Le syndicat Alliance Police Nationale appelle à voter Macron (Communiqué du mois d’avril 2017)

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Le rôle d’un syndicat, n’est-il pas d’être avant tout « Apolitique » ?

Le syndicat ne doit-il pas avant tout défendre ses adhérents sans tenir compte des opinions politiques de cet adhérent ??

Comment expliquer et  justifier ce communiqué de presse datant du 24 avril 2017 ???

Seuls les adhérents, ayant bien voté dans le sens indiqué,  auront le droit à un peu de compassion et d’intérêts du dit syndicat ?  Quand aux autres, ils iront se faire voir ?

Les publications ci-dessous datent du mois d’avril 2017 :

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par — 25 avril 2017

Le syndicat Alliance Police Nationale appelle à voter Macron

Les policiers au secours de la république et de son bankster ? Alliance Police Nationale, syndicat majoritaire chez les policiers, a appelé à voter Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle.

Mais de nombreux policiers ont rapidement fait connaître leur mécontentement à la suite de ce communiqué. Sur Facebook, les critiques pleuvent…

Source : Médias Presse Info

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Présidentielle : le syndicat Alliance Police nationale appelle à voter pour Emmanuel Macron

Le syndicat majoritaire de la police appelle à voter pour Emmanuel Macron

Le syndicat majoritaire de la police appelle à voter pour Emmanuel Macron © PHILIPPE LOPEZ / AFPLe syndical majoritaire de la police nationale appelle à voter pour Emmanuel Macron pour « faire barrage au candidat qui remettait en cause la démocratie sociale. »

Le syndicat Alliance police nationale appelle à « voter contre la candidate du Front national », dans un communiqué intitulé « le choix républicain ».

« Faire barrage ». Bien que chaque policier soit « libre de son choix », le syndicat majoritaire s’est prononcé en faveur du candidat d’En Marche! pour le second tour de l’élection présidentielle. Un choix qu’il place dans la droite lignée de sa consigne de vote pour le second tour en 2002 lorsque Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen s’étaient opposés. « Alliance Police Nationale avait déjà appelé à faire barrage au candidat qui remettait en cause la démocratie sociale. »

« Des mesures fortes pour les policiers. » Un communiqué qui rappelle aussi les attentes des forces de l’ordre. « Alliance Police nationale attend du candidat républicain et son gouvernement, une fois élus, des mesures fortes pour les policiers. »

Source : Europe 1

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25 Avr 2017

Fronde des syndiqués d’Alliance Police nationale qui appelle à voter contre Marine !

Fronde des syndiqués d’Alliance Police nationale qui appelle à voter contre Marine !

» le syndicat Alliance Police nationale appelle à voter pour Emmanuel Macron « ;

Tous des collabos.
Collègues, renvoyez leur votre carte d’adhérent …..en pleine gueule.

Le syndicat policier Alliance se fait défoncer par ses adhérents suite à son appel à voter Macron.

https://t.co/b2fYEQxgK9

J’espère que ce n’est qu’un début.

Note de Christine Tasin

En voyant cet appel je suppose que le dit syndicat, au moment de l’affaire Theo, était dans la rue avec les racailles pour dénoncer les prétendues violences policières…  Parce que imaginer que Macron, pro mondialisation, pro immigration, et donc pro racailles pourrait prendre des mesures pour protéger nos policiers, c’est de la science fiction. alors que le programme de Marine, sur ce sujet comme sur les autres, est extrèmement clair.

C’est l’engagement numéro 13 de son programme projet-presidentiel-marine-le-pen :

13  Réarmer massivement les forces de l’ordre: en personnels (plan de recrutement de 15000 policiers et gendarmes), en matériels (modernisation des équipements, des commissariats et des casernes, adaptation des armements aux nouvelles menaces), mais aussi moralement et juridiquement (notamment par la présomption de légitime défense). Garantir le statut militaire des gendarmes.

