Quand l’AFP et les médias trahissent leur devoir d’informer : le droit de réponse du général Pellizzari (3 articles à suivre)

Auteur(s) France-Soir Publié le 08 mai 2025 – 14:14

Le droit de réponse du général Pellizzari

Wikipedia, Général Pellizzari

n ce 8 mai 2025, jour symbolique, le Général Paul Pellizzari, porté par le respect du droit, des Français et son opposition à la guerre via une plainte contre les ministres Attal, Lecornu et Séjourné, voit son honneur salit par des médias qui diffusent des informations erronées sans les vérifier. L’Agence France-Presse (AFP), L’Essor de la Gendarmerie, Le Parisien ainsi que les médias relayant la dépêche de l’AFP ont propagé des informations erronées sur le Général Pellizzari, et sa radiation des cadres de l’armée en avril 2025.

En violation de la Charte de Munich et de leurs propres engagements déontologiques, l’AFP et ces médias ont relayé des informations erronées, préjudiciables, sans vérification. L’AFP a refusé de les corriger malgré l’alerte de France-Soir. Mis face à leurs erreurs et en respect du droit de la presse, l’Essor et le Parisien ont publié le droit de réponse le droit de réponse du Général Pellizzari, mais l’AFP persiste dans son silence.

L’Essor à l’origine, l’AFP amplifie l’erreur

Le 22 avril 2025, L’Essor de la Gendarmerie publie un article affirmant que le Général Paul Pellizzari, radié pour « manquement au devoir de réserve », était « associé » à une tribune controversée publiée par Valeurs Actuelles en avril 2021. Le lendemain, le 23 avril, l’AFP reprend cette information dans une dépêche intitulée « Deux anciens généraux radiés pour manquement au devoir de réserve », sans vérifier sa véracité. Cette dépêche, relayée par de nombreux médias, dont Le Parisien, ajoute que la radiation serait liée ou causée par cette tribune et que la plainte pénale déposée par le Général en 2024 aurait été classée sans suite.

Généraux signataires de la tribune de 2021 parue dans Valeurs Actuelles

Ces affirmations sont fausses. La tribune de 2021, document public librement accessible, ne mentionne ni la signature ni l’association du Général Pellizzari. Sa radiation découle en réalité d’une plainte pénale déposée en 2024 contre plusieurs ministres pour livraison illégale d’armes à l’Ukraine, plainte déclarée irrecevable, mais non classée sans suite, comme l’attestent les droits de réponse du Général publiés par Le Parisien (6 mai 2025) et L’Essor (7 mai 2025).

Le droit de réponse du Général Pellizzari publié par l’Essor et le Parisien et son engagement sans faille pour le respect du droit et des Français

Plus de 15 droits de réponses ont dû être envoyés par le Général Pellizzari. À ce jour, hormis les deux sites mentionnés ci-dessus, les autres médias qui ont repris la dépêche de l’AFP, sans vérifier la véracité de son contenu, n’ont pas encore publié le droit de réponse. Voilà la réponse du général Pellizzari :

« Le 16 avril 2025, aux côtés de 67 autres militaires, M. PELLIZZARI, Général de brigade 2S, expert en logistique militaire, a fait signifier par huissier aux Présidents des deux Assemblées une résolution citoyenne symbolique demandant le respect des articles 35 et 53 de la Constitution, s’agissant de l’engagement militaire et financier de la France en Ukraine. Relayée par plus de 20 000 personnes et diverses associations, cette résolution a été officiellement déposée le 24 avril 2025 par le Sénateur Houpert et enregistrée par le Sénat sous le numéro 547. Le Gouvernement est tenu de se prononcer rapidement sur son inscription à l’ordre du jour.

Le 23 avril 2025, M. PELLIZZARI a appris par la presse la publication au Journal officiel d’un décret présidentiel du 17 avril prononçant sa radiation des cadres pour mesure disciplinaire. À ce jour, aucune notification individuelle, pourtant requise par la loi, ne lui a été adressée.

Cette procédure disciplinaire, engagée en décembre 2024, ne fait pas suite à une participation à « une tribune controversée en 2021 » dont il n’est pas signataire, mais à la plainte pénale qu’il a déposée devant la Cour de Justice de la République contre messieurs Attal, Séjourné et Lecornu pour livraison illégale d’armes à l’Ukraine depuis 2022. Cette plainte n’a pas été classée sans suite, mais déclarée irrecevable au mois d’avril 2024, au motif que l’infraction dénoncée léserait l’intérêt général et non l’intérêt particulier de M PELLIZZARI si bien qu’elle doit être poursuivie par le ministère public. C’est pourquoi, en mai 2024, il a mis en demeure le Procureur Général d’engager des poursuites. Ce dernier n’a pas encore répondu mais la prescription des crimes est trentenaire. 

