La Russie, manne fantasmée par les USA

Par WD

La Russie suscite des convoitises particulières chez l’élite américaine. Ce fait, bien compris par tous ne serait-ce que par les manœuvres de l’OTAN, n’est pourtant pas nouveau. Depuis le Manifest Destiny et surtout le « corollaire Roosevelt », les USA œuvrent pour conquérir le monde. La Russie est le joyau remarquable qui finaliserait leur collection.

La volonté de découper la Russie en 15 régions n’est pas une élucubration inhérente à la guerre en Ukraine. Elle vient de bien plus loin, peut-être depuis l’achat de l’Alaska. Pour les USA, ce fut un coup double. Premièrement, ce fut la première pierre d’encerclement de la Russie par Uncle Sam. Deuxièmement, ce fut pour couper court à la velléité Anglaise de s’octroyer ce territoire pour les mêmes raisons.

Le premier acte d’agression envers la Russie, fut le financement de Lénine et Trotski par un combiné anglo-américain. En finançant les Bolcheviques, ils espérèrent que la deuxième révolution Russe dite « D’octobre » leur soit favorable. La finalité de l’opération eut mal tourné pour leurs affaires. Malgré cet échec, l’idée d’appropriation du territoire Russe resta en son entier dans un carton.

A l’issue de la deuxième guerre mondiale, les USA n’ont cessé d’affronter la « peste rouge ». Une dictature non déclarée contre une dictature avérée, le monde entier en a fait les frais.

Lors du drame de Tchernobyl, où la conséquence économique affaiblit gravement l’URSS, le dossier Russe sortit de sa boîte poussiéreuse. Ponctuellement, les cours du pétrole chutèrent, comme par magie, pour amoindrir les recettes Russes. Le reste de l’histoire est connue. Déstabilisation des pays du pacte de Varsovie sur fond de crise économique, marasme politique, effondrement de l’URSS, démantèlement industriel, fragmentation du corps économique au profit des USA via des oligarques propulsés par eux pour obtenir cet effet charognard.

A ce jour, s’il n’ avait pas eu l’équipe Poutinienne, la Russie serait en effet morcelée en 15 régions bien vassales à l’Imperium américain. C’est rageant tout de même d’échouer si près du but. Mais nous n’allons pas pleurer pour les mondialistes. Depuis, les USA manigancent des stratagèmes peu recommandables pour encercler la Russie de tous les côtés. Le coup d’état en Ukraine de 2014 a mis le feu aux poudres civilisationnelles.

Il est raisonnable de penser que les 8 longues années qui séparent l’Euromaïdan et l’opération spéciale ont été consacrées à l’étude sur toutes les conséquences géostratégiques, économiques et humaines que la guerre contre l’occident pouvaient entraîner. 8 années pour préparer la logistique militaire et l’amélioration des matériels. 8 années de diplomatie et de recherche de partenariats vrais et francs. Et nous voyons les résultats. Tous les paquets de sanctions contre la Russie pètent dans les mains de ceux qui les portent. Toutes les décisions, toutes les rétorsions occidentales grandissent la Russie. Par effet pervers de retour, la ligne américano-européenne s’affaiblit pour ne pas dire s’effondre. La monnaie de singe américaine perd son pouvoir et la crise économique la plus crasse touche le monde occidental. Cerise sur le gâteau, le clan Otanien n’est pas à la hauteur de la guerre actuelle. On peut même dire qu’il est à la ramasse puisqu’il n’a pas à sa disposition la technologie hypersonique et qu’elle est dépassée par la supériorité des matériels Russes. La Russie n’est pas la principauté d’Andorre. Elle a du répondant, du génie, de la volonté.

Les USA n’ont plus le choix. Pour réussir son hégémonie finale, ils doivent vaincre la Russie pour fondre par la suite sur la Chine. Ils sont tellement rejetés par le monde non occidental qu’ils ne peuvent se permettre ni une paix boiteuse ni perdre cette guerre qu’ils ont par ailleurs initiée par Ukrainiens interposés. Ils iront donc jusqu’au bout. Vaincre ou périr, nul autre choix.

Le fruit Russe tant convoité depuis au moins 1 siècle par les USA ne sera pas cueilli par eux. Nous sommes les spectateurs de la disparition de ce rêve américain. Il est vrai que la place est très chère pour nous, au prix de privations et de douleurs, mais alors quelle représentation fabuleuse.

Source : WD

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *