Il faudra rendre des comptes

tribunal

Un triste plaisantin qui n’a toujours par compris – le peut-il d’ailleurs, – que la politique n’est pas un art de tréteaux et de « communication », mais l’art de la prévision et de l’anticipation, nous a annoncé avec gravité que « nous étions en guerre ».

Cet individu qui prétend être le chef des armées n’a pas la moindre honte, ni le moindre remord, à envoyer ceux qu’il commande à l’abattoir, sans plans d’attaques ni de replis, sans armes, sans munitions, sans aucune protection autre que des mots creux… ! Si cet homme avait autant de culture et d’intelligence qu’il le croit, ou qu’on lui fait croire, il aurait médité, comme auraient d’ailleurs du le faire ses prédécesseurs, ce passage d’un discours du Maréchal Pétain qui devrait être une leçon pour tous ceux qui aspirent à des responsabilités politiques : « Sans préparation morale et matérielle les épreuves qui sont inévitables dans la vie d’un peuple, ne sauraient être acceptées de leur plein gré par les citoyens et abordés avec confiance. Tout ce que nous avons fait de grand a procédé de la qualité de nos sentiments et de notre sens des réalités, et ce ne serait pas en nous éloignant des principes d’ordre, encore moins en glissant aux doctrines dissolvantes, que nous préparerions les générations futures aux difficultés de l’avenir ».

Dans ce bref passage du discours prononcé lors de l’inauguration de l’ossuaire de Verdun, ce chef de guerre donne aux « politiques» ce qui doit être leur objectif. Force est de constater que ces mêmes « politiques » se sont acharnés, depuis des lustres, à faire exactement le contraire : aux droits légitimes et au respect des valeurs de notre civilisation millénaire on a opposé l’imbécile « il est interdit d’interdire », A cette idée malsaine « d’amour et de respect de cette Patrie » qui nous protège et au sein de laquelle nous vivons, ils ont substitué le mondialisme avec son cortège d’ingérences et d’interventions venant de l’extérieur auxquelles il veulent nous empêcher de réagir ; laissant à des inconnus le droit de décider de notre avenir. Sous de fallacieux droits de l’homme, qui ne sont plus l’objet d’aucun devoir, ils tentent de dissimuler les véritables valeurs de l’Homme, aux Lois Naturelles, de bon sens, ils tentent de substituer des lois artificielles qui ne protègent plus les victimes mais les agresseurs. Après avoir quasi éradiqué la chrétienté et ses lois morales au profit d’un anticléricalisme obtus, ils ont érigé le consumérisme (et corollairement l’argent, le fric, le pognon) en religion universelle.

Le mot d’ordre répandu par ces fantoches est : Jetons et consommons toujours plus, entrons dans la sarabande infernale de la damnation de Faust. Et Satan conduit le bal… ! Tout compte fait, cet épidémie terrible, aura peut être une utilité : faire comprendre à nos concitoyens que le Roi et sa cours sont nus. Oser se féliciter de n’être qu’un amateur qui préside un gouvernement d’amateurs, pour répondre à des accusations d’imprévoyances, d’incompétences et d’irresponsabilités pose le problème de la légitimité de ces individus à mener les affaires du pays : est-ce de la candeur où une provocation due à une orgueilleuse suffisance ? Combien de morts, de familles brisées, de faillites, de destructions d’emplois, aurons pour seule cause le dogmatisme imbécile d’une poignée d’individus manipulés par des intérêts interlopes et apatrides ?

Car il est inadmissible de dire « je ne savais pas » : nous avions la Chine sous les yeux. Les pays d’Asie comme la Corée, pourtant aux premières loges ont réagis à temps, par l’obligation du port de masque et de gants, par des tests généralisés et un confinement radical, dès que la pandémie a été annoncée. Nos gouvernements ont préférés nous mentir, privilégiant l’économie par rapport à la vie et la santé ; privilégiant le dogme mondialiste à l’intérêt des Français et suprême stupidité distribuant les trop rares stocks de matériel qui nous font à présent défaut. Votre faute messieurs les « politicards » (à de rares exceptions près) tous partis confondus, est d’avoir détruit le pays par des délocalisations stupides et préjudiciables au tissu économique de notre pays ; votre faute est d’avoir voulu casser les valeurs fondamentales qui font le ciment d’une nation, comme la famille ; votre faute c’est d’avoir voulu transformer les individus en pions interchangeables dépendant pour vivre d’un état providence ; votre faute est d’avoir voulu « rentabiliser » ce qui ne peut être rentable par nature : la vie, la santé, l’instruction, l’ordre, la protection n’ont pas de prix, on voit où les « économies » sur ces budgets nous ont mené ! Tout cela pour qu’une infime minorité puisse accumuler toujours plus d’argent, toujours plus de puissance et de jouissance dans un monde où tout s’achète et tout se vend…Jusqu’au moment ou un infime grain de sable vient gripper la machine et que l’on se rende compte que l’argent ne se mange ni ne se boit, pire que les suaires n’ont pas de poches… !

Demain, Il va vous falloir rendre compte, messieurs qui vous croyez intouchables ; Demain sera différend d’hier, il devra nécessairement l’être si nous ne voulons pas aller de Charybde en Scylla. On ne peut être « responsable mais non coupable » et la complicité se paye au même tarif que le crime. Qu’on ne prétende surtout pas avoir été mal conseillé, d’une part on est responsable autant du choix de ses conseils, que de sa décision finale : il est évident que le décideur est toujours seul face à sa raison et à sa conscience, c’est le prix qu’il doit payer ! Demain il va falloir reconstruire, mais sur des bases assainies et il y a beaucoup à faire…et à défaire, dans notre pays qui a pris des airs d’écuries d’Augias !

Après avoir fait le ménage il va être nécessaire de retrousser nos manches, de réindustrialiser le territoire, de relancer la natalité avec l’espoir revenu. Le coq gaulois ne chante-t-il pas les pattes dans le fumier, avant le lever du jour ?

 

 Michel ROGER – VPF Ile de France

Source : Volontaire Pour la France

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