Finistère. Un Polytechnicien à la tête des gendarmes

le-colonel-nicolas-duvinage-nouveau-patron-des-gendarmes-du_4106332_529x330pLe colonel Nicolas Duvinage, nouveau patron des gendarmes du Finistère. (Photo J. L. B.)

Il a fait ses armes chez les mobiles et dans la gendarmerie départementale avant de se spécialiser dans la cybercriminalité. Le colonel Duvinage est le nouveau patron des gendarmes du Finistère.

Après trois années à diriger le centre de lutte contre les criminalités numériques de Pontoise (95), le colonel Nicolas Duvinage vient de prendre la tête des 901 gendarmes du Finistère. Une expérience que le « cyber colonel » va pouvoir mettre à profit dans le département. Dark web, escroquerie en ligne et pédopornographie ne constituent toutefois qu’une part de l’expérience de cet officier de gendarmerie. « C’est la grande diversité des métiers qui m’a séduit dans la gendarmerie », explique celui qui à l’entrée de Polytechnique imaginait une carrière dans l’administration publique. Le service militaire a fait naître cette vocation.

 

Numérique et police judiciaire

Successivement commandant de peloton de gendarmerie mobile, responsable du département informatique et électronique à l’IRCGN de Rosny-sous-Bois, commandant de compagnie à Rezé (44) et numéro deux de l’office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (né après l’affaire du sang contaminé) avant de rejoindre Pontoise, le nouveau patron des gendarmes du Finistère bénéficie d’une large expérience dans le domaine du numérique et de la police judiciaire.

« Chaque commandant de groupement apporte son parcours », explique le quadragénaire originaire de Strasbourg. Le sien n’est pas ignorant de ce qui fait le quotidien de la gendarmerie départementale.

 

L’alcool pointé du doigt

Pour le reste, le colonel Duvinage se donne le temps d’observer la délinquance finistérienne avant de faire le moindre commentaire sur un département dans lequel ses prédécesseurs ont souvent dû faire face aux manifestations agricoles. Il pointe, d’ores et déjà, du doigt l’alcool, « générateur de violences intrafamiliales et d’accidents de la route ». Comme le cannabis. Sans préjuger d’une éventuelle dépénalisation de la consommation, « quoi qu’il arrive, le cannabis c’est comme l’alcool, c’est interdit au volant », martèle-t-il.

Son arrivée coïncide avec celle du lieutenant-colonel Pascal Hédan (le numéro trois du groupement vient de la gendarmerie maritime de Brest) et des changements à la tête des compagnies de Landerneau, Brest et Châteaulin.

Source : Le Télégramme

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