« Nous n’obéissons plus au droit parce qu’il est juste mais parce que nous avons peur de la sanction » Pierre Gentillet

Me Pierre Gentillet, au Défi de la vérité F. Froger / D6

Crise de l’État de droit, crise de la représentation : Pierre Gentillet a relevé le défi de la vérité ! Avocat, chargé d’enseignement en droit privé et libertés fondamentales, il cherche à comprendre comment maintenir au mieux les libertés fondamentales tout en respectant les impératifs d’ordre public et s’élève avec vigueur sur les plateaux de télévision et ailleurs contre une politique sanitaire prise dans une fuite en avant d’absurde, au prix de sophismes comme celui qui vous propose une fausse alternative « c’est le passe sanitaire, ou le confinement ».

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Au-delà des formules, Maître Gentillet entend expliquer comment l’État de droit a failli en profondeur dans notre pays depuis le début 2020. Il revient sur ce fameux « État de droit » : ensemble de normes et de grands principes juridiques, l’État de droit impose des contraintes à nos dirigeants. Parmi ces grands principes, le respect des libertés fondamentales est l’un des plus importants et s’il est possible d’attenter à ces libertés, les atteintes doivent être « justifiées et proportionnées au regard de l’objectif à atteindre ». Concernant la préservation de la santé et la lutte contre le phénomène épidémique, elles ne le sont pas à ses yeux, le contexte épidémiologique ayant fortement changé depuis le printemps 2020. closevolume_off

Le Conseil constitutionnel est dans son viseur : censé être le principal garant de l’État de droit, de par sa position au plus haut dans la hiérarchie des normes, il n’a pas joué son rôle, estime Pierre Gentillet. Étayant ses explications par de nombreux exemples, il déplore notamment que les juges aient justifié le passe comme outil permettant de limiter la circulation du virus, sans tenir compte des études israéliennes par exemple. Celles-ci signalaient un vaccin qui empêche de moins en moins la circulation virale à mesure que son efficacité décroissait avec le temps. Une situation qui l’amène à dénoncer l’absurdité d’une décision qui donne aux vaccinés un « permis de contaminer ».

L’exécutif a renoncé à la vaccination obligatoire : Pierre Gentillet revient sur les raisons, qu’il suppose davantage politiques que juridiques. En effet, imposer le vaccin aurait obligé l’État à engager sa responsabilité pour les gens forcés de se faire vacciner et qui auraient enduré des formes graves de la maladie ou des effets secondaires graves.

Sur la gestion de la crise sanitaire, il regrette la lâcheté et l’inaction de nos politiques qui, par peur, se sont abrités derrière les instances scientifiques, les laboratoires, certaines études scientifiques parfois frauduleuses et un Conseil scientifique dont la plupart des membres connaissent mal le sujet. Sur la défiance envers les vaccins, il revient sur les multiples condamnations de Pfizer par la Chine et les États-Unis et comprend la crainte de certaines personnes à l’égard d’un vaccin conçu avec une technologie récente et sur lequel il y a peu de recul.

De l’absurdité des décisions politiques, Pierre Gentillet rappelle la fermeture de 5700 lits, s’amuse de la déclaration de Gabriel Attal qui s’apprête à diligenter une enquête et n’hésite pas à dénoncer un gouvernement qui n’a eu de cesse de mentir aux Français sur tous les sujets. 

Enfin, il espère que cette crise permettra de repenser ce qu’est notre droit. Dénonçant la situation paradoxale dans laquelle nous sommes, il constate que l’immense majorité des Français se font vacciner pour retrouver la « liberté » (paradoxalement) et pour éviter les sanctions, et non pour des raisons sanitaires.

Dénonçant le droit pour le droit de l’école des positivistes, il aspire à revenir à un droit plus juste, plus légitime et qui correspond aux intérêts du peuple. Pour cela, la refonte des institutions lui paraît indispensable : la souveraineté ne peut être dans la main des juges.

NDLR : nous vous prions d’excuser un petit problème technique qui a dégradé le son durant un peu plus de trois minutes ~27-30’, mais sans nuire à la compréhension

Auteur(s): FranceSoir

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