Financement du djihad : trois suspects mis en examen et écroués
Des arrestations avaient été menées en Essonne et Seine-et-Marne. (ILLUSTRATION) LP/Olivier Boitet
Arrêtés mardi, ils ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « financement du terrorisme ».
Trois des cinq personnes soupçonnées d’avoir formé une cellule de financement du djihad en Syrie et arrêtées plus tôt cette semaine ont été mises en examen vendredi soir à Paris. Elles ont également été placées en détention provisoire.
Selon cette même source, ces deux hommes et cette femme sont désormais poursuivis pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « financement du terrorisme ». Ils avaient été placés en garde à vue mardi lors d’un coup de filet ordonné par un juge d’instruction dans le cadre d’une information judiciaire ouverte à Paris le 7 mai 2018.
Il s’agit du « démantèlement d’un groupe qui effectuait des transactions financières visant à soutenir les activités des combattants […] terroristes étrangers en Syrie » auprès de Daech, avait indiqué mercredi le ministère de l’Intérieur espagnol, dont les services ont contribué à établir le circuit et la destination des fonds, qui passaient par la Turquie.
La garde à vue d’un couple levée
Cinq personnes au total avaient été arrêtées en Haute-Garonne, Essonne et Seine-et-Marne par la Sous-direction antiterroriste (SDAT), selon une source proche du dossier.
Jeudi, la garde à vue de deux d’entre eux avait été levée sans poursuites à ce stade, a précisé la source judiciaire. Ce couple avait « tenté en vain de se rendre en Syrie par la Jordanie en janvier » et avait été renvoyé en France, avaient indiqué les autorités espagnoles. « L’une des personnes arrêtées travaillait pour une société de transfert de fonds », était-il aussi précisé dans leur communiqué.
Selon le gouvernement espagnol, les informations fournies par ses policiers « proviennent en partie du démantèlement en 2014 et 2015 (sur son sol, NDLR) du premier réseau européen d’envoi de femmes en Syrie ».
Source : Le Parisien
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