La Fnaim et la gendarmerie main dans la main pour la sécurité

La Fédération nationale de l’immobilier de Seine-et-Marne (Fnaim) et la gendarmerie nationale ont entériné la mise en place d’un partenariat d’un nouveau genre. Objectif : faciliter les missions de prévention et de surveillance dans les logements.

Après l’Essonne, le Val-d’Oise et les Yvelines, au tour de la Seine-et-Marne. Mardi 20 juin, la Fédération nationale de l’immobilier de Seine-et-Marne (Fnaim) et la gendarmerie nationale ont signé, au musée de la gendarmerie de Melun, une convention afin de redéfinir et affiner les objectifs et moyens en matière de lutte contre la délinquance.

Prévention

« La sécurité des Franciliens dans leur logement est devenue notre priorité », déclare George Strub, le général de division de la gendarmerie d’Ile-de-France. Squat, trafics de drogue voire prostitution : les problématiques de délinquance et de vandalisme existent sur le territoire et peuvent rendre les accès aux immeubles peu sûrs. C’est dans cette optique que cette convention a été signée, en prolongement de celle conclue en 2014 avec les autres départements de la grande couronne.

« Ce partenariat s’est avéré être un franc succès. Si bien qu’aujourd’hui la FNAIM de Seine-et-Marne vient compléter le dispositif », explique George Strub. En raison de l’évolution du nombre de logements, la sécurité et l’immobilier sont deux sujets étroitement liés. « Notre volonté commune est de mettre en lumière les moyens de prévention déjà existants pour assurer la sécurité et la qualité de vie des habitants », poursuit Didier Camandona.

Efficacité

La convention permettra à la gendarmerie nationale de rentrer sans autorisation au sein des logements gérés par la Fnaim afin d’intervenir pour plus d’efficacité et de réactivité. Le document vise aussi à sensibiliser et à informer les professionnels de l’immobilier sur les problématiques de sécurité. A ce jour, de nombreuses actions de terrain sont en cours d’élaboration et s’organiseront sur deux axes : un réseau de renseignement et une prévention.

Ces deux champs d’action permettront d’identifier les risques sur le territoire ou encore les villes les plus touchées afin d’élaborer des solutions adaptées : clôtures, gestion des espaces verts, éclairages, contrôles d’accès, vidéoprotection etc. « Aujourd’hui on signe, demain il faudra définir le cadre, conclut la gendarme Julian Philips, référente sûreté pour la Seine-et-Marne. L’objectif sera d’aménager les immeubles pour rendre la vie dure aux incivilités. »

Laura PEYRIGUERE

Source : Actu.fr

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