Melun : effervescence au musée de la Gendarmerie à J-7 de l’ouverture
« Le chantier est à flux tendu. Mais on sera prêt et les travaux du parvis seront achevés », assure Renée Wojeik (LR), 3e vice-présidente de la communauté d’agglomération Melun Val de Seine en charge des travaux et bâtiments.
Très attendu, le site aménagé dans un bâtiment de la caserne 1 900 rénovée s’impose aux visiteurs. Sa façade d’abord, ornée d’une grenade enflammée, symbole de la Gendarmerie nationale. Son intérieur ensuite. Une vitrine suspendue de 8,5 m de haut sur 18 m de long, unique en Europe, abrite déjà treize chevaux sculptés, mais aussi bientôt 44 mannequins et une moto de 1930. « Cette vitrine est un peu de la grande galerie de l’évolution de la Gendarmerie, de la maréchaussée jusqu’à aujourd’hui », sourit le capitaine Elinor Boularand, la directrice du site, très enthousiaste.
Fort d’une collection de plus de 30 000 objets, documents et photographies, le site labellisé Musée de France en exposera environ 2 000 sur 1 200 m2 d’expositions permanentes sur deux niveaux. Déjà sous vitrine, vous y verrez les menottes avec lesquelles le lieutenant Fontan a arrêté l’anarchiste Jules Bonnot en 1912. Ou encore la carabine utilisée pour le triple meurtre dans l’affaire Dominici en 1952. Le parcours muséographique est visible via ses couleurs (bleu pour l’Ancien régime, rouge pour la Révolution française qui a créé la Gendarmerie nationale, etc). Graphismes et multimédia avec visioguides enrichis d’interviews d’historiens jalonnent la balade. Par ailleurs, 200 m2 sont dédiés aux expositions temporaires. La première aura lieu du 10 octobre au 10 avril 2016 et s’intitule « La Grande guerre des gendarmes ». L’ensemble est totalement accessible aux personnes à mobilité réduite et malvoyants.
Avenue du 1 3e Dragon à Melun. Entrée gratuite les 10 et 11 octobre de 10 heures à 18 heures. Tél. 01.64.14.54.64.
Melun, le 28 septembre. Le capitaine Boularand et le colonel Salvador dirigent le musée. (LP/S.B.)
Melun, le 28 septembre. Les menottes avec lesquels le lieutenant Fontan a arrêté Jules Bonnot en 1912. (LP/S.B.)
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