Source : Résistance Républicaine

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Publié le 30/04/2017 à 13:14 Par Frédéric Ploquin

Un appel au vote Macron compliqué pour Alliance, premier syndicat de policiers

Le principal syndicat de policiers, Alliance, a appelé à battre le Front national. Bonne nouvelle pour le camp Macron, mais…

Jean-Claude Delage a franchi le pas. Patron du premier syndicat de policiers, Alliance, cet habitué des estrades politiques a appelé ses troupes à barrer la route au Front national. Ce n’est pas qu’il en pince pour Emmanuel Macron après avoir publiquement affiché sa préférence personnelle pour le candidat LR, et plus particulièrement pour Nicolas Sarkozy : son organisation avait déjà appelé à voter pour Jacques Chirac face à Jean-Marie Le Pen en 2002. « Je n’ai pas varié depuis vingt ans, observe-t-il. Il faut avoir le courage d’appeler à voter contre le Front national sans craindre de perdre quelques adhérents« . Le sujet est sensible et Delage le sait bien, lui qui, depuis cette prise de position, doit faire face à quelques remous en interne, notamment dans le secteur de Perpignan, où la contestation gronde.

« Je suis républicain », poursuit le syndicaliste, qui assure avoir également reçu des centaines de textos louant son « courage« . Et Delage de taper sur une mouvance d’extrême droite soupçonnée de « favoriser des mouvements parallèles au sein de la police contre les syndicats« , mais aussi sur une candidate, Marine Le Pen, dont les valeurs ne sont pas les siennes.

« On ne pouvait rester cloîtrer par peur de la réaction sur le terrain« , persiste le syndicaliste, néanmoins conscient des difficultés puisqu’il a diffusé un tract, quelques jours plus tard, rappelant que toutes les grandes confédérations syndicales avaient pris une position similaire à la sienne. La CFDT a appelé à « battre le Front national« , rappelle ce tract. « Dans la foulée, l’UNSA » a demandé « aux salariés et aux citoyens » de faire barrage à Marine Le Pen.  FO, de son côté, a appelé à manifester le 1er mai aux côtés de la CGT, sur une ligne semblable. Même chose à la CFE CGC, et à la CFTC. « Loin d’être isolé, proclame le tract, Alliance partage les inquiétudes de l’ensemble des syndicats représentatifs quant aux propos de certains candidats remettant en cause le syndicalisme en général et le syndicalisme policier en particulier« . Une proclamation à usage interne qui vise à mettre dans le bain tous les autres syndicats de policiers, qui se sont tus jusqu’à présent, leurs statuts respectifs les obligeant à l’apolitisme, comme l’expliquent Yves Lefebvre (Unité-SGP-FO) et Jean-Marc Bailleul (syndicat des cadres de la sécurité intérieure, lié à la CFDT), mais qui sont désormais structurellement rattachés à ces confédérations…

Les troupes suivront-elles la consigne ?

La nouvelle fait forcément les affaires du camp Macron, qui assoit au passage sa légitimité dans le domaine sensible du régalien. Quant à savoir si les troupes suivront ces consignes, c’est une autre paire de menottes. Le seul sondage existant, plutôt favorable au Front national mais déjà ancien, n’était pas vraiment fiable dans la mesure où il englobait l’administration pénitentiaire, l’armée et la gendarmerie nationale. Plus récemment, l’Essor, organe de presse lié à la gendarmerie, a fait état d’un sondage au terme duquel Marine Le Pen l’emportait d’un cheveu dans les rangs face à Emmanuel Macron, avec 51 % des voix. Loin, donc, des scores fleuves détectés lors des précédents scrutins dans certains bureaux de vote localisés à proximité d’une caserne de gendarmerie.

Sur le plan de l’image, Marine Le Pen – dont chacun conserve en mémoire les cinglantes critiques adressées à la police judiciaire, et plus particulièrement à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales – souffre de ne pouvoir afficher le visage d’aucun grand flic sur son affiche : chaque fois qu’un nom est avancé, l’intéressé dément, et ce malgré les liens tissés de longue date dans la « maison » par l’avocat pénaliste Gilbert Collard (pilier du FN). Un terrain sur lequel Emmanuel Macron a notamment gagné des points en intégrant dans son équipe un ancien patron du RAID, Jean-Michel Fauvergue, en attendant le ralliement annoncé de quelques anciennes figures de la PJ.

Source : Marianne

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