L’ancienne gendarmerie a retrouvé des locataires

«  Une opération exemplaire  » pour M. Leroy et M. Gricourt.

 

Le chantier est achevé rue du Sermon où 50 appartements sont proposés à la location dans “ La résidence des Carmélites ”. Une opération de près de 9 M€.

 Il est formidable de recevoir autant de remerciements alors que l’on n’a pas versé un seul centime de subvention s’amusait ce jeudi Maurice Leroy lors de l’inauguration des nouveaux logements de l’ancienne gendarmerie de la rue du Sermon.

Non seulement le Département n’a rien déboursé mais il a aussi encaissé la somme de 2,4 M€ grâce à la vente du site à la société Intergestion. « Je ne regrette pas ce choix car les collectivités n’ont pas vocation à porter de telles réalisations » ajoutait le président du conseil départemental en rappelant que ses services avaient envisagé plusieurs scénarios pour l’avenir de l’ancien couvent des Carmélites avant d’opter pour la cession.
Lors de la visite des lieux entièrement réhabilités, les invités, Maurice Leroy en tête, ont salué la réussite de l’opération dans laquelle Intergestion a investi près de 9 M€ pour la réalisation de 50 appartements, soit un coût de construction au m2 de 2.900 €

«  Des appartements de haute couture  »

Après vingt mois de travaux, l’ancienne gendarmerie est métamorphosée. Du T2 au T5, toutes les surfaces sont proposées. « On a fait du sur-mesure, les façades ont été recomposées » souligne l’architecte Hugues Laurent qui se rappelle avoir été totalement conquis le jour où il pénétra dans l’ex caserne pour la première fois. « Ce sont des appartements de haute couture, parfaitement ciselés » renchérit Frédéric Barnoud, directeur de l’agence de Tours de Sogéa (Groupe Vinci).
Le chantier n’a pas été simple. Des planchers se sont même effondrés au début des travaux. Une grosse frayeur heureusement sans fâcheuse conséquence. « Nous n’avons eu à déplorer aucun accident se réjouit Frédéric Barnoud. Ce fut une aventure technique et humaine. » Qui plus est menée pour une partie non négligeable par des entreprises blésoises.
Cerise sur le gâteau, les appartements, tous dotés d’une place de stationnement dans l’enceinte, sont proposés à des tarifs de location plutôt raisonnables. De 390 € pour un T2 de 43 m2 à 590 € le T5 duplex de 96 m2. De quoi encourager la mixité. « On est ancré dans le marché » insiste Gilbert Rodriguez, président d’Intergestion.
La réhabilitation s’est effectuée sous le régime Malraux, occasion mise à profit par Maurice Leroy pour défendre celui-ci avec fermeté. « J’ai toujours voté contre toutes les tentatives de remise en question de ce dispositif. Heureusement qu’il y a des épargnants privés qui peuvent investir leurs fonds dans des opérations comme celles-ci. On préserve du patrimoine et on aide l’emploi local. Cette loi Malraux vivra plus longtemps que la loi Duflot. »
Le succès semble être au rendez-vous. Sur les 27 appartements de la première tranche mis sur le marché, 24 ont déjà trouvé des locataires.

à toute vapeur

Démographie

L’inversement de la courbe démographique et le retour des habitants dans le cœur de ville constituent autant d’enjeux majeurs pour la municipalité. Or la réhabilitation de l’ancienne gendarmerie (lire page 12) fait partie de ces opérations qui répondent parfaitement à ces objectifs. Ce que n’a pas manqué de reconnaître Marc Gricourt lors de l’inauguration de la nouvelle résidence des Carmélites. Le maire de Blois n’est pas allé jusqu’à remercier Maurice Leroy avec lequel il a effectué la visite des lieux mais il aurait pu. La vente du site par le conseil départemental s’accompagnant de la création de 50 logements vont en effet apporter à la ville des impôts supplémentaires.

Source : La Nouvelle République

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