Moins d’interventions pour les gendarmes l’an passé

Les maires du Tallud et de Saint-Pardoux, Didier Voy et Benoît Piron, aux côtés du chef d'escadron Perrault et du capitaine Collard. Plusieurs accidents mortels ont endeuillé leur commune. - Les maires du Tallud et de Saint-Pardoux, Didier Voy et Benoît Piron, aux côtés du chef d'escadron Perrault et du capitaine Collard. Plusieurs accidents mortels ont endeuillé leur commune.

Les maires du Tallud et de Saint-Pardoux, Didier Voy et Benoît Piron, aux côtés du chef d’escadron Perrault et du capitaine Collard. Plusieurs accidents mortels ont endeuillé leur commune.

La communauté de brigades de Parthenay a dressé le bilan de l’année écoulée. Effectif, nombre d’interventions, insécurité routière, tout a été passé en revue.

Hier matin, le chef d’escadron Perrault, à la tête de la compagnie de gendarmerie de Parthenay, a procédé à l’inspection de la Cob, la communauté de brigades réunissant Parthenay, Mazières et Ménigoute. Gendarmes et élus du secteur avaient fait le déplacement. L’occasion de dresser le bilan de l’année écoulée.

> Effectif. La communauté de brigades de Parthenay a connu quatre départs et six arrivées. Au total, l’unité est composée de 31 militaires qui veillent sur les 34 communes de son ressort. A cela s’ajoutent une trentaine de personnels, résidant caserne Allard à Parthenay appartenant au Psig, Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie, à la brigade de recherche, à la brigade motorisée et au groupe de commandement de la compagnie.
L’objectif en 2017 sera également la montée en puissance de la réserve opérationnelle. « Les Deux-Sèvres comptent 200 réservistes en ce début 2017. Ce qui a permis à la communauté de brigades de bénéficier en 2016 de 374 journées réservistes contre 82 en 2015. »
> Un nombre d’interventions en baisse. L’an passé, les gendarmes de la communauté de brigades de Parthenay sont intervenus à 1.556 reprises, « avec un caractère social dans 20 % des cas ». 1.635 sorties étaient comptabilisées en 2015.
Si une baisse des interventions est constatée au global, le chef d’escadron Perrault a noté une augmentation des actions la nuit, soit 500 au total en 2016. « Le gendarme est devenu un acteur social d’autant plus lorsque les services dédiés sont fermés. »
Le chef d’escadron Perrault souligne : « La délinquance générale a été jugulée en 2016, avec un recul des atteintes aux biens ». Mais la vigilance reste de mise puisque le début d’année a été marqué par « une recrudescence des cambriolages ».
Les gendarmes peuvent désormais compter sur un nouvel outil baptisé Néogend. En un an, l’ensemble des véhicules a été équipé de cette tablette, plus performante que le terminal informatique embarqué précédemment installé. « Ce véritable bureau portable permet l’accès aux principaux fichiers et facilite le travail des militaires. »
> Vidéo-protection. Il y a un an, le chef d’escadron Perrault proposait la mise en place de la vidéo-protection à Parthenay. Objectif annoncé : « Dissuader et permettre d’obtenir des éléments dans une enquête ».
Depuis, le référent sûreté de la gendarmerie a rencontré les élus de la sous-préfecture afin de leur apporter des conseils pour développer un tel système. Aujourd’hui, même si la vidéo-protection n’a pas été installée à Parthenay, le militaire rappelle « l’importance des missions de conseil et de prévention qui incombent à ses services. La gendarmerie se tient à la disposition des élus à ce sujet ».
Le chef d’escadron souligne « l’absence de culture sécuritaire dans les zones rurales » et en appelle à la population : « La sécurité est l’affaire de tous ». « La population peut faire remonter des informations. Elle sera toujours la bienvenue dans nos brigades. »

Source : La Nouvelle République

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