire, est monté à la tribune de l’Assemblée nationale algérienne pour qualifier ce texte de « réponse parlementaire claire et forte adressée aux ennemis de l’Algérie et au monde entier ». Au moins, c’est clair : on a bien compris, pour ceux qui avaient besoin de sous-titres, à quoi servait cette commission payée par nos impôts. Ce n’est d’ailleurs que le premier temps de la manœuvre : en février 2026, le texte sera soumis à l’Union africaine, puisque le but, comme le confie une source diplomatique algérienne à nos confrères du Figaro, est de « créer un large consensus africain sur la criminalisation de la colonisation et l’imposer à l’ONU et aux autres instances internationales, notamment judiciaires ».
À ce sujet — [ENTRETIEN] Algérie : « L’armée française y est chargée de tous les maux »
Côté français, on se roule en boule, dans une position fœtale qui ne diffère pas beaucoup de la position fécale. Par exemple, pour Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, il s’agit d’« une initiative manifestement hostile, à la fois à la volonté de reprise du dialogue franco-algérien, et à un travail serein sur les enjeux mémoriels ». Une telle clairvoyance laisse pantois. On pourra, en revanche, saluer l’ironie de Bruno Retailleau qui déclare, sur X : « Quand la France renonce à une politique de fermeté avec l’Algérie, ça porte des fruits » – manière de reprendre les critiques qui lui avaient été faites au moment de la libération de Boualem Sansal, que sa fermeté aurait supposément fait retarder.
Que va-t-il se passer ? Rien…
Que va-t-il se passer ? Absolument rien, bien sûr. Emmanuel Macron est en pleine récup’ de sa séance de renforcement musculaire à Abou Dabi. Le lundi, c’est peut-être le jour de la séance de bras, mais le mercredi n’est apparemment pas consacré aux tripes. L’Algérie va pouvoir continuer à s’essuyer tranquillement les pieds sur le drapeau français, le drapeau d’un pays qui lui a tout donné : des routes, des écoles, des hôpitaux et jusqu’à son nom…
Sur le fond, la « conversion forcée » vue par un pays où les conversions au christianisme sont réprimées, la « torture généralisée » de la part d’un pays construit par les tortionnaires du FLN, dont on ne détaillera pas ici les sévices immondes, le « meurtre avec préméditation » de la part des héritiers de la Toussaint rouge… tout cela relève de la farce. On pourra, en revanche, noter avec tristesse la « haute trahison » des harkis, ces soldats fiers et braves qui avaient choisi la France et l’aimaient bien davantage que beaucoup de Français, et que nous avons laissé crever lamentablement. De cela, et de cela seul, d’accord, nous devrions avoir honte. Pour le reste, il est vraiment temps de remettre l’église au milieu du village… avant qu’il n’y ait plus, chez nous, ni églises ni villages, bien sûr.
Source : Bld Voltaire
L’Algérie exige des excuses à la France, qui réagit
HugoDécrypte – Actus du jour 3,6 M d’abonnés
Source : Youtube
C’est à l’Algérie de rembourser ce qu’elle doit à la France et non le contraire.
jeudi 25 décembre 2025 blog de Bernard Lugan
C’est à l’Algérie de rembourser ce qu’elle doit à la France et non le contraire…
Mercredi 24 décembre 2025, l’Assemblée algérienne a voté à l’unanimité une proposition de loi insultante visant à obtenir « la reconnaissance et les excuses officielles de l’État français ». Or, si les godillots parlementaires algériens avaient un minimum de décence, ils auraient, tout au contraire, dû acclamer la France, tant leur pays lui doit tant. Jusqu’à son nom qui lui fut donné par elle en 1839…
Au moment de l’indépendance de juillet 1962, tout ce qui avait été bâti en Algérie y avait en effet été construit par la France à partir du néant, dans un pays qui n’avait jamais existé puisqu’il était directement passé de la colonisation turque à la colonisation française. Ce fut en effet la France qui créa l’Algérie en lui donnant ses frontières. Des frontières qui, à l’Ouest et à l’Est, furent tracées en amputant territorialement le Maroc, la Libye et la Tunisie. Une Algérie que la France ouvrit vers le Sud en lui offrant un Sahara qu’elle n’avait, et par définition, jamais possédé puisqu’elle n’avait jamais existé…
En 1962, la France légua à l’Algérie un héritage composé de 54 000 kilomètres de routes et pistes (80 000 avec les pistes sahariennes), de 31 routes nationales dont près de 9000 kilomètres étaient goudronnés, de 4300 km de voies ferrées, de 4 ports équipés aux normes internationales, de 23 ports aménagés (dont 10 accessibles aux grands cargos et dont 5 qui pouvaient être desservis par des paquebots), de 34 phares maritimes, d’une douzaine d’aérodromes principaux, de centaines d’ouvrages d’art (ponts, tunnels, viaducs, barrages etc.), de milliers de bâtiments administratifs, de casernes, de bâtiments officiels, de 31 centrales hydroélectriques ou thermiques, d’une centaine d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la cimenterie etc., de milliers d’écoles, d’instituts de formations, de lycées, d’universités avec 800 000 enfants scolarisés dans 17 000 classes ( soit autant d’instituteurs, dont deux-tiers de Français), d’un hôpital universitaire de 2000 lits à Alger, de trois grands hôpitaux de chefs-lieux à Alger, Oran et Constantine, de 14 hôpitaux spécialisés et de 112 hôpitaux polyvalents, soit le chiffre exceptionnel d’un lit pour 300 habitants.
