Le semi-remorque arrache le pignon de la maison et disparaît

un-voisin-ecarte-les-pierres-arrachees-du-pignon-les_5052293_676x338pUn voisin écarte les pierres arrachées du pignon. Les semi-remorques frottent souvent dans le S de la route de Lesquivit.

La tempête n’y est pour rien ! Un semi-remorque est venu frotter de trop près une maison de la route de Lesquivit, en arrachant la gouttière et une partie du pignon. Le routier est reparti sans demander son reste.

Le pignon de la solide maison en pierre a été complètement arraché après le passage d’un camion qui, manifestement, s’est trouvé bien à l’étroit dans le « S » de la route de Lesquivit. Le 10 janvier dernier, c’était un semi-remorque étranger, avec à son bord un routier lituanien, qui frottait le poteau EDF et s’essuyait contre le haut de la maison voisine.

Cette fois-ci, c’est la maison d’en face qui a subi l’outrage d’un véhicule trop grand pour se faufiler entre les maisons.

Le violent accrochage s’est produit dans la nuit de lundi à mardi, entre 19 h et 7 h du matin selon les propriétaires qui ont découvert les dégâts en partant au travail. Gouttière arrachée et pignon largement entamé ! « Ce n’est pas faute d’avoir demandé des panneaux de limitation de circulation à cet endroit », rappelle Ronald Guillaumont, le voisin, ancien gendarme et pas vraiment étonné par l’incivilité du chauffeur.

Rien dans la boîte aux lettres, pas un coup de fil dans la journée. « Il a tout de même fallu qu’il sorte de sa cabine pour libérer les pierres et la gouttière qui l’empêchait de passer ». Au petit matin, les pierres arrachées étaient poussées sur le côté, comme si de rien n’était. « Il va falloir trouver rapidement un artisan pour consolider le pignon, au moins avant les prochaines pluies. J’ai peur que tout s’effondre » commentait la propriétaire. Ce mardi, la route de Lesquivit était fermée à la circulation, dans sa partie supérieure, par les services municipaux, dès 8 h.

Au plus court, avec le GPS…

Pour le maire Dominique Cap, difficile d’imposer des itinéraires aux chauffeurs étrangers qui travaillent avec les serres. « Nous incitons les serristes à encourager le passage par la rocade et les plus grands axes. Malheureusement, les GPS conduisent les chauffeurs par cette route de Lesquivit. Nous allons nous rapprocher de la métropole, qui a en charge la signalisation, pour dissuader les plus gros véhicules d’emprunter les passages difficiles. L’enjeu étant aussi de ne pas empêcher le passage des camions de livraison classiques… ».

Stéphane Jézéquel

Source : Le Télégramme

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