Hanoucca à l’Élysée

Auteur(s) Xavier Azalbert, France-Soir

« Dans les flammes de l’Enfer, parce que c’est notre projet » ?

Pixabay

EDITO – Les médias s’en sont largement fait l’écho. La célébration de la fête juive (en français) Hanoucca, à l’Élysée, jeudi 7 décembre 2023, a suscité l’indignation du monde politique hexagonal.

De l’avis même de Yonathan Arfi, pourtant président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), Emmanuel Macron a commis une erreur. Voilà ce qu’il a déclaré sur Sud Radio :

“Ce n’est pas la place, au sein de l’Élysée, d’allumer une bougie parce que l’ADN républicain, c’est de se tenir loin de tout ce qui est religieux. J’ai été surpris. Je me demande pourquoi Macron l’a fait, ce n’est pas son rôle, en tant que président de la République.”

Pourtant ce monsieur était présent à l’Elysée. Pourquoi donc ne s’y est-il pas opposé, à cette célébration ? À l’occasion, si vous le croisez, posez-lui la question…

Reprenant là, comme beaucoup d’autres, la formule dont l’initiateur sur YouTube est un prénommé Kareem, alias Ragna-Rock, commentateur français de l’actualité élyséenne, quelque peu chauvin qui sévit sur YouTube, un collègue à lui, Black Bond PTV, a ainsi commenté ainsi cet événement :

Selon le président de la République (l’aurait-il juré sur la tête de Zoé Sagan ?), cette cérémonie a consisté au principal, non pas à célébrer Hanoucca à l’Élysée, mais à s’y faire remettre “Le prix de la lutte contre l’antisémitisme 2023” par le grand rabbin de France actuel, Haïm Korsia. Et toujours d’après Emmanuel Ier, si certes, lors de la cérémonie de la remise de ce prix essentiel, fondamental pour la survie de l’humanité, l’époux de Brigitte a allumé “la bougie du souvenir”, jamais, ô grand jamais, lors de la cérémonie de Hanoucca qui a suivi, il n’a allumé une autre bougie.

Morbleu, non !

Principe de laïcité appliqué en suppositoire à l’insu de son plein gré, sa Majesté s’est retrouvée au beau milieu d’une horde de fondamentalistes fanatiques religieux « républiquovores », dont certains, paraît-il, sont allés jusqu’à soutenir tout de go durant cette séance de spiritisme clandestine, que Dieu existe, au contraire du Père Noël et de la démocratie qui, eux, sont des inventions de l’homme.

Blague à part, étant donné que les responsables officiels de tous les cultes étaient présents à l’Elysée, on peut résolument tirer de cet événement la conclusion suivante, ceci dès lors qu’on l’analyse comme il doit l’être, à savoir en prenant pour base obligatoire de réflexion, les huit éléments ci-dessous.

Premier élément : les trois religions monothéistes dont les responsables nationaux présents lors de la cérémonie, ont pour ennemi spirituel suprême commun le diable. Appelons-le Satan.

Deuxième élément : cette cérémonie religieuse s’est tenue au sein même du lieu du pouvoir suprême d’une République de France qui est officiellement laïque.

Troisième élément : Emmanuel Macron et ses amis sont des mondialistes revendiqués.

Quatrième élément : les mondialistes cherchent à substituer, quoiqu’il en coûte, à la liberté des peuples, une forme de dictature à la chinoise, dans laquelle, de fait, Satan régnera en maître.

Cinquième élément : Satan ne pouvant s’imposer à une nation suffisamment soudée autour d’une religion ou d’un œcuménisme authentique, la stratégie des mondialistes consiste systématiquement à orchestrer le chaos, d’user du sempiternel “Diviser pour mieux régner”, afin, à terme, d’imposer leur religion à eux : la domination sans partage de Satan.

Sixième élément : dans cette stratégie qui a tout de machiavélique, les Juifs sont utilisés de manière récurrente, d’abord en tant que bouclier ; celui derrière lequel se cachent les adorateurs de Satan pour opérer en secret ; et ensuite en tant que boucs émissaire : coupables du chaos désigné par ceux qui ont œuvré en secret pour qu’il intervienne à leur bénéfice exclusif.

Septième élément : l’Élysée s’est employé à médiatiser au plus possible cette mascarade.

Et huitième et dernier élément : les responsables religieux présents lors de cette mascarade sont parfaitement au courant des sept premiers éléments ci-dessus.

Conclusion : l’œcuménisme de façade qui est intervenu dans la pièce de théâtre politico-politicienne qui nous a été jouée ici, consiste en réalité en l’union des adorateurs de Satan, qui désignent fallacieusement les Juifs comme étant des privilégiés responsables de tous les maux des Français, ceci afin d’empêcher que ne se fasse l’union sacrée véritable qui seule peut permettre l’éradication du “Parce que c’est notre projet”, le chaos en cours de finalisation auquel Macron et Cie œuvrent depuis bientôt sept ans (1) : “Juifs, Chrétiens, Athées et Musulmans, tous unis contre Satan !”

Et histoire d’arriver à leur fin, ces manipulateurs vont très certainement nous offrir cela, en guise d’événement déclencheur : un nouveau “false flag”. Dans la lignée de l’attaque au couteau d’Annecy. “Et c’est donc par le plus grand des hasards” qu’un Juif va poignarder un Imam au cri de “Israël vaincra !”, après qu’un migrant musulman en vaine attente de son expulsion, aura égorgé, au cri de “Allah Akbar !”, un rabbin orthodoxe et un curé : le Gaulois réfractaire dans l’église duquel il était venu en ami, prier pour l’âme d’un athée décédé.

Et ils sont tellement sûrs d’eux, que l’annonce de l’avènement de ce chaos pour 2024 a été faite officiellement, pourrait-on dire, lors du réveillon du 31 décembre, puisque c’est l’image de celui-ci qui a été projetée sur l’Arc de Triomphe à minuit :

Et ce n’est pas un prochain remaniement en profondeur qui va changer quoi que ce soit, si ce n’est mettre une nouvelle couche de vernis sur tout ce qui craque en France. Il n’est donc pas étonnant de voir les attaques frontales se multiplier contre toutes les structures comme X qui pourraient enrayer l’avènement de ce message unique.

L’information c’est bien le pouvoir au peuple et les médias libres comme France-Soir ont bien le devoir d’informer

(1) Ce chaos a été initialisé par Valéry Giscard d’Estaing. François Mitterrand l’a doté de la structure nécessaire à sa mise en place et a lancé le processus. Jacques Chirac l’a poursuivi et perfectionné. Avec l’adoption du Traité en violation du référendum par lequel le peuple l’avait rejeté, Nicolas Sarkozy a terminé le boulot de dépouillement du peuple de sa souveraineté. François Hollande a institutionnalisé la dégénérescence de la société française traditionnelle. Et en sus d’avoir porté, lui, cette dégénérescence à tous les niveaux, Emmanuel Macron a porté le “Diviser pour mieux régner” à un paroxysme indispensable pour que le chaos intervienne.

Source : France Soir

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