Oise : blessé par balles après avoir forcé des barrages de gendarmes

Illustration. Un jeune homme de 24 ans, originaire de Méru, a été blessé par balle mercredi après-midi après avoir forcé plusieurs barrages de gendarmerie. LP/O.B.

Fin de cavale à Lormaison (Oise). Un jeune homme de 24 ans, originaire de Méru, a été blessé par balles mercredi après-midi après avoir forcé plusieurs barrages de gendarmerie. Il est environ 14h50 lorsqu’une Citroën Saxo refuse de s’arrêter à Jouy-sous-Thelle, au sud d’Auneuil. À cette heure-ci, entre trente et quarante gendarmes sont déployés dans le sud-ouest du département pour mener des opérations anti-délinquance, comme il en arrive très régulièrement.

Le conducteur refuse d’obtempérer et force le contrôle. Il heurte la portière d’un véhicule des gendarmes. En tentant de se réfugier, un militaire a été légèrement blessé. Le conducteur s’enfuit en direction de Méru. Il traverse la commune de Montherlant. À Saint-Crépin-Ibouvillers, les militaires font usage d’un stop stick, une herse que l’on lance sous les roues des véhicules. L’individu parvient malgré tout à contourner le barrage mais se retrouve très vite bloqué. Pris en étau, le Méruvien, déterminé à ne pas se laisser interpeller, entame une marche arrière. Les gendarmes du peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) tirent à trois reprises et blessent le conducteur. Combien de balles a-t-il reçu ? Difficile de le savoir. Mais deux gendarmes auraient au moins fait usage de leur arme.

LP/F.C.

Mais la folle cavale ne s’arrête pas là. Le jeune homme reprend le volant et force le barrage. Il trouve refuge à Lormaison, rue du Troca, dans un pavillon. Les propriétaires, présents, ont alors appelé les secours. Le blessé n’a pas manifesté de violence à leur encontre. Entre-temps, la Saxo a été retrouvée brûlée. La piste d’un trafic de stupéfiants est privilégiée. «On ne sait pas s’il s’est débarrassé de quelque chose en route», indique une source proche de l’enquête. Le conducteur, connu de la justice, a été hospitalisé. Ses jours ne sont pas en danger.

Un épisode presque similaire s’est produit dans la nuit de lundi à mardi à Pont-Sainte-Maxence. Une voiture, avec quatre hommes à bord, a foncé sur les gendarmes qui ont ouvert le feu, en retour. Il n’y a eu aucun blessé. «Régulièrement sur nos opérations, il y a des refus d’obtempérer. Ces conducteurs oublient que les gendarmes sont des êtres humains, pas des robots», déplore un officier.

Source : leparisien.fr

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