Sans parler du pétrole découvert et mis en exploitation par des ingénieurs français. Ni même d’une agriculture florissante laissée en jachère après l’indépendance. Or, tout ce qui existait en Algérie en 1962 avait été payé par les impôts des Français. En 1959, l’Algérie engloutissait ainsi 20% du budget de l’Etat français, soit davantage que les budgets additionnés de l’Education nationale, des Travaux publics, des Transports, de la Reconstruction et du Logement, de l’Industrie et du Commerce !
La France s’est ruinée en Algérie alors qu’elle n’y avait aucun intérêt économique réel. Qu’il s’agisse des minerais, du liège, de l’alpha, des vins, des agrumes etc., toutes les productions algériennes avaient en effet des coûts supérieurs à ceux du marché international. Or, toujours généreuse, la France achetait à des cours largement supérieurs au marché des productions qu’elle avait déjà largement payées puisqu’elle n’avait jamais cessé de les subventionner !
Non seulement la France n’a pas pillé l’Algérie, mais, à défaut d’une réaction virile, elle serait fondée à « présenter la facture » aux gérontes qui gouvernent ce pays.
Voir à ce sujet Algérie, l’Histoire à l’endroit
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@juliendray18h
J’ajoute que l’Algérie devra aussi reconnaître les massacres des Harkis et de toutes les familles innocentes qui furent assassinées ! La justice aurait dû passer autrement si tel était le besoin !
Jean MESSIHA @JeanMessiha 17h
L’assemblée nationale française doit, EN URGENCE, voter une loi qualifiant de CRIME DE GUERRE et de CRIME D’ÉTAT, les meurtres de centaines de milliers d’innocents par les terroristes sanguinaires du FLN entre 1945 et 1962.
Cette loi doit exiger d’Alger des excuses officielles.
Nouveau livre de Bernard Lugan : Algérie, l’histoire à l’endroit
Présentation :
Depuis 1962, l’écriture officielle de l’histoire algérienne s’est appuyée sur un triple postulat :
– Celui de l’arabité du pays nie sa composante berbère ou la relègue à un rang subalterne, coupant de ce fait, l’arbre algérien de ses racines.
– Celui d’une Algérie préexistant à sa création par la France à travers les royaumes de Tlemcen et de Bougie présentés comme des noyaux pré-nationaux.
– Celui de l’unité d’un peuple prétendument levé en bloc contre le colonisateur alors qu’entre 1954 et 1962, les Algériens qui combattirent dans les rangs de l’armée française avaient été plus nombreux que les indépendantistes.
En Algérie, ces postulats biaisés constituent le fonds de commerce des rentiers de l’indépendance. En France, ils sont entretenus par une université morte du refus de la disputatio et accommodante envers les falsifications, pourvu qu’elles servent ses intérêts idéologiques. Dans les deux pays, ces postulats ont fi ni par rendre le récit historique officiel algérien aussi faux qu’incompréhensible.
Cinquante ans après l’indépendance, l’heure est donc venue de mettre à jour une histoire qui doit, comme l’écrit l’historien Mohamed Harbi, cesser d’être tout à la fois « l’enfer et le paradis des Algériens ».
Ce livre répond donc aux interrogations fondamentales suivantes : l’essence de l’Algérie est-elle Berbère ou Arabe ? Avant la conquête française, ce pays fut-il autre chose qu’une province de l’Empire ottoman ? Les résistances d’Abd el-Kader et de Mokrani furent-elles des mouvements pré-nationaux ?
Que s’est-il véritablement passé à Sétif et à Guelma en mai 1945 ? La France a-t-elle militairement perdu la guerre d’Algérie ? Quelle est la vérité sur le « massacre » du 17 octobre 1961 à Paris ? Enfin, peut-on raisonnablement affirmer que la France ait « pillé » l’Algérie comme le prétendent certains ?
Table des matières :
Chapitre I : L’Algérie est-elle Berbère ou Arabe ?
Chapitre II : Comment des Berbères chrétiens sont-ils devenus des Arabes musulmans ?
Chapitre III : Pourquoi Bougie et Tlemcen n’ont-elles pas créé l’Algérie alors que Fès et Marrakech ont fondé le Maroc ?
Chapitre IV : L’Algérie, Régence turque oubliée ou marche frontière de l’empire ottoman ?
Chapitre V : Abd el-Kader, une résistance « nationale » ou arabe ?
– Mokrani, une résistance « nationale » ou berbère ?
Chapitre VI : Que s’est-il passé à Sétif et à Guelma au mois de mai 1945 ?
– Sétif au-delà des mythes
Chapitre VII : 1954-1962 : la « révolution unie », un mythe ?
Chapitre VIII : Le FLN a-t-il militairement vaincu l’armée française ?
Chapitre IX : Le 17 octobre 1961 à Paris : un massacre imaginaire ?
Chapitre X : La France a-t-elle pillé l’Algérie ?
IMPORTANT : CE LIVRE EST UNIQUEMENT DISPONIBLE VIA L’AFRIQUE RÉELLE
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Source : Bernard Lugan

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