Considérant sa radiation comme une mesure de représailles illégales liée à sa plainte, il entend la contester devant le Conseil d’État »

La résolution citoyenne relative à l’engagement militaire et financier de la France en Ukraine, dont le général Pellizzari est un des premiers signataires, a d’ores et déjà reçu plus de 28 800 soutiens sur le site de Place d’Armes. Ayant entendu la voix des Français, le Sénateur Houpert a déposé sur le bureau du Sénat une proposition de résolution sur l’engagement de la France en Ukraine.

Résolution citoyenne

Violations déontologiques flagrantes

En publiant ces informations sans vérification, L’Essor et l’AFP ont violé l’article 2 de la Charte de Munich, qui impose aux journalistes de « vérifier l’exactitude des informations ». L’AFP, en particulier, a manqué à ses propres engagements déontologiques :

  • Sa charte (paragraphe 2) exige une vérification rigoureuse des faits.
  • Sa Charte des bonnes pratiques éditoriales (ligne directrice 5) stipule : « Nous avons le devoir de rechercher la vérité des faits, et de ne pas rapporter passivement l’information telle qu’elle se présente à nous. »
    Le paragraphe « Corrections » de cette charte impose : « L’AFP doit corriger ses erreurs rapidement et dans la transparence, même si des jours ou des semaines ont passé. »

Malgré ces obligations, l’AFP s’est contentée de reprendre l’information erronée de L’Essor sans consulter la tribune de 2021, pourtant facilement accessible. Le Parisien, en relayant la dépêche AFP sans vérification, a également contribué à propager cette erreur, amplifiant le préjudice d’image subi par le Général Pellizzari.

France-Soir alerte, l’AFP ignore

Dès le 25 avril 2025, France-Soir, abonné à l’AFP, a alerté l’agence par courriel sur ces inexactitudes, demandant une rectification et l’autorisation de modifier la dépêche, conformément à l’article 4.2 du contrat d’abonnement reproduite ci-dessous : 

Clause 4.2

Dans sa réponse du 30 avril, l’AFP nie toute inexactitude, arguant que le Général Pellizzari n’était pas présenté comme signataire, mais comme « associé » à la tribune. Cette distinction sémantique ne change rien à l’erreur factuelle ni au préjudice causé.

« Veuillez noter que le général Paul Pellizzari n’est pas présenté comme signataire de la tribune d’avril 2021. Nous avons cité l’Essor de la gendarmerie qui le mentionne comme étant associé à cette tribune. Notre dépêche ne comprend donc pas d’inexactitude » répond l’AFP.

Face à ce refus, France-Soir avait envoyé une mise en demeure à l’AFP le 30 avril 2025. Une seconde mise en demeure, envoyée ce 7 mai 2025, réitère la demande de rectification, appuyée par les droits de réponse publiés par Le Parisien et L’Essor, qui confirment les erreurs de la dépêche initiale. À ce jour, l’AFP n’a pas donné suite, en violation de son obligation contractuelle et déontologique de corriger les erreurs signalées.

Une propagation aggravée par le rôle de l’AFP

Le rôle central de l’AFP dans la diffusion d’informations rend ses manquements d’autant plus graves. En refusant de corriger sa dépêche, l’AFP empêche ses abonnés, comme Le Parisien, de publier une information exacte, en raison des restrictions contractuelles interdisant la modification des dépêches sans autorisation. Ce mécanisme a conduit à une propagation massive d’une information erronée auprès des lecteurs de ces médias , avec des conséquences directes sur la réputation du Général Pellizzari.

En outre, l’AFP ne pas prétendre ne pas avoir été informé des actions de lanceur d’alertes du Général Pellizzari, ayant été destinataire du communiqué de presse du Général Pellizzari. L’AFP l’a reçu le 5 juin 2024 et a choisi de ne pas le relayer.

https://www.leslignesbougent.org/petitions/stop-a-la-livraison-illegale-darmes-a-lukraine-17771/#formulaire
Communiqué de Presse du Général Pellizzari reçu par l’AFP le 5 juin 2024

Vers une action en justice ?

France-Soir, déterminé à faire respecter les obligations de l’AFP, envisage de saisir les tribunaux en référé si l’agence ne diffuse pas une dépêche rectificative sous 48 heures, comme exigé dans la mise en demeure du 7 mai 2025 reçue le même jour par le département juridique de l’AFP. Cette affaire met en lumière les dérives de certains médias qui, sous prétexte d’urgence, négligent leurs devoirs de vérification et de correction, bafouant les principes fondamentaux du journalisme.

