Les voitures radars privées en 2020 sur les routes des Pays de la Loire, Bretagne et Centre Val de Loire

60 voitures radars conduites par des conducteurs privées devraient être déployées sur les routes de trois nouvelles régions : Pays de la Loire, Bretagne et Centre Val de Loire.

Radar-Eure-PrivatisationUne vingtaine de voitures radars privées devraient être déployées dans chacune des trois régions des Pays de la Loire, de la Bretagne et du Centre Val de Loire. (©L’orne Combattante)

La région Normandie était en test pour la mise en place des voitures radars privées depuis avril 2018. Le Ministère de l’intérieur a décidé d’étendre le dispositif aux régions Bretagne, Pays de la Loire et Centre Val de Loire à partir de 2020.

Pour la Bretagne leur arrivée avait déjà été annoncée pour début 2019.

Les voitures radars conduites par des chauffeurs privés devraient cette fois-ci débarquer sur nos routes.

La Sécurité routière annonce l’ouverture d’un appel d’offre « permettant à des prestataires privés de gérer la conduite des voitures-radar dans ces trois nouvelles régions ».

Une vingtaine de voitures par région

60 voitures radars, 20 en Pays de la Loire, 19 en Bretagne et 21 en Centre Val de Loir devraient être mises en circulation à partir de janvier 2020.

La Sécurité routière estime que « l’expérimentation a été réussie en Normandie ».

 Au cours du 1er trimestre 2019, les véhicules banalisés de la région normande ont effectué plus de 800 tournées. Cela correspond, pour ces trois mois, à environ 200 000 kilomètres de contrôle, sur des itinéraires désignés par les services de la Préfecture. Ces contrôles ont généré près de 12 000 messages d’infraction. En Normandie, la part des infractions de plus de 20 km/h relevée par ces véhicules banalisés est 30% supérieure à celle des radars fixes signalés par un panneau. C’est la preuve de leur efficacité pour lutter contre les grands excès de vitesse ».

Une réussite toute relative. Dans le département de la Manche, par exemple, les voitures, entre janvier et mars n’ont flashé que 965 fois soit à peine plus de 10 fois par jour.

Comment ça fonctionne ?

Les trajets réalisés et les plages horaires de contrôle sont fixés par les services de l’État, « en fonction des critères d’accidentalité locale ».

La Sécurité routière précise que

les entreprises ne sont pas rétribuées au nombre d’infractions enregistrées. Lorsque la voiture-radar circule, son conducteur ignore tout de l’activité de constatation des excès de vitesse, totalement autonome ».

Les données enregistrées par les voitures-radar sont envoyées de façon cryptée aux officiers de police judiciaire en charge de la verbalisation. Ils constatent et valident l’infraction. Ce sont les mêmes que pour les radars fixes et les actuelles voitures-radar : ceux du Centre automatisé de constatation des infractions routières (CACIR) au sein du Centre national de traitement (CNT) situé à Rennes.

Quelles marges de tolérance ?

Une marge de tolérance de 10 km/h devrait être retenue.

Toute personne normalement attentive aux limitations de vitesse peut donc rouler sans crainte d’être verbalisée », estime la Sécurité routière.

Source : Arte.fr

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