Origine de Daech et consorts.

On l’avait entendu de la bouche d’Hillary Clinton et quand on le disait en France on nous traitait de complotistes mais il semble que le sénat l’ait entendu de la bouche d’un général français qui hante actuellement les plateaux TV pour dire des conneries du style il faut que le sang français coule en Ukraine pour motiver les jeunes.

Claudia Dessignori

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PRENONS CONSCIENCE DE CE QU’ILS VEULENT NOUS CACHER

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Auditionné devant le Sénat en 2014, le général Vincent Desportes déclare sur Daech : « Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre? Affirmons-le clairement : ce sont les États-Unis. »

Mais aussi les services français.

D’abord, « celui qui porte la faute la plus grave, c’est George W. Bush et son équipe de «néocons» composée notamment par Donald Rumsfeld, Dick Cheney et Paul Wolfowitz. Ils portent une responsabilité accablante dans l’actuelle destruction du Moyen-Orient. »

Puis « Nouri al-Maliki quand il est devenu le Premier ministre irakien en 2006 : il a encore exacerbé une situation très tendue en déséquilibrant inconsidérément les rapports chiites-sunnites. Ce qui a conduit à l’exaspération de ces derniers et leur accueil initial très bienveillant envers Daech : il les libérait du despotisme chiite. »

Puis « Paul Bremer, administrateur provisoire de l’Irak de 2003 à 2004, qui a expurgé tous les anciens baasistes de l’administration, ce qui a conduit à l’effondrement de l’Etat irakien et à la consolidation de la rébellion résistante. Il a aussi commis une faute absolument majeure en rejetant tous les anciens militaires sunnites en dehors de l’Armée.

Et surtout, « c’est lui qui a fourni, par sa décision, toute l’ossature militaire de Daech.

La responsabilité des Etats-Unis est ainsi profonde et première. » lefigaro.fr/vox/monde/2016

Investigaction.net ajoute que l’organisation terroriste « ISIS, appelée plus tard IS, s’est développée rapidement, a conquis beaucoup de terrain à partir de 2014 et s’est proclamée califat en juin de la même année. Or, les services de renseignement militaires US (DIA) savaient depuis quelque temps qu’un tel califat était en préparation. Mais, selon Michael Flynn, ancien conseiller à la sécurité nationale du président Trump, le gouvernement US a détourné le regard. Un tel califat constituait un excellent tampon sunnite pour affaiblir la Syrie et réduire l’influence de l’Iran chiite. » C’est pourquoi Graham Fuller, l’un des analystes les plus respectés du Moyen-Orient et ancien agent de la CIA, est très clair : « Je pense que les États-Unis sont l’un des principaux créateurs d’ISIS. »
investigaction.net/abu-bakr-al-ba

BBC News Afrique enfonce le clou en révélant qu’Abou Bakr al-Baghdadi, fondateur et chef de l’État islamique, aurait bien été fabriqué par la CIA :

« Après l’invasion menée par les Etats-Unis, qui a renversé le président irakien Saddam Hussein en 2003, il aurait aidé à fonder un groupe insurgé islamiste. Ce dernier aurait mené des attaques contre les troupes américaines et leurs alliés.

Puis, début 2004, al-Baghdadi est arrêté par les troupes américaines dans la ville de Falloujah, à l’ouest de Bagdad. Il est alors emmené dans un centre de détention situé dans le sud du pays.

Or, le camp de Bucca, où il était détenu par l’armée des Etats-Unis, a été décrit comme une « université » pour les futurs dirigeants de l’Etat islamique. Les détenus de ce centre se sont radicalisés et ont développé d’importants contacts et réseaux.
Al-Baghdadi aurait dirigé des prières, prononcé des sermons et enseigné des cours de religion pendant sa détention.

Et l’administrateur américain de la prison lui a parfois demandé de servir de médiateur dans des conflits. Jusqu’à ce qu’il soit libéré « faute de preuves », après 10 mois de détention. » google.com/amp/s/www.bbc.…

Mais il ne faudrait pas oublier les services français dans la création de l’État islamique : une remarquable enquête du magazine Foreign Policy démontre que les opérations clandestines de la CIA et de ses alliés, dont les services français, ont alimenté dès 2012 la montée en puissance de l’EII au sein d’al-Nosra, donc de ce qui allait devenir l’EIIL en avril 2013, puis l’« État Islamique » en juin 2014.

Pire encore : l’aide française, notamment aux rebelles en Syrie, s’est poursuivie après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Casher, pourtant revendiqués par al-Qaïda.

La France a donc entretenu DAECH. contrepoints.org/2016/08/27/263

Source : VK

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