Le tireur de la gendarmerie auditionné

C'est un « observateur tireur » du PSPG de Civaux qui a tiré. - C'est un « observateur tireur » du PSPG de Civaux qui a tiré. - (Photo d'archives)

C’est un « observateur tireur » du PSPG de Civaux qui a tiré. – (Photo d’archives)

Civaux Charente

Après plusieurs heures de garde à vue, le gendarme de la Vienne entendu après un tir accidentel qui avait blessé deux personnes, mardi, lors de la visite du président de la République en Charente a été remis en liberté, hier, en fin de matinée.

Ce sous-officier de 33 ans affecté au peloton de protection et de surveillance (PSPG) de la centrale de Civaux avait été placé en garde à vue après le tir dans le cadre d’une enquête en flagrance ouverte pour blessures involontaires avec arme.
La préfecture de la Charente expliquait après les faits que cet «  observateur tireur  » posté en hauteur à une centaine de mètres de la tente officielle avait fait « une erreur de manipulation en changeant de position ».
Une malencontreuse pression du doigt sur la queue de détente a fait le reste : un tir qui part et blesse deux personnes. Leurs blessures sont qualifiées de légères, mais les blessés étaient toujours hospitalisés hier. Le caractère accidentel n’est « pas remis en cause », selon le parquet d’Angoulême.
Une enquête interne a été confiée à l’inspection générale de la gendarmerie nationale ; le sous-officier mis en cause n’a pas fait l’objet d’une suspension. « La nature des faits ne le justifie pas », explique le Sirpa (presse) gendarmerie.
Ce tir inédit a toutefois suscité l’étonnement jusque chez les militaires. Les membres des PSPG sont des professionnels aguerris, formés par le GIGN, rompus aux techniques d’intervention difficiles et au maniement des armes. Ils sont censés protéger les centrales nucléaires de toute attaque terroriste mais sont également très souvent engagés pour des opérations de police judiciaire, notamment pour réaliser des interpellations de personnes considérées comme potentiellement dangereuses.

E.C.

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