En ce 8 mai, jour de commémoration de la paix, France-Soir appelle les médias à honorer leur devoir de vérité, notamment quand ils sont financés par les deniers publics et assumer leur responsabilité dans la lutte contre la désinformation

Source : France Soir

PELLIZZARI, L’HOMME QUI DÉFIE L’ÉTAT AVEC LE DROIT : UNE LEÇON DE STRATÉGIE POUR LA FRANCE SOUVERAINE

Le Général Paul PELLIZZARI,

radié – Place d’Armes lui apporte son total soutien dans son combat pour le respect des institutions et de la souveraineté nationale…

Un général radié, une plainte contre le gouvernement, des accusations de représailles : l’affaire Paul Pellizzari agite la France. Mais derrière le scandale, un homme se dresse, armé non pas d’un fusil, mais du droit. Le Général Pellizzari n’est pas qu’une victime ; il est un stratège qui montre comment utiliser la loi pour défendre la souveraineté. Voici pourquoi son combat est une leçon pour tous.

Un général qui connaît le terrain juridique Pellizzari, radié des cadres par décret du 17 avril 2025, n’a pas signé la tribune controversée de 2021, contrairement aux rumeurs. Sa faute ? Avoir déposé une plainte en avril 2024 contre Gabriel Attal, Sébastien Lecornu et Stéphane Séjourné pour « livraison illégale d’armes à l’Ukraine ». Cette plainte, jugée irrecevable par la Cour de Justice de la République, n’a pas été classée sans suite. Pellizzari a ensuite mis en demeure le Procureur Général d’agir, invoquant une prescription trentenaire. Ce n’est pas un coup d’éclat ; c’est une manœuvre calculée, utilisant le Code pénal comme bouclier.

Défier l’État sans perdre son honneur L’État brandit le « manquement au devoir de réserve » pour justifier la radiation. Mais Pellizzari contre-attaque, dénonçant une absence de notification légale, une irrégularité qu’il entend contester devant le Conseil d’État. Ce n’est pas juste un recours ; c’est un défi lancé à l’exécutif : « Prouvez que vous respectez la loi. » En restant dans le cadre du droit, Pellizzari incarne une résistance digne, loin des provocations stériles. Il montre qu’on peut défier l’État sans perdre son honneur ni sa légitimité.

Une leçon pour la France souverainiste À une époque où les voix dissidentes sont muselées par des algorithmes ou des sanctions administratives, Pellizzari enseigne une vérité essentielle : le droit est une arme. En utilisant la CJR, le Conseil d’État, et les procédures légales, il prouve que la souveraineté ne se défend pas seulement dans les urnes, mais aussi dans les tribunaux. C’est une stratégie que tout Français attaché à sa nation devrait méditer : connaître ses droits, les utiliser, et ne jamais céder à l’intimidation.

Un symbole pour l’avenir Pellizzari n’est pas un martyr ; il est un pionnier. Son combat juridique, loin des slogans, rappelle que la France a les outils pour se défendre : ses lois, ses institutions, son histoire. En défiant l’État avec intelligence, il trace une voie pour une résistance moderne, ancrée dans la légalité et la dignité. À nous de suivre son exemple pour bâtir une France libre et fière.

Conclusion : Paul Pellizzari n’est pas qu’un général radié ; il est un stratège qui transforme le droit en arme de souveraineté. Son combat, subtil et audacieux, est un appel : Français, apprenez vos lois, usez-les, et ne pliez jamais. La France souveraine commence par des hommes comme lui.

Source : Opinion day

Source : Place d’Armes

Mise en demeure par France Soir, l’AFP modifie sa dépêche et prend en compte le droit de réponse du général PELLIZZARI

Mise en demeure par France Soir, l’AFP modifie sa dépêche et prend en compte le droit de réponse du général PELLIZZARI

France-Soir, AFP

Le 9 mai 2025, l’Agence France-Presse (AFP) a publié une dépêche révisée corrigeant les inexactitudes de son article du 23 avril 2025 intitulé « Deux anciens généraux radiés pour manquement au devoir de réserve ». Cette révision fait suite aux plus de 15 droits de réponse envoyés par le Général Pellizzari et la une mise en demeure de France-Soir en date du 7 mai 2025, qui avait signalé des erreurs factuelles concernant l’implication du général Paul Pellizzari dans une tribune de 2021 et les raisons de sa radiation disciplinaire de l’armée. Cet épisode met en lumière les tensions persistantes autour de l’exactitude des informations médiatiques et des obligations contractuelles, comme détaillé dans la correspondance juridique de France-Soir et la première réponse de l’AFP.

