[ INITIATIVE ] Benoit Valibouse, gendarme et coureur au grand coeur

Benoit Valibouse, gendarme dans l’Orne, va courir au marathon du Mont-Saint-Michel, le 28 mai 2017. Il lance une collecte, au profit de la lutte contre la sclérose en plaques.

Benoit Valibouse s’entraîne de plus en plus à mesure que le marathon approche.
Benoit Valibouse, gendarme dans l’Orne, s’entraîne de plus en plus à mesure que le marathon approche.

« Je veux me prouver un truc et courir pour ceux qui ne peuvent plus ». Benoit Valibouse, gendarme à Messei (Orne), âgé de 29 ans, se prépare à courir lors du marathon du Mont-Saint-Michel, le 28 mai 2017.

Sa participation à cette épreuve, qui partira de Cancale pour rejoindre le Mont en 42 km, il l’a voulue solidaire. Benoit Valibouse a lancé une collecte de dons, au profit de la Ligue française contre la sclérose en plaques, sur le site Internet : www.alvarum.com/benoitvalibouse

Passionné de course à pied, Benoit Valibouse dit :

J’ai repris l’entraînement depuis trois mois. J’ai déjà fait deux semi-marathons. L’idée, c’était de courir mon premier marathon en mai. C’est relever un défi personnel tout en ayant un but.

Pour aider la cause qu’il défend, le fonctionnement est très simple. Il suffit de se connecter sur le site Internet d’Alvarum et de donner en ligne.

« La cagnotte est forcément associée à une association », précise Benoit Valibouse à propos d’Alvarum. Pour ce défi personnel, la cagnotte sera attribuée à la lutte française contre la sclérose en plaques. Ce choix, il l’explique par ces quelques mots : « Je suis touché familialement ».

Gendarme depuis un an et demi, Benoit Valibouse a d’abord été gendarme adjoint volontaire de 2011 à 2014 avant de passer par l’école des sous officiers de Tulle dont il est sorti gendarme en 2015.

Même si son métier est un terreau fertile au maintien d’une condition physique très bonne, Benoit Valibouse a intensifié son entraînement.

« Logiquement, le fait d’être gendarme, ça aide. Mais je m’entraîne sur mon temps libre. Je fais trois à quatre entraînements de 1 h à 1 h 45 par semaine. Fin février, je vais commencer une préparation spécifique et ça pourra aller jusqu’à 2 h ».

Avec 42 km à parcourir, le challenge est conséquent. Et Benoit Valibouse le sait :

Un semi-marathon, pour quelqu’un qui se contente de courir régulièrement, c’est possible. Mais un marathon, il faut un entraînement spécifique.

Pour assurer son succès, Benoit Valibouse a effectué un autre sacrifice : « J’ai arrêté le tabac depuis deux mois. Je retrouve des performances ».

En somme, ce marathon devrait sourire à ce Messéen très motivé. Pour devenir l’un de ses supporteurs, il suffit de donner à l’association qu’il entend aider en passant par Alvarum.

« En plus, les gens peuvent mettre le montant qu’ils veulent ».

Source : L’Orne combattante

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