Pédocriminels, la traque | ARTE

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16 mai 2024 #Internet #ARTE #Criminalité
Disponible jusqu’au 26/08/2024 Avec le développement du numérique, Internet est devenu le terrain de chasse privilégié des prédateurs. Dans cette enquête dans huit pays, Laetitia Ohnona (« Elle l’a bien cherché ») s’infiltre au sein des forces policières qui luttent contre la pédocriminalité. En 2022, quelque 88 millions d’images pédocriminelles circulaient dans le monde et, chaque seconde, au moins deux images de viols d’enfant sont échangées sur Internet. Partout où enfants et ados passent du temps (jeux vidéo en ligne, réseaux sociaux), des prédateurs sexuels sont, eux aussi, connectés. Depuis les confinements liés à la pandémie, les tentatives de grooming (ou sollicitation sexuelle de mineurs en ligne) ont explosé. Parallèlement, une pratique ne cesse de s’étendre : le viol d’enfants à distance, soit la commande d’agressions sexuelles à l’autre bout du monde, auxquelles on peut assister en direct. Face à l’ampleur de cette vaste scène de crime, les forces de police s’organisent. Au cœur des services de police Lorsque Ayleen, 14 ans, envoie des photos dénudées à Jan P., 29 ans, via l’application Snapchat, elle n’imagine pas que les mondes numérique et réel s’interpénètrent. La menaçant de diffuser ces clichés si elle n’accepte pas de le rencontrer, l’homme tente de la violer puis la tue, avant d’abandonner son corps dans le lac de Teufelssee en Hesse. Après « Elle l’a bien cherché », plongée dans le parcours du combattant infligé aux victimes de viols pour obtenir justice, Laetitia Ohnona poursuit son enquête sur les violences sexistes et sexuelles. Dans huit pays, elle s’infiltre au cœur des services de police combattant quotidiennement ce fléau, lesquels ouvrent pour la première fois leur porte à des caméras. Du traçage des contenus à la traque des pédocriminels, notamment aux Philippines où sévit un important trafic, son investigation pendant quatre ans l’emmène jusqu’à la Commission européenne, où un nouveau règlement est en cours, concernant l’espace dérégulé qu’est Internet : ne faudrait-il pas contraindre les plates-formes à assumer leurs responsabilités, quitte à renoncer au chiffrement de certaines messageries ? Aux côtés d’Ylva Johansson, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, du National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC), une organisation qui lutte contre les abus d’enfants, ou encore le Centre canadien de protection de l’enfance, ce documentaire délivre un indispensable message de prévention et s’interroge sur les moyens à mettre en œuvre pour assurer la sécurité des enfants. Documentaire de Laetitia Ohnona (France, 2024, 1h32mn) #ARTE #Internet #Criminalité

Source : Youtube

Ce documentaire a le mérite de parler d’un sujet tabou MAIS ARTE étant un media mainstream, on se doute qu’il a reçu des ordres d' »en haut » pour aborder ce sujet sans jamais évoquer les réseaux pédocriminels d’état mis en évidence par le fichier ZANDVOORT (voir Karl Zéro).

Anatomie de ce documentaire: 20 mn 55: « le message qui doit être livré est celui du « c’est pas grave »……28è mn: on nous fait croire que le FBI fait quelque chose et que les trafiquants d’enfants sont principalement aux Philippines car c’est un pays très pauvre. 36è mn: c’est une chance qu’il n’y ait pas d’anonymat sur internet car l’absence d’anonymat permet de remonter aux criminels. (Imaginez les lois qu’ils nous préparent pour traquer les opposants politiques sous prétexte d’assurer la sécurité des enfants). 50 ème mn: depuis 2012 (seulement????!!!!!!!!), à cause d’internet , les pédocriminels se regroupent ( ceci sous-entend l’absence de réseaux organisés préexistants). 59 ème mn: BIG DATA collabore gentiment avec les gentils policiers pour sauver les enfants: nous apprenons que 95% des signalements proviennent de META ou GOOGLE !!!! Gratitude envers BIG TECH!!! Les ONG collaborent aussi…Merci les ONG! (nous savons que les ONG sont sur le terrain et les mieux placées pour organiser le trafic humain: pour résumer, merci au pompier pyromane d’éteindre ou de faire semblant d’éteindre le feu qu’il a allumé!). 1h03: la phrase est lâchée: » Est-ce que nos sociétés sont prêtes à sacrifier une petite (entendez grande) partie de nos libertés individuelles pour protéger des enfants victimes d’abus sexuels? »… C’est pas clair ça? 1h04: La commission européenne s’y met: il faut analyser toutes nos communications! Comme il est facile de lire dans leur jeu! 1h12: instrumentalisation des survivants par la commissaire européenne. 1h26: 20 dossiers en cours d’instruction au Parquet de Paris! De qui se moque-t’on? Le substitut du procureur nous parle de prédateurs isolés qui iront « en détention …ou pas »….Où iront-ils s’ils ne vont pas en détention? Combien sont actuellement sous les verrous et pour combien de temps? Questions non posées. 1h27: Dommage que les pays n’aient pas tous le même droit pénal et que les criminels renvoyés dans leur pays d’origine ne soient quasi pas sanctionnés..Une justice mondiale comme solution? 1h30: « c’est le seul sujet qui devrait mettre tout le monde d’accord.  » Bien vu! On comprend mieux pourquoi les medias qui se sont tus jusqu’à maintenant méprisant la parole des petites victimes de Zandvoort, ont décidé d’aborder ce sujet….sans toutefois toucher aux réseaux…

Au final, peu d’infos importantes pour les gens déjà réveillés et le flou artistique sur les chiffres: combien d’enfants disparaissent chaque année? Combien de gendarmes ou de services affectés à cette traque ?(Nous qui sommes avertis savons que leur nombre est infime et que l’état n’attribue pas de budget.)

On se souvient du mystérieux « suicide » du gendarme Jambert:

« Dans la bouche, au niveau de la trajectoire, ça ne va pas…c’est beaucoup plus difficile, voire impossible, avec une carabine de se tirer une balle dans la tempe. »

Michel Malherbe, balisticien expert auprès des tribunaux

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