Contexte de la controverse

La dépêche initiale de l’AFP rapportait que les généraux André Coustou et Paul Pellizzari, tous deux en « deuxième section » (2S, retraités, mais susceptibles d’être rappelés), avaient été radiés des cadres militaires par mesure disciplinaire pour manquement au devoir de réserve. Elle associait les deux officiers à une tribune controversée publiée en 2021 dans Valeurs Actuelles, qui dénonçait le « délitement » de la France, pointant du doigt des problèmes comme « l’islamisme et les hordes de banlieue ». Signée initialement par une vingtaine de généraux, cette tribune avait provoqué un tollé en suggérant une possible intervention militaire si le « laxisme » persistait, d’autant qu’elle coïncidait avec le 60e anniversaire d’une tentative de putsch contre le président Charles de Gaulle en 1961.

Si le général Coustou était bien signataire, l’AFP a de façon erronée associé le Général Pellizzari à cette tribune, se basant sur l’article de L’Essor de la Gendarmerie, sans procéder à une vérification. De plus, elle a mal rapporté le statut d’une plainte déposée par le Général Pellizzari en avril 2024 auprès de la Cour de justice de la République (CJR) contre l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, le ministre des Armées Sébastien Lecornu et le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, concernant la cession d’équipements militaires à l’Ukraine.

Les droits de réponses du Général Pellizzari et la mise en demeure de France-Soir


Après publication de la dépêche erronée de l’AFP, le Général Pellizzari a dû se fendre de plus de 15 droits de réponses. De plus, le 7 mai 2025, France-Soir adressait une mise en demeure à l’AFP, exigeant une rectification sous 48 heures. Le document reprochait à l’AFP plusieurs manquements :

  • Violation de l’obligation de vérification : selon France-Soir, l’AFP n’a pas respecté la Charte de Munich, sa propre charte éditoriale et ses bonnes pratiques, qui imposent de vérifier l’exactitude des informations. La tribune de 2021, accessible publiquement, ne mentionne pas Pellizzari, et l’AFP aurait dû le confirmer avant de relayer une source non vérifiée (L’Essor).
  • Erreurs factuelles : la dépêche associait à tort Pellizzari à la tribune et insinuait que sa plainte à la CJR avait été « classée sans suite », alors qu’elle avait été déclarée irrecevable, car relevant du ministère public. France-Soir précisait que Pellizzari considérait sa radiation comme une « mesure de représailles » liée à cette plainte, et non à la tribune.
  • Manquement contractuel : en vertu de l’article 4.2 du contrat d’abonnement liant France-Soir à l’AFP, l’agence est tenue de corriger les erreurs signalées par ses abonnés. France-Soir avait notifié ces erreurs dès le 25 avril 2025, sans réponse satisfaisante.
  • Propagation de l’erreur : la dépêche, reprise par des médias comme Le Parisien, a amplifié le préjudice en raison des restrictions contractuelles empêchant les abonnés de modifier le contenu de l’AFP.

France-Soir indiquait avoir l’intention de saisir les tribunaux en référé si l’AFP ne diffusait pas une dépêche rectificative et n’autorisait pas la modification de l’article initial.

La révision de l’AFP

Face à cette pression, l’AFP a publié une dépêche révisée le 9 mai 2025, précisant que le général Pellizzari n’avait pas signé la tribune de 2021 et que sa radiation était liée à sa plainte déposée en 2024 à la CJR, qu’il considère comme la véritable cause de sa sanction. 

Cette plainte, qui dénonçait la cession d’équipements militaires à l’Ukraine, n’a pas été classée sans suite, mais déclarée irrecevable, Pellizzari ayant ensuite mis en demeure le procureur général d’engager des poursuites.

Dépêche AFP modifiée
Dépêche de l’AFP du 9 mai 2025 révisant la dépêche erronée du 23 avril 2025
Implications et suites

Cet incident met en évidence les défis auxquels sont confrontés les médias dans la vérification des informations et le respect des obligations contractuelles envers leurs abonnés. La révision de l’AFP, bien que tardive, répond partiellement aux demandes de France-Soir, mais le général Pellizzari, qui conteste sa radiation devant le Conseil d’État, continue de dénoncer une sanction qu’il juge illégale. Par ailleurs, la publication des droits de réponse de Pellizzari dans Le Parisien (6 mai 2025) et L’Essor (7 mai 2025) ainsi que d’autres médias comme La Voix du Nord (9 mai 2025) a renforcé la visibilité de ses arguments.

Cette affaire, relayée par France-Soir dans un article du 7 mai 2025 intitulé « Quand l’AFP et les médias trahissent leur devoir d’informer : le droit de réponse du Général Pellizzari », illustre les enjeux cruciaux de la responsabilité éditoriale et de la transparence dans le journalisme, tout en soulignant le rôle des recours juridiques pour corriger les erreurs médiatiques.

Outre les droits de réponses qu’ils devront publier, les médias, y compris le Parisien et L’Essor devront donc également modifier le contenu de leurs articles qui contenaient des erreurs factuelles

Source : France Soir

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