Lunel : l’opération de gendarmerie aux Abrivados en détail

Lunel : l'opération de gendarmerie aux Abrivados en détail

Mercredi 3 juin, le quartier des Abrivados a été investi par les forces de l’ordre.

CAROLINE FROELIG

Quarante gendarmes ont investi le quartier des Abrivados mercredi 3 juin, sur réquisition du procureur de la République.

C’est sur réquisition du procureur de la République qu’une quarantaine de gendarmes a investi, mercredi 3 juin, le quartier des Abrivados, à Lunel. La zone a été bouclée par les militaires dès 7 h 30, les derniers quittant le secteur à 9 h 30. Il s’agissait d’effectuer une fouille de toutes les parties communes des immeubles qui constituent en grande partie les Abrivados (cages d’escalier, toits). Des garages ont également été vérifiés.

De la drogue dans l’appartement

Le contrôle s’est effectué avec – en plus des gendarmes de la brigade, du Psig et du DSI et la police municipale de Lunel – une équipe cynophile venue de Castelnau-le-Lez. Le chien spécialisé dans la recherche de stupéfiants a marqué l’arrêt au quatrième étage de l’un de ces blocs d’immeubles qui portent tous des noms d’arbres.

200 g environ de résine de cannabis ont alors été trouvés dans un appartement. Un homme a été placé en garde à vue dans la foulée. Les gendarmes ont également découvert un véhicule volé (de marque Audi) sur l’un des parkings. Avec ce contrôle, les gendarmes avaient en particulier pour objectif de lutter contre le recel et les trafics. Un contrôle du même genre avait eu lieu l’année dernière sur le quartier de la Roquette.

Sous le regard des habitants

Les habitants ont pour la plupart continué à vaquer à leurs occupations. Des fillettes allant à l’école racontant qu’elles avaient vu « Spider-man passer par un balcon » à l’arrivée des gendarmes. Une dame rentrant un peu tremblante et demandant aux militaires : « C’est bloqué ? Est-ce que je peux rentrer en sécurité ? J’ai peur ». Elle était vite rassurée. Tandis qu’un monsieur assis à l’ombre et qui habite le quartier depuis 25 ans, lâchait, assez fataliste : « J’ai l’habitude d’avoir des gendarmes qui tapent à ma porte le matin maintenant… Il y a trois quatre mois aussi. Sinon c’est juste qu’il y a des jeunes qui rôdent d’un bloc à l’autre. C’est calme en fait ici ».

Source : Midi Libre

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