Fleury d’Aude – Il se rend au poste de police pour s’accuser du meurtre de sa mère

L'homme s'est rendu à Fleury d'Aude.

L’homme s’est rendu à Fleury d’Aude. PHOTO/Google Street View

Trois heures après les faits commis au domicile familial, à Vergèze, dans le Gard.

Vendredi soir, c’est à 20 h qu’un invididu s’est présenté dans les locaux de la police municipale de Fleury d’Aude. Loin d’une visite de courtoisie, puisque l’homme s’accuse alors du meurtre de sa mère qu’il aurait commis plus tôt dans la journée, à Vergèze, dans le Gard.

Une affirmation qui poussera les policiers municipaux à alerter les gendarmes de la communauté de brigades de Vinassan. Des gendarmes d’abord confrontés à des affirmations décousues. Mais suffisamment alertés par les propos tenus pour que, après vérification auprès de leurs confrères du Gard, les militaires audois placent donc l’homme, âgé de 37 ans, en garde à vue. Peu de temps auparavant en effet, aux environs de 17 h 30, le mari de la victime avait découvert le corps sans vie de son épouse au sein du domicile familial, victime de multiples coups portés à l’arme blanche.

Récupéré par les gendarmes de Vauvert

Le fils trentenaire, connu pour être bipolaire, a été récupéré au cours de la soirée par les gendarmes de Vauvert, assistés des personnels de la section de recherche de Nîmes. Rien n’explique pour l’heure qu’il se soit constitué prisonnier dans le département, après avoir accompli un trajet de près de 120 km, précisait hier matin le centre opérationnel de gendarmerie de l’Aude. Au cours de sa garde à vue, le trentenaire serait passé aux aveux sans pour autant donner les motifs de son geste.

Expertise psychiatrique

La garde à vue aurait cependant été prolongée, notamment afin de procéder à une expertise psychiatrique pour savoir si oui ou non le discernement de cet homme de 37 ans était atteint au moment des faits. Une expertise dont les conclusions décideront sans doute d’une potentielle mise en examen pour meurtre sur ascendant. Attendu pour la fin de journée, hier, le rapport d’expertise devait précéder la présentation du trentenaire à un juge d’instruction, avec un potentiel placement en détention provisoire.

Source : L’Indépendant

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