Mayenne : un forcené interpellé à Renazé

Cet ancien militaire a tiré des coups de feu depuis sa fenêtre avant de se retrancher chez lui, ce samedi. Le Peloton d’intervention de la brigade de Château-Gontier et un négociateur de la gendarmerie ont été appelés en renfort.

Il est un peu plus de 17 heures quand les gendarmes sont appelés par une femme paniquée. Son fils de 35 ans est très alcoolisé. Un peu plus tôt, il a rencontré un SDF dans un bar avec qui il a commencé à boire. Les deux hommes ont décidé de continuer leur après-midi arrosé chez lui. Mais elle les a trouvés en train de se disputer quand elle arrivée au domicile de son fils pour lui rendre visite.

« D’autres armes, peut-être des grenades »

Vers 16h30, le fils en question ouvre la fenêtre et tire deux coups de pistolet à grenaille. La mère réussit finalement à convaincre le SDF, âgé d’une 50aine d’années, de partir. Elle prévient alors les secours, convaincue que son fils est retranché avec d’autres armes à feu et avec des grenades. Le PSIG, le Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie de Château-Gontier est appelé en renfort : cette unité est dépêchée en cas de situations tendues ou quand des interventions plus « musclées » sont nécessaires. Le négociateur de permanence de la gendarmerie, basé à Nantes ce week-end, prend également la route pour tenter de raisonner l’homme retranché.

Des voisins évacués

Les gendarmes établissent alors un périmètre de sécurité autour du petit immeuble de 8 logements et plusieurs voisins sont évacués par mesure de précaution. Mais ils finissent par établir un contact, avant l’arrivée du négociateur l’homme finit par sortir de chez lui. Il se laisse interpeller par les gendarmes. Ils retrouvent chez lui près d’une vingtaine d’armes blanches : haches, machettes et couteaux en tous genres. Ils découvrent aussi un arc avec des flèches et un fusil marin. Mais pas de grenades ni d’autres armes à feu.

Une dispute sur fond d’alcool

Pas de précision pour l’instant sur les motifs de la dispute entre les deux hommes. On sait juste que l’ancien militaire a été interpellé dans un état d’ébriété avancé. Il a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Craon samedi soir. Garde à vue levée juste avant midi ce dimanche. Le parquet de Laval a décidé de le remettre en liberté. Il sera convoqué au tribunal au mois de mars.

Source : France Bleu

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