La gendarmerie se donne les moyens

Le commandant Tardieu espère voir ces cambriolages élucidés. - Le commandant Tardieu espère voir ces cambriolages élucidés.

Le commandant Tardieu espère voir ces cambriolages élucidés.

Patron de la compagnie de gendarmerie nationale de Chinon, le commandant Denis Tardieu est tout à fait conscient de l’inquiétude que peuvent susciter une série de cambriolages ciblés, comme ceux évoqués plus haut et qui touchent les viticulteurs.
Pourtant, il tient d’abord à relativiser : « La délinquance sur la compagnie de Chinon est en baisse de 4 % sur l’année 2016 », comme le montrent les chiffres récemment publiés.
Pour ce qui est des vols simples, c’est-à-dire sans effraction, il y a eu 191 plaintes pour des vols chez les particuliers, soit un nombre quasi équivalent à celui de 2015, et « correspond à la moyenne des zones de campagne du département et bien en dessous des zones urbaines ! », insiste le commandant.
S’ils sont très légèrement en baisse (437 contre 439), les cambriolages ont un taux d’élucidation à la hausse, avec 23 % d’affaires résolues pour les cambriolages de résidence principale, et seulement 4 % pour les locaux industriels et commerciaux.
Comme dans ceux au détriment des viticulteurs, les cambriolages ont tendance à être plus nombreux dans ces locaux professionnels et non habités. Cela a d’ailleurs été le cas, avec ces derniers mois, divers locaux comme des écoles, des buvettes de stade, des salles associatives, mais le plus souvent sans gros préjudice.
Il n’en est pas de même chez les viticulteurs où le préjudice a été important. « Nous mettons les moyens nécessaires pour enquêter », explique le Commandant Tardieu. Recherche d’ADN, relevés d’empreinte, accumulation de données, appel à témoins : de quoi avancer, même si l’enquête peut s’avérer très longue.
« Aux viticulteurs de prendre conscience des risques encourus et de renforcer leur protection. Attention aussi si l’on vous propose du vin en carton à prix bradé, mieux vaut se méfier, alerter la gendarmerie, plutôt que de risquer d’être considérés comme des receleurs », prévient le commandant.

Source : La Nouvelle République

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *